et oui... étant enceinte pour la deuxième fois, lire ce livre m'a rassurée car je ne suis pas la seule à éprouver ce qu'éprouve barbara ...
Voili, ça fait du bien de voir que dans la maternité tout n'est pas "MAGNIFIQUE !!" comme diraient tous les magazines ou certaines femmes hypocrites qui sont passées par là...
A recommander !;-)

Ademano - - 46 ans - 9 mars 2012

Et oui c’est difficile d’être mère : c’est un cataclysme auquel on n’est pas préparé, et cela même si vous avez vraiment désiré votre enfant. Comme le disait si bien Simone de Beauvoir : « on ne naît pas femme, on le devient » qu’on peut compléter par « On ne naît pas mère, on le devient ». Avec « Un Heureux Evénement » vous pénétrez dans l’envers du décor car ici on est bien loin des poncifs sur la maternité : la maternité est loin d’être rose.
Eliette Abécassis est sans concession, elle nous parle de la maternité vécue comme un traumatisme, pour elle la maternité n’est rien d’autre que la fin de l’amour. Je suis d’accord avec elle en ce qui concerne le traumatisme et qu’il est fortement conseillé de faire le deuil de sa vie d’avant. Etre mère, outre le fait que vous êtes fort malmenées par vos hormones, que vous devez abdiquer sur un nombre infini de choses : votre liberté, votre sommeil, votre corps déformé, déchiré mais être mère vous offre aussi d’autres compensations et non des moindres, l’amour maternel est un cadeau, un joyau. Oui c’est la fin de l’amour mais c’est la naissance de nouvelles formes d’amour, pour votre enfant et pour votre mari ou compagnon, Je suis bien placée pour le dire je suis trois fois maman et chaque naissance était à chaque fois un peu la même et un peu une autre. C’est clair que la venue d’un enfant peut être vraiment très perturbante pour un couple, mais personnellement j’ai trouvé que l’héroïne Barbara a vraiment baissé les bras très rapidement avant d’essayer de sauver sa relation avec son compagnon.
Je n’ai pas tout aimé dans le livre d’Eliette Abécassis, car même si certains passages sonnent vrais et justes, il y a aussi parfois cette façon d’essayer d’expliquer la maternité par le biais de la philosophie que j’ai trouvé un peu surfaite. Parfois ce livre manque de nuances. J’aurai aussi préféré une fin moins pessimiste et moins ambiguë. Ceci étant dit, le principal mérite de ce petit livre est de déculpabiliser toutes les mères qui ont parfois éprouvé des sentiments semblables.

Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 4 janvier 2012

Même si l'on n'est pas de ceux qui prônent ou défendent la maternité à tout prix, on peut aisément arriver à la conclusion qu'Eliette Abécassis a pas mal exagéré son sujet. On peut ne pas aimer être enceinte, on peut ne pas désirer d'enfant, de là à se comparer à un chien...

C'est entendu, la maternité n'est pas drôle pour toutes les femmes. Mais le tempérament de l'héroïne m'a paru décrédibiliser la maternité mal vécue. Car rien n'est stable dans sa vie. Elle est en désaccord avec sa soeur, avec sa mère, avec sa belle-mère et avec son compagnon (qu'est-ce qu'il subit d'ailleurs celui-là...) Mais en plus, elle m'a semblé égocentrique, narcissique, passive et plaintive, ce que l'on peut difficilement mettre sur le dos des hormones. De surcroît, elle a voulu cet enfant qu'elle ne parvient pas à assumer et à qui elle reproche à la fois tous ses malheurs et auquel elle est très attachée.

Si le personnage de Barbara avait était moins hystérique et moins déséquilibré (si si), le sujet aurait été je crois autrement plus intéressant et aurait suscité davantage d'empathie alors que là, j'ai trouvé Barbara plutôt pathétique.

Miss teigne - - 43 ans - 22 novembre 2011

C'est le deuxième roman que je lit d' Eliette Abécassis, j'ai donc pu découvrir son style d'écriture auparavant.
Mais malgré tout une agréable surprise car je ne m’attendais pas à ce qu'elle nous déballe un tel point de vue de la maternité, elle a un style à part et c'est pour cela que chacun de ses ouvrages je les dévore.

Passionnée08 - - 35 ans - 10 août 2011

Il est vrai qu’au bout du compte, l’histoire peut sembler assez banale; un couple ordinaire est bouleversé par la venue de leur premier enfant. Banal, peut-être... Mais vide? Au contraire. Personnellement, j’ai vraiment aimé l’histoire, mais ce qui m’a le plus interpellée est justement toute la réflexion et les questionnements qui sont soulevés dans ce roman. La maternité, le couple, les rapports de sexe, tout y passe et c’est raconté dans toute la simplicité du quotidien d’un couple ordinaire. La vision de la maternité est effectivement plutôt accablante, mais c’est justement le principal attrait du livre, puisqu’il s’agit d’une facette de la maternité dont on entend rarement parler sans contraintes.

Gabri - - 38 ans - 13 août 2009

J'ai aussi trouvé ce roman un peu vide, avec une histoire qui démarre mais n'accélère pas et reste sur la même ligne droite bordée de quelques rares phrases envoutantes.
"L'important, c'est le temps. Le temps qui s'arrêta, ce jour-là, pour nous. Le temps qui nous fit la révérence de nous oublier, s'inclinant devant le miracle d'une rencontre, de deux cœurs qui se joignent et qui, l'espace d'un instant, ressentent le pouvoir de l'éternité, et de se comprendre en silence."
Une histoire pleine de contradictions : une mère qui voue une profonde bénédiction envers l'allaitement mais n'est pas proche de son enfant, une mère qui tombe dans les bras d'un autre alors qu'elle croit en l'amour fidèle. Le problème, ce n'est pas que ces bouts de vie puissent exister ou non dans la réalité, peu importe, je ne demande pas au roman d'être le pâle reflet du quotidien, mais seulement que cela sonne faux, contrairement peut-être à l'effet que voulait donner Abecassis, celui d'une femme perdue.
Le livre heureusement est court, et finalement ce n'est pas une si grande perte de temps, il y a quand même quelques passages qui sonnent bien.

Elya - Savoie - 34 ans - 4 avril 2009

Personnellement, j'ai adoré ce livre. Etant Maman de 2 grands enfants, je n'ai pas du tout vécu les péripéties de Barbara mais c'est vrai qu'en lisant ce livre, il m'arrivait de sourire suite aux anecdotes racontées avec plus ou moins d'humour (accouchement, montée de lait, nuits très courtes...). Ok tout n'est pas rose dans la grossesse et la maternité en général mais je pense que, hélas, certaines femmes ont dû se reconnaître dans ce récit. Pour toutes celles qui voudraient un enfant, PAS DE SOUCIS, tout peut être magique et plein d'amour donc pas de stress.

Campanule - Orp-Le-Grand - 62 ans - 9 décembre 2008

J'ai pratiquement lu tous les livres d'Eliette Abecassis et franchement c'était bizarre. Je reste complétement sur ma faim et je ne comprends pas ce livre.
Je n'ai pas d'enfant mais là c'est d'une noirceur. Après avoir lu un livre pareil c'est à dégouter d'être une femme, d'être en couple et d'avoir des enfants.
Très décevant.

Mallaig - Montigny les Cormeilles - 48 ans - 20 juillet 2007

J'ai lu d'abord ce livre pour découvrir l'auteur,
ensuite parce que j'étais curieuse de ce qui se cachait derrière ce titre.
J'ai été surprise je l'avoue.
Je m'attendais à plus de sentiments, de liens forts entre la mère et son enfant mais j'y ai ressenti plus de réflexion sur ces rapports. Intéressant néanmoins; on voit la maternité sous un autre angle.

S.J - Brinay (18) - 38 ans - 5 septembre 2006

Ca commence par un ton qu'on prend volontiers pour ironique. On se dit que ce qui commence mal se clôturera bien. Les « piques » et les rebonds font sourire, parfois de manière grinçante.

Et puis la drôlerie dérape vers le sérieux. Du léger, on passe en cours de route à une étoffe de réflexion plus lourde. Ce changement d'optique donne plus d'envergure au récit.

J'ai beaucoup aimé, car ce livre « prend » le lecteur dès le début par son discours qui amuse et va à rebours des idées reçues. Puis il surprend et vous plonge dans la consternation.

...Soupir... Et oui, la vie de couple n'est pas facile... Ca fait un peu redite perpétuelle. Pourtant Eliette Abécassis nous apporte une histoire personnelle, avec son brin de différence.

Magdalili - Bordeaux - 40 ans - 7 juillet 2006

Ce livre est a prendre pour ce qu'il est : un témoignage des façons contemporaines d'aborder la maternité...
La déception vient peut-être du fait que l'on s'attend à rentrer dans un roman, une fiction écrite pour dépasser et transcender la maternité, nous sommes confronté à un témoignage assez intime et personnel de la maternité.

Gabriele - - 50 ans - 1 mars 2006

mon mari m'a offert ce livre après la naissance de mon premier enfant. j'ai vécu un gros baby-blues et je pensais me retrouver dans ce livre et partager des émotions semblables et ... profondes avec l'auteur. Mais quelle déception....
on a l'impression que ce livre a été écrit en quelques heures, il est baclé et vide de sens à mon goût.. on le referme en étant complètement sur notre faim... mais que veut dire Eliette Abécassis ? quel est son message ? son témoignage est vide et même parfois il semble exagéré.
La maternité est un passage compliqué mais pas à ce point sinistre et laid... Je trouve qu'elle dégrade l'image de la mère et de l'épouse et je doute que ce soit son histoire. Cela semble tellement froid et triste.
ce livre ne m'a rien apporté, juste de la déception ( perte de temps et d'argent )

Janou - - 48 ans - 12 décembre 2005

Un livre d'une platitude extrême qui donne l'impression de perdre son temps. J'en entendais tellement parler de cet auteur que j'ai fini par tomber dans le piège (comme j'avais bêtement fait avec Galvada) et me procurer son dernier opus, seulement voilà je ne comprends vraiment pas ce que vous pouvez apprécier dans cette écriture si brouillonne, si factice, au service d'une histoire vide, insipide...

Doane - - 49 ans - 5 décembre 2005

ce bouquin raconte toute la complexité à être mère, femme, épouse et amante... comment trouver une place, sa nouvelle place dans la FAMILLE née des cendres du couple? comment trouver sa place en tant que femme dans la société? qu'est-ce que veut dire "être une femme" aujourd'hui?

"est-ce donc obéir aux normes sociales prônant la minceur anorexique qui vise à faire disparaître la femme sous la fille, ou est-ce la plénitude épanouie de la femme qui a donné la vie, la femme qui allaite et que la religion exalta sous le nom de Marie? Cette femme sacralisée que les hommes adorent mais qu'ils ne désirent pas? Ou est-ce la femme libérée qui travaille et assume sa vie en talons plats et cheveux courts mais qui n'a pas d'enfant?" (page 142)

Rachel - grenoble - 46 ans - 5 décembre 2005