L'écriture journalistique
de Jacques Mouriquand

critiqué par Veneziano, le 10 mai 2006
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Pas si utile
Vu le caractère si général et concis de l'ouvrage, il est difficile de s'en servir comme guide pratique, bien qu'on arrive à y glaner des petits "trucs". Il s'agit surtout d'une typographie des méthodes d'investigation journalistique et des modes de rédaction, mon principal regret constitant en un manque d'analyse de la linguistique journalistique. On y apprend certes qu'il faut être incisif, attractif et s'adapter au langage du lecteut, et, oar là-même, à sa cible.
Il y a bien également, et de manière assez détaillée, des explications techniques sur les différents modes de typographie des périodiques et des différents types d'exercices de rédaction qu'offre la presse écrite.
L'ouvrage commence par une histoire et une sociologie succintes de la presse, pas inutiles. On peut conseiller, sur ce point, le livre, dans la même collection, de Pierre Albert, "La Presse".
Par une série de ce qui m'a semblé être des généralités, l'auteur semble se livrer à beaucoup d'ouvertures de portes ouvertes, tant il semble parfois exposer, sinon des évidences, au moins des réalités quelque peu éculées, vu que tout le monde a une idée relativement précise de ce que contient un périodique ; il me semble qu'il pouvait dépasser un peu ce cadre.
Je ne m'attendais pas exactement à cela, j'ai été un peu déçu, mais il faut remarquer que ce livre a l'avantage d'être très clair et de mettre les idées en place, en étant complet, mais malheuresement, trop "général" : le lecteur lambda n'y apprend pas tant que ça. Je m'attendais à ce qu'il s'attardât un peu plus sur la stylistique.