Astérix le gaulois (Une aventure d'), tome 19 : Le Devin
de René Goscinny (Scénario), Albert Uderzo (Dessin)

critiqué par Veneziano, le 30 avril 2006
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
L'avenir ne lit pas dans les tripes
Apeurés par l'orage et le risque que le ciel leur tombe sur la tête, nos Gaulois se sont réfugiés dans la hutte du chef Abraracourcix. Là, un inconnu arrive, qui se prétend devin. Par deux déductions faciles, il arrive à les impressionner et les convaincre de son don, sauf Astérix, méfiant, et Panoramix, parti à la conférence annuelle des druides.
L'intrigant se loge dans une clairière, au fond de la forêt, et arrive, de là, par ses prédictions faites aux Gaulois qui défilent devant lui, à semer le désordre au village.
Un centurion romain à qui il prédit un avancement l'engage pour faire fuir les Gaulois... et faire ainsi conquérir à Rome la Gaule enfin dans son ensemble. Il arrive à les faire déloger vers une petite île.
Mais tout, comme il se doit, finit par rentrer dans l'ordre, sitôt la vérité éclatée, grâce aux personnes qu'on imagine.

C'est un assez bon épisode, avec de bons rebondissements, bien qu'on en devine la trame. Il y a de bons gags, assez nombreux, comme les bagarres, comme il se doit.
Morale : attention à ne pas être crédule ; ne pas croire le premier venu.

Cet album permet de passer un bon moment.
Un faux devin 9 étoiles

Même si l'histoire peut ne pas être très originale, selon certaines critiques, j'ai bien aimé cette bd.

Le druide étant absent, tout les villageois (Sauf Astérix) sont apeurés à cause d'un orage et croient que le ciel va leur tomber sur la tête. Soudain, un devin fait son apparition et leur raconte des balivernes qui les effraient encore plus. Astérix étant le cerveau du village, tente de les calmer mais en vain.

Je ne raconterai pas le reste de l'histoire car certains détails ont déjà été dit et j'ai l'impression de trop en raconter et de répéter ce que les autres ont déjà dit. Par contre, je peux dire que j'aime bien cette bd car Astérix, comme je l'ai dit plus haut, est le plus intelligent, comme dans chacune de ses aventures, et le plus rationnel et terre-à-terre.

Windigo - Amos - 42 ans - 24 août 2013


Le Devin 7 étoiles

Plus je lis les Aventures d'Astérix, plus je me rends compte qu'elles ne sont pas aussi amusantes que je le pensais. Le Devin n'est pas mauvais mais encore une fois, je n'arrive pas à me bidonner. Ma blague préférée c'est lorsqu'il est question des devins et des charlatans et des visions absurdes. Pour le reste, le fonds est assez semblable aux autres BD. C'est pas mal le même pattern.

Exarkun1979 - Montréal - 45 ans - 30 octobre 2011


Garde le cap ! 7 étoiles

Ce dix neuvième tome d'Astérix le gaulois reprend quelque peu le concept de "La zizanie" avec dans le rôle du fauteur de trouble un prétendu devin. On pourrait critiquer la reprise de la formule de l'élément extérieur qui vient crée un schisme au sein du village et ce au profit de l'envahisseur romain, d'autant plus que la fin, elle aussi, ne fait pas montre d'originalité (l'usurpateur est confondu par les gaulois puis rejeté par les romains) ; mais force est de constater que la recette fait encore effet.

C'est notamment drôle de constater que le "devin" se met lui-même à douter, à ne plus savoir si il est un arnaqueur ou un protégé des dieux, que les romains s'emmêlent eux aussi les crayons, créant ainsi un joyeux capharnaüm.
Les évènements qui se déroulent dans ce volume finissent de le rendre intéressant avec par exemple la désertion du village par ses habitants ou encore l'absence de Panoramix, justifiant par là même la facilité avec laquelle se laissent convaincre les gaulois de partir sur une île aux alentours.

Bref malgré son manque d'originalité le scénario fait preuve d'audace et l'humour permet à la BD de garder le cap.

Ngc111 - - 38 ans - 6 mars 2011


Drôle 8 étoiles

Panoramix est à la rencontre annuelle des druides et un orage s’abat violemment sur le village de nos irréductibles gaulois. La peur des gaulois réveille leurs superstitions.

« Ah oui ! Ils en ont des dieux, les gaulois ! Plus de quatre cents dieux se bousculent dans le panthéon. Il y a des dieux pour tout : pour les arbres, les routes, les fleuves. Certains, pour s’y retrouver numérotent les dieux. (Séquana, par exemple, déesse de la Seine, porte le numéro 75.) »

C’est à ce moment-là qu’un vagabond, « devin », fait son apparition et demande asile. Astérix reste sceptique...

C’est un bon épisode. Il y a de bons jeux de mots et la morale est intéressante. C’est un des premiers où les femmes ont plus de voix que d’habitude (c’est réussi ici, mais ça l’est beaucoup moins dans l’épisode #29, La rose et le glaive, qui manque de légèreté).

Nance - - - ans - 5 juillet 2009


Très bon 7 étoiles

Cet album s'est moins bien vendu que les précédents (mais très bien vendu quand même, faut relativiser) à cause de sa couverture assez sombre - Uderzo dixit. De toute façon, c'est une aventure assez sombre par rapport aux précédentes (le début est lugubre), mais c'est néanmoins une très bonne aventure. Pas ma préférée (de loin), mais ça se laisse lire avec beaucoup de plaisir, comme quasiment tous les "Astérix" !

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 19 avril 2008