Un corbeau au presbytère
de Caroline Graham

critiqué par Mademoiselle, le 28 novembre 2005
( - 36 ans)


La note:  étoiles
Typiquement britannique
Je ne manquerais pour rien au monde les enquêtes de l’inspecteur Barnaby le dimanche sur Fr3. Ces histoires sont comme des tableaux à qui chaque personnage apporte une touche. Caroline Graham est considérée comme l’une des héritières d’Agatha Christie : des intrigues délicieusement embrouillées, on commence par planter le décor avant le premier meurtre, généralement suivi de plusieurs autres, ses personnages bien cernés et un zeste d’humour.

Cette fois-ci, l’enquête se déroule dans le petit village de Ferne Basset. Un ex-pasteur accueille des jeunes délinquants chez lui. Ann, sa femme, déteste cette situation mais n’ose rien dire. Mais ce coup-ci, une paire de boucles d’oreilles disparaît et elle demande des explications à Carlotta, leur pensionnaire du moment. Une dispute éclate et Carlotta se jette dans la rivière toute proche. Ann ne tarde pas à recevoir des nouvelles d’un maître chanteur. Il s’agit de Charlie, un vieux râleur que personne ne peut supporter. Le lendemain du premier versement, il est retrouvé mort.

Je n’avais encore jamais lu les romans dont sont tirés les téléfilms. « Un corbeau au presbytère » correspond assez bien à mon attente. Barnaby est légèrement différent de l’interprétation de John Nettles et la vie privée du sergent Troy n’est pas la même. Ici, il a une petite fille de 4 ans. Mais sa personnalité, qui m’a toujours tant fait rire, est bien là.

Ca démarre doucement et petit à petit on se prend au jeu, même si je pense que ce n’est pas la meilleure enquête.