Astérix le gaulois (Une aventure d'), tome 17 : Le Domaine des dieux
de René Goscinny (Scénario), Albert Uderzo (Dessin)

critiqué par Veneziano, le 18 décembre 2005
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Des "bienfaits de la colonisation"
César en a marre que, depuis sa victoire d'Alésia, ce village gaulois résiste encore à l'occupant. Aussi a-t-il un projet immobilier pour encercler le village et inciter ces Gaulois à se civiliser. L'ensemble sera dénommé "Domaine des dieux". A noter que les esclaves du chantier sont Ibériques (soit Espagnols), Lusitaniens (soit Portugais) et Numides (Noir-Africains). Déjà ! Il n'y a pas de Maure, car ils n'ont pas encore envahi l'Afrique du Nord.
Après le quiproquo du déracinement des arbres, que Panoramix, grâce à des graines magiques, refaisait pousser un temps-éclair, l'immeuble de luxe se construit et la zizanie arrive à s'instaurer dans le village gaulois : les Romains viennent consommer chez eux, et les prix finissent par s'aligner sur ceux de Rome, en pleine Armorique ! Puis, nos braves amis finissent par se concurrencer entre eux par l'ouverture de poissonneries et de magasins d'antiquités concurrents.
C'est alors qu'Astérix a un stratagème pour rétablir l'ordre originel. Il incite un Romain à partir du Domaine, celui-là même qui a gagné son logement à un jeu d'arène, dont le maître de cérémonie - oh bonne blague - avait la tête de Guy Lux (présentateur-fondateur d'Intervilles). A la place, il y met l'un des leurs, des mieux choisis - vous (re)découvrirez qui - afin d'arriver à la fuite des Romains (ça, je peux vous le dire, puisqu'une aventure d'Astérix se finit par définition toujours bien).

Un album assez bon, assez riche en gags.
Le Domaine des dieux 7 étoiles

Ce n'est pas un mauvais tome des Aventures d'Astérix mais ce n'est pas non plus un des pires. Je n'ai pas du tout été émerveillé par celle-ci. Je dois avouer qu'après 17 tomes, j'aime moins Astérix que lors de mon adolescence. Je ne peux pas dire pourquoi. J'ai eu beaucoup plus de plaisir à relire Tintin. Le pire c'est que ceux d'Uderzo en solo sont pire. Je vais profiter des bons qu'il me reste à lire.

Exarkun1979 - Montréal - 45 ans - 14 octobre 2011


Très bien 9 étoiles

J'ai bien aimé cette idée de faire un hôtel romain près de chez les gaulois qui résistent encore à l'envahisseur avec des romains qui font la marchandise au village. L'épisode le plus sinistre pour Idefix puisque les romains rasent leur forêt pour construire le domaine des dieux et que Idefix adore les arbres. Et de toute façon impossible de bâtir une ville près de chez les gaulois.

Marcel11 - Paris - 26 ans - 27 août 2011


Un bon tome 7 étoiles

Un bon tome qui reprend beaucoup d'ingrédients des précédents :

- Des personnages d'abord puisque l'on retrouve par exemple un esclave hispanique qui est une copie conforme de Soupaloignonycrouton" le chef du village résistant de Astérix et les hispaniques.

- Des thèmes usuels comme les querelles intestines du village gaulois.

- Des situations de revanche envers un personnage "tiers" (ici l'architecte romain).

Malgré cet apparent manque d'imagination la recette fonctionne encore très bien et certains aspects sont intéressants comme "l'occupation" du village par des touristes romains ; d'autres déjà entr'aperçus sont plus mis en avant, en témoigne l'attachement d'Idéfix aux arbres.

Ngc111 - - 38 ans - 6 mars 2011


Les irréductibles et l'industrialisation 5 étoiles

César décide de construire un ensemble de monuments autour des irréductibles gaulois, le « domaine des dieux », pour forcer ces gaulois à s’adapter ou disparaître. César envoie l’architecte Anglaigus faire les travaux et rencontrera nos héros.

J’adore comme toujours notre mignon chien écologique, mais ce n’est pas un de mes épisodes préférés. J’y ai trouvé des longueurs et je ne connais pas les références (Guy Lux ?).

Nance - - - ans - 4 juillet 2009


Ce n'est pas la meilleure... 7 étoiles

...mais c'est néanmoins une très bonne aventure d'Astérix. Ici, Goscinny et Uderzo mettent à mal les HLM (insulae), et les grands chantiers qui saccagent le paysage. Une bonne trouvaille : Idéfix qui chiale à chaque arbre déraciné, et Panoramix inventant un gland qui fait immédiatement repousser les arbres... ce qui rend totalement golio les Romains chargés du chantier du 'HLM' en question, qui donne son nom à l'album.
Très drôle. Belle caricature de Guy Lux, aussi !

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 15 avril 2008