La belle aux oranges
de Jostein Gaarder

critiqué par Gwenaelle, le 9 avril 2006
( - 33 ans)


La note:  étoiles
Passionnant!
Onze ans après la mort de son père, Georg reçoit une lettre de celui-ci. Il lui raconte son histoire d’amour pour la belle aux oranges. Entrecoupé du récit de Georg, qui raconte ses émotions au fur et à mesure de sa lecture, on découvre tout ce que Jan Olav a supposé et fait avant de découvrir l'identité de cette merveilleuse Belle aux oranges. Un livre touchant vraiment merveilleux. A lire!!
le charme d'un sac d'oranges et d'une barrette argentée. 9 étoiles

Se sachant condamné, un père écrit une lettre à son fils qu’il a trop peu connu.

Le récit est constitué de cette lettre et des réflexions et interrogations que la lecture de cette lettre suscite chez son fils quelque 15 ans plus tard.

Émouvant ce récit est avant tout pédagogique et il en souffre…j’ai apprécié la tendresse, l’amour de la vie, l’amour présent au fil du récit…ceci dit, je n’ai pas décollé comme avec Vita brevis ou Le monde de Sophie

Je reste quand même séduite par la sensibilité de Jostein Gaarder, poétique et amoureux de la vie…je me suis laissée prendre la main au fil du récit et j’ai même versé quelques larmes.
Je vais prolonger ma lecture en écoutant la Sonate au clair de Lune de Beethoven

Bafie - - 62 ans - 9 novembre 2014


La lettre émouvante d'un père à son fils 9 étoiles

Georg, adolescent de quinze ans, découvre une longue lettre, rédigée par son père onze ans plus tôt avant qu'il ne meure d'une longue maladie. Dans cette lettre, ce dernier lui raconte sa rencontre avec une femme artiste et originale, la belle aux oranges. On peut donc imaginer l'émotion et la surprise de Georg pendant la lecture de ce long message touchant écrit par un être très proche et pourtant méconnu. Evoquer le contenu de cette confidence détruirait le charme de ce petit roman rédigé avec poésie et talent.

Le père de Georg rencontre cette "belle aux oranges" alors qu'elle porte un lourd sac d'oranges et s'apprête à prendre un tram. Il s'empresse de l'aider afin qu'elle ne renverse pas son sac, mais provoque l'effet inverse et les oranges roulent sur le sol. La jeune femme le traite de lutin et s'en va. Dans ce roman le lecteur oscille régulièrement entre l'univers du conte et celui de la réalité.

Parallèlement à la lecture de la lettre, Jostein Gaarder décrit aussi la famille de Georg. Sa mère est enseignante aux Beaux-arts, une femme franche et maternelle. Jorgen est son compagnon, homme coquet, bête de mode et inspecteur à la police criminelle. Les grands-parents de Georg combinent les domaines qui vont fasciner l'adolescent : la nature pour la grand-mère professeur de chant et le ciel pour le grand-père météorologue, personnage pétillant et enjoué. L'ultime élément qui aura sa place dans cette liste de personnages bien qu'il soit objet est le télescope Hubble, l'oeil de l'univers, permettant de jolies métaphores philosophiques, mais très abordables ! Encore une fois, je réfrène mon envie d'en évoquer la symbolique autrement le roman n'aurait plus aucun intérêt.

Jostein Gaarder permet par ce roman une réflexion sur l'Homme et sur la vie. De plus le regard qu'il porte sur le monde est un regard bienveillant, l'optimisme de l'écrivain transparaît dans sa manière de peindre l'existence et de lui accorder de la valeur.

Le roman s'avère touchant et émouvant, sans doute trop sentimental à mon goût, ce qui fait que je n'opte pas pour un 5/5, mais la poésie de cette fable est séduisante et permet de passer un bon moment au sein de la famille de Georg et par extension au sein de notre famille ( vous comprendrez en lisant le roman ... )

Pucksimberg - Toulon - 44 ans - 30 août 2011


Vraiment bien 10 étoiles

Une touche de philosophie par ci, une touche d'humour par là et beaucoup d'Amour (sans kétainerie)= La belle aux oranges. J'ai adoré ce livre, il est devenu un de mes classiques. Cette histoire est vraiment touchante, même ma mère l'a adoré. Ce qui est bien avec ce livre c'est qu'il nous fait réfléchir sur la vie et la mort sans tomber dans le philosophique genre Paulo Coelho ( ce que je déteste). Vraiment je dis bravo à l'auteur!!

Danaëlle - - 35 ans - 5 mai 2006