Les amateurs d’Opéra l’appellent «Le Kobbé». Il est à l’opéra ce que le Larousse ou le Robert sont à la langue française. Depuis trois quarts de siècle c’est l’ouvrage de référence des amateurs d’opéra dans le monde…
Et pourtant son auteur, l’américain Gustave Kobbé (1857-1918), est mort de façon tragique (écrasé par un hydravion qui atterrissait alors qu’il faisait du bateau au large de Long Island) avant même la publication de ce livre en Amérique (1919) et en France (1922).
Cette bible des mélomanes a tout connu, mises à jour en 1954, 1976 et 1987 par Lord Harewood (né en 1923, et qui a dirigé pendant plus de vingt ans le Royal Opera House de Londres, puis l’Opéra de Covent Garden), et en 1997 par le même Harewood, secondé par Antony Peattie. Traductions, innombrables rééditions, versions entièrement renouvelées… et pourtant encore aujourd’hui, c’est «le» grand ouvrage à consulter chaque fois que l’on se pose une question sur un opéra…
La dernière édition présentée par l’éditeur Robert Laffont date elle de février 2008 et présente 60 œuvres nouvelles, présentées pour la première fois, portant ainsi à près de 500 les opéras du monde entier qui sont analysés.
Le Kobbé recense, dans une lecture facile et accessible à tous, les compositeurs de tous les temps et de tous les pays par ordre alphabétique.
Les opéras sont eux classés par compositeur dans l’ordre de leur création. Pour chacun d’entre eux sont rappelés les plus importantes représentations, et les plus grands interprètes. Chaque opéra est analysé acte par acte, et scène par scène, sont aussi rappelés les différents personnages et le type de leur voix.
Une vrai mine de savoir que ce soit pour l’amateur éclairé ou le profane…
Septularisen - - - ans - 9 mars 2010 |