Le parlement des corbeaux
de Jack Curtis

critiqué par Pendragon, le 9 mai 2006
(Liernu - 54 ans)


La note:  étoiles
Les cadavres ça croassent...
L’entrée en matière de ce roman est assez directe, pas de longue et lente introduction, mais bien trois cadavres dès les premières pages ! Le héros, Simon Guerney, est un spécialiste dans la question des enlèvements délicats, quand la police ne peut plus rien faire ou quand les risques sont trop élevés, c’est à lui qu’il faut faire appel… et ses méthodes ne s’encombrent d’aucun complexe !

Les premières pages passées, la trame principale du roman s’installe : un adolescent de 17 ans s’est fait enlever et les indices sont faibles. A mesure que les pages se tournent, il appert que différents services de renseignements sont impliqués et que l’adolescent en question a une étrange capacité psy qui le rend particulièrement intéressant pour… mais pour quoi !?

La suite du roman est malheureusement d’un grand classique, les bons d’un côté, les mauvais de l’autre, un peu d’hémoglobine, un peu de trahison, un minimum de sexe et pas trop de retournements de situations pour ne pas décontenancer le lecteur et hop, c’est dans la poche ! Il ne nous reste plus qu’à suivre Simon dans sa lutte esseulée contre une trame qui devrait le dépasser mais qui ne le fait pas !

Pas d’originalité dans l’approche, quelques longueurs, l’utilisation de facultés psy est un peu éculée, mais finalement, le Simon est sympathique, ça aide…