Mort de la globalisation
de John Ralston Saul

critiqué par Alphabétix, le 25 avril 2006
( - - ans)


La note:  étoiles
Chronique d'une mort annoncée
Après trente ans de globalisation et de mondialisation, Saul, le récipiendaire du prix Pablo Neruda 2004, fait le constat que ce mouvement s'essouffle et a atteint ses limites.

Proclamé inéluctable à ses débuts par ses partisans néo-libéraux, il est réduit dans les propos de Saul à une théorie expérimentale (une autre !) loin d'être la fatalité annoncée.
Il met en exergue les nombreux dérapages qu'il a provoqués et démontre que l'auto-régulation des marchés et la satisfaction des besoins mondiaux n'était au mieux qu'une utopie et, au pire, qu'un prétexte pour les pouvoirs économiques pour s'enrichir encore davantage.

Il illustre que le pouvoir des États-nations, mis à mal pendant toute cette période est en pleine résurgence. Il décrit un monde en transition où des pays quittent le "navire global" à la recherche des idées qui préparent la société de demain.

Hautement pédagogique, ce tableau tracé avec vigueur me conforte dans l'idée que les économistes et les atrologues ont fait leurs études dans les mêmes facultés universitaires… mes excuses aux astrologues :-))