Rue de Pologne. chronique des années 80
de Guy Gilsoul

critiqué par Printemps, le 19 février 2006
( - 65 ans)


La note:  étoiles
Découvrir une rue et sa poésie, son humanisme
Dans cette chronique, l'auteur, critique d'art au Vif-L'Express nous fait découvrir la vie d'une rue en ville à travers les habitants de celles-ci. C'est ainsi que nous rencontrons Rose, la professeur de peinture, Lune, l'une des protagonistes principales, une jeune peintre qui y installe son atelier, la famille de Mariol, le directeur de cirque de quartier, et ses boas, le garagiste Raoul, le mercenaire Néron, le bourgmestre, cinéphile adorant les films fantastiques, François, le gamin qui rêve de découvrir la source au pied de l'érable, et tous les autres habitants, plus pittoresques dans leur quotidien que les autres. Ce livre nous emmène dans leur imaginaire respectif et transpire la poésie des gens ordinaires. Pour terminer, cette citation extraite de l'épilogue: "J'aime en effet croire qu'une rue possède quelque chose du cabinet de curiosité. Chacun peut en effet, lui-même étant à la recherche de soi, d'une compréhension du monde, d'un humanisme, de sa propre psyché et de ses fantasmes, découvrir dans la bibliothèque de la rue, des savoirs qu'aucun texte ne pourrait résumer. Ils viennent ainsi, au hasard, d'une conversation ou d'un objet bien réel qui, soudainement, prend la parole."