Khéops
de Georges Fleury

critiqué par Olivier Michael Kim, le 20 décembre 2005
(Nantes - 48 ans)


La note:  étoiles
biographie canine
Alain Mercier, pompier à Menton, décide d’adopter un chiot. Sa femme et lui tombent sous le charme d’un jeune berger allemand qu’ils nommeront Khéops.
Rapidement, le jeune chien montre une intelligence hors pair. Son maître tente alors de le dresser par ses propres moyens avant de l’inscrire à un stage pour chiens de décombres. Fort de sa réussite, Khéops intègre alors le corps de pompiers de Menton où il effectuera nombre de missions.
Alain Mercier et Khéops partiront aussi à Mexico, pour participer aux recherches après le grand tremblement de terre.
Puis, Khéops souffrira des reins. La seule solution est une greffe, opération encore jamais réalisée sur un chien. Son maître remuera ciel et terre pour que le miracle se produise. Grâce à la solidarité, Khéops réchappera à la mort et terminera calmement ses jours.


Ce livre est un biographie canine ! Un poil d’action et beaucoup de tendresse sont les composantes du récit. Malgré la distance que prend l’auteur avec les personnages, les faits parlent d’eux-mêmes et donnent quelques frissons d’émotion. Peut-être que l’amitié entre un homme et son animal vous paraît mièvre ? Celle entre Khéops et Alain Mercier ne m’a pas laisser indifférent.
On nous fait vivre les moments importants de la vie du chien à travers des scènes choisies. Le style est frais, il nous ferait presque croire qu’écrire est chose aisée. Dans la tournure, ça ferait penser presque à un conte, si tout cela n’était vrai.

Pour Sibylline