La saga des émigrants, tome 3 : Le nouveau monde
de Vilhelm Moberg

critiqué par Cuné, le 15 janvier 2006
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Toucher terre n'est pas arriver..
Un petit tome intermédiaire où l'action n'est pas impétueuse. Arrivés à New York, après 3 jours de quarantaine ils s'organisent pour atteindre le Minnesota, par trains et bateaux à vapeur. C'est l'occasion de se pencher plus précisément sur la famille de Karl Oskar et Kristina, de partager encore leurs craintes et leurs désagréments. Car le voyage n'est évidemment pas de tout repos, le choléra fait rage et le pays n'est pas l'image luxuriante qu'ils avaient en tête. Où on laisse aussi une fois pour toute derrière soi aussi son passé Suédois, où chacun se place sur un pied d'égalité. On les quitte sur le Mississipi prêt à fouler enfin le sol où ils vont s'établir...
Histoire de ne pas juste résumer en 3 phrases ce tome dont la lecture est toujours aussi plaisante, je vais partager avec vous mon étonnement de trouver cette phrase :
"Le long navire chargé de bois, là-bas, était norvégien - c'est à dire à moitié suédois, puisque les deux pays avaient le même roi. Mais il ne fallait pas dire cela aux Norvégiens, si on ne voulait pas recevoir un coup de boule."
Ce n'est pas la petite pique humoristique qui me surprend, mais bien l'usage de l'expression "coup de boule". J'avais l'impression que c'était une image moderne, comme quoi...