Le Postier
de Charles Bukowski

critiqué par Grass, le 30 juin 2006
(montréal - 47 ans)


La note:  étoiles
Il faut un début à tout
Ce court roman est le tout premier de Bukowski, et son deuxième livre publié. Il faut un début à tout. Même si l'on y trouve la plupart des éléments qui nous ont fait aimer le vieux Hank, il y manque tout de même une certaine magie, celle qui fait qu'on y revient encore et encore. L'histoire, comme dans les autres romans de Bukowski, est construite en courts chapitres qui ont plus ou moins de lien d'un à l'autre. On y retrouve Henry Chinaski, employé des postes, qui se fout plus ou moins des règles strictes de son travail, arrive toujours en lendemain de veille, rencontre une femme aussitôt que la précédente est partie, et perd son temps aux courses de chevaux. Les thématiques classiques. La maîtrise du traitement, elle, reste à venir.
Si vous en êtes à vos premières armes, attaquez-vous aux Contes de la folie ordinaire, au Journal d'un vieux Dégueulasse ou aux Souvenirs d'un pas grand chose.