Billy straight
de Jonathan Kellerman

critiqué par Cuné, le 5 février 2006
( - 57 ans)


La note:  étoiles
Survivre seul à 12 ans
J'ai failli abandonner en cours, le début est déroutant car il nous offre une vision hachée et très sombre de l'univers dans lequel va tourner le roman, avec un vocabulaire très argotique. Mais j'ai bien fait de m'accrocher car passé un tiers on se prend complètement au jeu et impossible de ne pas aller au bout pour enfin savoir qui joue avec qui et qui est bien ce qu'il parait être !

Petra Connor est l'inspectrice qui sert de fil rouge. Son co-équipier mormon semble bizarrement agir ces derniers temps, et l'enquête sur laquelle ils travaillent est déroutante : une jeune monteuse de cinéma est trouvée assassinée lardée de nombreux coups de couteaux dans un parc de Los Angeles. Elle avait témoigné peu de temps auparavant dans une émission de télé sur le fait d'avoir été battue par son ex-mari, un célèbre acteur jouant un flic dans une série à succès. Tout le monde s'accorde sur sa culpabilité, mais il a un solide alibi. Un petit fugueur de 12 ans, Billy Straight, a été indirectement témoin du meurtre, et a laissé une trace de sa présence. Il leur faut donc démonter ou confirmer l'alibi et mettre la main sur Billy avant l'assassin, le tout en louvoyant avec le monde d'Hollywood et de ses passe-droits...

Une enquête cosmopolite qui va nous faire côtoyer bizarrement aussi la mafia Russe, une synagogue, et les histoires de coeur des uns et des autres... Pour finir avec un bref passage en guest star d'Alex Delaware...

Dépaysant et réussi !
Drame familial à suspense 8 étoiles

Situation noire dans les faubourgs de Los Angeles... Pauvre jeune homme de 12 ou 13 ans, s'étant déjà éclipsé d'une vie insupportable au sein de sa famille, qui se trouve malencontreusement être le témoin d'un meurtre !

Un très bon thriller à rebondissement, très crédible, parfaitement monté ; un livre dont on se souvient.

Critique - Trets - 64 ans - 22 mai 2008


Les dessous de L.A. 7 étoiles

J’ai lu ce roman il y’a plus de cinq ans et j’ai souvenir d’un bon thriller qui ressemblait étrangement au livre « Le client » de John Grisham, à la différence que le personnage de Billy, le gosse témoin d’un meurtre, était un fugueur habitant dans la rue. J’avais trouvé que le Doc Kellerman demeurait assez prude dans son exploration des bas-fonds et nous donnait encore une fois sa recette consistant de beaucoup de suspense, un peu de morale et une fin prévisible à l’Américaine. Néanmoins, comme tous les titres de cet auteur, on ne s’ennuie pas.

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 55 ans - 6 février 2006