La gladiatrice
de Marion Zimmer Bradley

critiqué par Pendragon, le 19 juin 2001
(Liernu - 54 ans)


La note:  étoiles
Quel souffle !
Superbe roman, les premières pages sont magnifiques, grandioses, ce style haché est tout simplement transcendant; cela prend à la gorge et étouffe doucement tout parasite, on se retrouve plongé au sein d'une aventure qui se veut réelle, tangible, haletante.
On ressent qu'il s'agit là d'un livre de transition. Marion Zimmer Bradley doit avoir écrit ce livre d'une traite, d'un souffle, comme ça, d'un coup de plume, comme une envie folle de libérer une rage, un enragement, une exaltation de puissance, de violence, grande liberté enfin, lors de l'accouchement… qui ne dure que sur deux cents pages.
Il semblerait également que Marion Zimmer Bradley se soit lancée dans ce roman pour préparer une description des Amazones de Ténébreuse. Encore une fois, c'est un roman à part. C'est un cri! Magnifique! Et pourtant si loin du style habituel de Marion Zimmer Bradley…
Notons également le libertisme poussé à l'extrême au sein de ce roman, une fois de plus, une preuve de plus du désir de Bradley de rompre avec quelque chose, de se libérer de quelque chose. Je me répète : Grand!
L'histoire ? Une femme, prisonnière s'apprête à être vendue. Pour elle, il n'y a que deux possibilités : la prostitution ou l'arène. Elle choisira la seconde...