critiqué par Sahkti, le 20 novembre 2005
(Genève - 50 ans)

La note: étoiles

Raconter le passé disparu

Johannes Bobrowski est décédé à Berlin en 1965, des suites d'une crise d'appendicite. Un auteur en plein succès dont plusieurs oeuvres paraîtront à titre posthume. Né à Tilsit (Sovietsk), Bobrowski fait ses études à Kaliningrad. La guerre lui fait découvrir la captivité en Russie, avant un retour à Berlin où il obtient un poste dans une maison d'édition en qualité de lecteur. Romancier et poète, Bobrowski se voit aujourd'hui traduit par Jean-Claude Schneider. Des poèmes qui racontent l'enfance, évoquent les souvenirs, le pays, les amis. Les mythes également. Ceux de son histoire, de ses racines, des ces espaces regroupés autrefois sous le nom de Sarmatie. De longs textes, navigant entre lyrisme et désespoir, entre mélodies et émotions. De la belle poésie, forte et dense, à l'image de l'esprit tourmenté de Bobrowski, disparu bien trop tôt.