L'Epée de Vérité, tome 03 : Le sang de la déchirure
de Terry Goodkind

critiqué par Zeddicus, le 18 mai 2006
(Montbéliard - 33 ans)


La note:  étoiles
De mieux en mieux !
Richard Rahl est parvenu à empêcher que le Gardien revienne imposer sa domination à la Terre, mais ce en brisant le voile qui séparait le Nouveau et l'Ancien Monde. Ainsi, des dangers venus directement de cet Ancien Monde le menacent à nouveau, notamment un certain empereur... De plus, une sorte de secte appelée " Le Sang de la Déchirure " a pour intention d'éliminer tous ceux qui possèdent le don.

C'est donc sous ce climat hostile que débute le troisième tome de la saga de " l'Épée de Vérité " . Autant vous le dire tout de suite, ce roman est exceptionnel. Il est plutôt bien écrit et l'histoire est tout à fait captivante. On aurait pu penser qu'au bout du troisième tome, l'imagination de Terry Goodkind commence à diminuer, et bien pas du tout! Au contraire même, ce roman est plein d'originalité et de nouveautés et est largement aussi bon, sinon plus, que ses prédécesseurs. On prend beaucoup de plaisirs à suivre les péripéties de Richard, aussi bien que celles de Verna et Warren ou que celles de Tobias Brogan, le machiavélique chef du " Sang de la Déchirure ".

Naturellement, tout comme les deux premiers tomes, ce livre a des défauts. En fait, je n'en retiens qu'un en particulier, un peu le même que dans le deuxième tome, c'est à dire que le personnage de Richard, avec ses grandes idées et ses grands sentiments ait surtout le don de m'énerver ! Néanmoins, les personnages autour sont tellement intéressants qu'on n' y prête presque pas attention. En outre, il faut également signaler que dans ce livre, l'auteur fait un petit rapprochement avec la réalité avec les fanatiques du " Sang de la Déchirure " qui font étrangement penser aux intégristes de certaines religions.

Ce livre, vous l'aurez compris, est excellent. L'action y est encore plus dense que dans les deux premiers épisodes et vers la fin, on ne peut plus lâcher ce livre tellement il est captivant. Tout cela le rend donc aussi bon, voire peut-être même plus que ses prédécesseurs.
Impressionnant! 9 étoiles

Comme les autres tomes, je trouve impressionnant à voir que la saga devient une affaire de politique mélangée avec la religion. On ressent là des faits réels de notre monde transportés dans le monde fantastique de Terry Goodkind. L'écriture reste purement simple et donne un goût profond à sa soif de tout connaitre sur l'intrigue.

Kaïne Melchisedek Armel - - 27 ans - 28 août 2016


Goodkind écrit, les lecteurs passent 4 étoiles

Le troisième volet de cette série best-seller sera-t-il le bon? Celui qui donnera envie de poursuivre et de s'enfiler les 9 (!) tomes suivants? Vraisemblablement non en ce qui me concerne.
On tient là un vrai nanar. Non content de recycler les mêmes éléments éculés des deux premiers tomes, qui eux-mêmes reprenaient les thèmes éculés des cycles "tolkiéno-fantastiques" produits au kilo, les choses empirent. L'intrigue enchevêtrée finie par s'emmêler complètement et ce sont dizaines de personnages secondaires peu signifiants qui se croisent et se recroisent au petit bonheur la chance. Goodkind nous sert des dialogues toujours aussi navrants sur fond d'histoire d'amour mièvre au possible. Terry est apparemment à court d'idées et déroule gentiment ses trames sans réel effort. Les incontournables des sagas fantasy sont bien sûr présents: prophéties, élu, artefacts légendaires, etc. mais l'auteur ne fait vraiment rien pour rafraîchir le genre. Sans compter que le récit est ponctué d'allusions politico-religieuses rétrogrades et ras des pâquerettes, un vrai régal! C'est bien faisandé tout ça...

Belial - Anvers - 44 ans - 9 juin 2008


La saga continue 9 étoiles

Toujours aussi bon et prenant que les précédents, nous retrouvons tous les éléments qui ont fait leurs réussites : des personnages attachants, un monde qui paraît bien réel, des personnages ayant des réactions d’humains (quand suivront-ils les différentes leçons du sorcier ?), des critiques de notre histoire et de notre société, un pan de l’histoire qui se termine avec la fin du tome, … La tension monte au fil des pages pour atteindre son paroxysme dans les 100 dernières, où tous les éléments s’emboîtent, toutes les « parties » se rejoignent et l’action avance, nous interdisant de fermer le livre avant de l’avoir terminé (malgré l’heure tardive…). Richard est malheureusement toujours aussi impulsif, se créant lui-même des obstacles (il est temps qu’il suive les cours de Zedd).

Fanf73 - Lyon - 39 ans - 21 mai 2006