Quatorze nouvelles publiées entre 1934 et 1939. Une période tragique de l'histoire de la Chine.
Une confirmation supplémentaire, qu'une culture dans un espace-temps aussi lointain que la Chine de cette époque-là peut être universelle.
Elle nous rappelle certains moments de notre histoire européenne.
Dans « la mort d'un chien », il s'agit d'un appel à la résistance contre l'envahisseur japonais.
Des étudiants capables d'échafauder de beaux plans en paroles se révèlent incapables d'agir alors que le père d'un des étudiants, homme du peuple, échappe à la mort en refusant de s'incliner devant les fusils japonais. « Si tu redresses la tête et bombes le torse, dit-il à son fils, personne n'osera te mépriser ! »
Dans « l'ordonnance », Lao She se moque des policiers chinois qui « faisaient preuve d'une plus grande bravoure pour arrêter les « espions chinois » que pour arrêter les soldats ennemis. Peut-être était-ce dû au fait que c'était un peu plus facile. »
J'avoue avoir été surpris par l'universalité de ces écrits que je ne connaissais pas du tout.
Lao She a écrit une quarantaine de nouvelles.
Henri Cachia - LILLE - 63 ans - 10 mars 2017 |