La bibliothèque du géographe
de Jon Fasman

critiqué par Tistou, le 19 mars 2006
( - 67 ans)


La note:  étoiles
Du 12ème siècle à la Nouvelle Angleterre.
Premier roman d’un américain de 31 ans, La bibliothèque du Géographe déroule deux histoires en miroir. La principale, c’est l’enquête d’un journaliste débutant, Paul Tomm, sur la mort mystérieuse à Lincoln, petite ville du Connecticut, d’un étrange et vieux professeur originaire d’Estonie. La secondaire, en écho, et qui finira par s’unir à la principale, concerne le Géographe dont il est question dans le titre, Al Idrisi, géographe au 12ème siècle à la cour de Roger II de Sicile.
Jon Fasman semble très attiré par la Russie et les pays autrefois de l’autre côté du « Mur », et bien documenté aussi.
On est limite fantastique par moments. Ca en fait un polar plutôt hors-normes, et quand même difficile à suivre. De belles pages de bravoure sur des petits passages, hors l’histoire principale, concernant des évènements, la plupart du temps brutaux, cruels et tragiques localisés en Estonie, Russie ou autres ex Républiques Soviétiques.
Sur l’histoire principale elle-même, pas grand chose à dire : assez banale. Enquête, amour et une fin un peu fantastique.
Au bilan un curieux mélange pour un livre très bien documenté mais dont on a l’impression qu’il s'éparpille quelque peu.
Déçue... 6 étoiles

Assez d'accord avec les critiques précédentes.

C'est un bon livre mais qui ne tient malheureusement pas ses promesses.
L'histoire principale est effectivement banale et même si j'ai trouvé les passages hors de cette histoire principale un peu plus intéressants, je reste globalement sur ma faim.

Cela dit, il est bien documenté et s'il n'est pas extraordinaire, on passe tout de même un bon moment.

Clarilire - Lyon - 29 ans - 16 juin 2013


encore un ! 2 étoiles

Le mélange des genres est actuellement une bonne recette pour faire de la "World Literature" : un zeste d'intrigue policière (meurtres mystérieux...), un zeste d'ésotérisme (dieux égyptiens et alchimistes), un zeste de Faulkner (on écrit tout bien dans l'ordre et après on mélange), un zeste d'érudition mais pas trop (pour que le lecteur se sente intelligent) et une belle couverture avec des dorures mais sans photo (on n'est pas un roman de gare, non mais alors !!) et le tour est joué. Voilà ce que Jon Fasman a réussi (à en voir le nombre de traductions de son ouvrage). Pour les amateurs du genre, un bon moment à passer sur la plage, mais si vous avez aimé "Le nom de la rose" (Umberto Eco) ou "La bicyclette de Léonard" (Ignacio Paco Taibo II) vous risquez d'être sérieusement déçus...

Jfp - La Selle en Hermoy (Loiret) - 75 ans - 27 juin 2009


Prometteur, mais... 5 étoiles

Oui, le titre était prometteur ainsi que le résumé. Mais franchement je m'attendais à mieux.
Tout à fait d'accord avec la critique de Tistou, une histoire malgré tout banale, dommage ça aurait pu être nettement mieux.
Ceci dit, ça reste un bon bouquin, sans plus...

Olivier1180 - Bruxelles - 52 ans - 29 octobre 2007