Qui est Terra Wilder ?
de Anne Robillard

critiqué par Corallia, le 17 mai 2006
( - 35 ans)


La note:  étoiles
Décevant
L'histoire est celle de Terra Wilder, un astrophysicien nouvellement veuf qui a faillit perdre l'usage de ses jambes dans un accident de voiture. Mais qui, grâce à une technique à la fine pointe de la technologie, pourra réapprendre à marcher. Pour terminer sa réabillitation, il se rendra en Colombie Britannique. Au moment où il se sentira enfin chez lui, son passé le rattrapera au galop et il n'aura d'autre choix que de terminer ce qu'il avait entreprit avant de retourner à un semblant de paisibilité.

Après le formidable succès des Chevaliers d'Émeraude, je m'attendais à mieux de ce nouveau roman d'Anne Robillard. Le résumé intrigue mais le livre déçoit. L'introduction s'éternise et l'action ne semble déboucher qu'au tiers du roman. de plus, lorsque la dernière page est tournée, on remarque combien les ressemblances avec ses précédents romans, les Chevaliers d'Émeraude, sont nombreuses. On parle en effet de chevaliers, de rois, de sorciers, de télépathie et de fantômes. Un évènement nous rappelle même Star Wars. Le seul élément vraiment génial est la philosophie du non-étiquetage qui consiste à ne pas juger les gens d'aucune manière. Mais un seul élément positif sur un livre de 600 pages, c'est très peu. Je vous conseille donc de vous rabattre sur ses romans précédents (Les chevailers d'Émeraude) qui sont, quant à moi, bien meilleur.

Bonne lecture.
Exploitation du fond religieux 1 étoiles

Le fantastique a remplacé la croyance en Dieu par des phénomènes qui contrôlent la vie des humains. Ils sont toujours en interférence avec des forces qui chamboulent leur existence. Ça vient en contradiction avec la liberté qu’a accordée le Créateur à sa créature. Et on lui reproche son silence. On aimerait qu’Il châtie sur-le-champ tous les méchants. Comme dit la chanson de Christian Dingler et Joëlle Kopf : «Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile. Être une femme libérée, tu sais c'est pas si facile. »

La littérature fantastique le prouve dans chacun des romans qui sont publiés. Elle exploite la crainte d’exister dans un monde qui nous transporte toujours de Charybde en Scylla. Ce genre de lecture me fait comprendre ceux qui se suicident. La vie n’appartient qu’à ceux qui sont invincibles grâce à leurs merveilleux dons. Les héros du genre sont les thaumaturges modernes. À eux seuls, ils ont les pouvoirs de faire reculer les forces du mal. Pourtant le bien et le mal sont si bien emmêlés qu’Il est difficile de démêler l’un de l’autre à moins d’être frappé par la grâce comme saint Paul sur le chemin de Damas.

Le genre reprend un fond religieux que le Moyen âge a exploité pour asseoir l’autorité de la noblesse et de l’Église. Anne Robillard se voue corps et âme à recréer cette époque en dotant ses héros d’une force que nul ne peut combattre. C’est le cas de Terra Wilder, l’homme aux mains si magiques que les arbres l’agrippent sur son passage. L’auteure parvient à rejoindre le lectorat fragilisé par sa naïveté. Et nous sommes tous plus ou moins des jobards. Mais les bobards d’Anne Robillard ne parviennent pas à miner mon incrédulité.

Pourtant il y a des lecteurs qui ont apprécié Terra Wilder comme on peut le lire sur le Club des rats : «Ce volume est mon coup de cœur pour 2006. » (http://clubdesrats.forumr.net/t2701-anne-robillard…) Malheureusement, je ne partage pas cet enthousiasme. En plus de ressasser des idées qui assujettissent l’humanité, je trouve que les romans de cette auteure sont bâclées eu égard surtout à son écriture. Publier chaque année deux volumineux romans est un défi à la qualité scripturale.

Libris québécis - Montréal - 82 ans - 5 mars 2012


Pas eu le courage de terminer 1 étoiles

J'ai vraiment détesté ce livre au point de stopper ma lecture au milieu du livre.
Terra Wilder doit affronter des situations compliquées auxquelles il trouve des solutions comme par enchantement. C'est long, lent, mièvre et ridicule.
Vous pouvez sûrement trouver mieux à lire!

Hivernale - Québec - 55 ans - 4 mars 2012