Vector
de Robin Cook

critiqué par Veronicnac, le 11 juillet 2001
(Braine-le-Château - 45 ans)


La note:  étoiles
La vie du docteur Stapelton...
Si vous ne le savez pas encore, Robin Cook a été médecin avant de changer de voie et de commencer à écrire.
Ses romans ont tous un lien avec la médecine, les hôpitaux, les laboratoires de recherche... Et il faut bien reconnaître que chaque fois qu'il traite un sujet, on a l'impression qu'il le maîtrise parfaitement... Pas étonnant, puisqu'à chaque fois il reçoit l'aide de spécialistes.
Dans "Vecteur", nous retrouvons Jack Stapelton, personnage principal de deux autres romans (je n'ai pas les titres français sous la main, mais ne désespérez pas). Ce médecin, ophtalmologue de formation, a perdu femme et enfants dans le crash d'un avion. Quelques années plus tard, il devient médecin-légiste et fait la rencontre du Dr. Laurie Montgomery et de l'inspecteur Lou Soldano, que nous retrouvons également dans plusieurs livres.
"Vecteur" raconte l'histoire de bio-terrorites, qui ont fabriqué une arme biologique - à base d'anthrax, pour les connaisseurs ;-) - et qui font partie d'un groupe d'extrême droite. Ils veulent marquer leur désaccord et leur mécontentement face au gouvernement, en pulvérisant de l'anthrax (gaz mortel) dans un immeuble fédéral.
Comme dans pas mal de romans de Robin Cook, un panel de personnages s'entrecroisent au fil des chapitres, chacun ayant son importance dans le déroulement de l'histoire.
Le suspense est présent, même si ici, l'intrigue est un peu téléphonée. Les personnages sont attachants, forts et j'ai hâte de connaître la suite de leurs aventures.
Si vous appréciez le genre, Cook est vraiment un bon auteur à découvrir.
Du vide emballé dans un suspense efficace 4 étoiles

J'ai moyennement aimé ce roman.

Evidemment, Robin Cook maîtrise le suspense et l'on s'y laisse prendre.

Cependant, au-delà, je trouve le roman un peu faible :

Entre autres critiques à faire, je trouve les personnages très caricaturaux. Les skinheads semblent plus ridicules que dangereux, même leurs leaders. Les blacks jouent au basket, la femme médecin légiste est pour le contrôle des armes mais tombe sur un méchant fiancé qui fait de la vente d'armes et bien sûr est un gros macho violent etc etc. (Au fait, qu'est ce qu'il devient lui ? Cook l'a vite laissé de côté, montrant ainsi qu'il n'avait aucune utilité dans le roman).

Bref, derrière la maîtrise du suspense se cache beaucoup de vide et de caricature. Ce n'est pas comme ça que Cook arrivera à me faire craindre une possible attaque terroriste bio-chimiste, ce qui était son but en écrivant son roman.

Fabienne - - 46 ans - 7 juin 2006