Tropique du cancer a fait connaître Henry Miller.

Ce roman autobiographique témoigne d'une verve incroyable, alliant une alchimie complexe de lyrisme, de cynisme, d'humour, de misère, de sexe, de crudité et de réalisme, c'est en cela que c'est une oeuvre attachante et que toute personne aimant lire devrait avoir dans sa bibliothèque.

Bilo - - 58 ans - 25 mai 2011

Dans ce roman autobiographique, Henry Miller se livre sans aucune retenue ni aucune pudeur et nous donne une image peu glorieuse de la société Parisienne du début des années 30 dans laquelle il vit sa vie de vagabond uniquement dirigé par la nourriture, le sexe, l'alcool et l'écriture.

Peu attiré par le genre, je me suis quand même laissé tenter par la réputation de ce livre que je n'ai pas vraiment apprécié. S'il est difficile de ne pas reconnaitre la force de l'écriture, la violence, l'obscénité et le manque de cohérence m'ont rapidement lassé, et je l'ai terminé plus par devoir que par plaisir.

Frankgth - - 54 ans - 22 juillet 2010

Premier volet d'une trilogie ( suivront "Printemps noir" et "Tropique du Capricorne" ) "Tropique du Cancer" narre les déboires en France, Paris surtout, du naufragé Miller venu s'échouer là après une vie de dèche aux Etats-Unis.

Cru et désordonné, il nous raconte sa vie telle qu'elle lui vient en se foutant royalement de toute structure, même de temps. Le passé se mêle avec le présent, et l'histoire se construit peu à peu sous nos yeux en attirant à elle des souvenirs qui s'y scotchent, s'amassant et s'agglutinant pour se lire à un train d'enfer. Les mots ne courent pas, ils volent ! Ils sont tels des mouches : bourdonnants, filants, parfois agaçants -Miller n'épargne pas le lecteur- toujours insaisissables. L'auteur nous jette à la face une tranche de sa vie, croûte qu'il gratte pour tout en laisser dégouliner. Autopsie à vif. Brut. Des confessions sans concession. Les dessous de la bohème : splendeur et décrépitude. Et un style ! Inventif. Il écrit comme il aime, comme il saigne, comme il vit.

Immense.

Oburoni - Waltham Cross - 41 ans - 14 août 2009

Dur, cru, limite porno, ce roman est assurément le meilleur de Miller, et un livre essentiel à toute bibliothèque qui se respecte (et ça se respecte, une bibliothèque !).

Bookivore - MENUCOURT - 41 ans - 29 mars 2008

J'avais lu les éloges sur ce livre et c'est avec joie que je m'y suis attaquée. Par contre, j'ai eue du mal à entrer dans l'action (si action il y a) et je me suis emmerdée plus d'une fois. Peut-être bien que je n'ai rien compris...

Janiejones - Montmagny - 38 ans - 14 mai 2007

j'ai simplement lu le tiers de ce livre en 2 jours mais j'aimerais en crier toute la beauté. Plongée intimiste dans la vie d'un écrivain attachant et repoussant, Tropique dans son style rappelle fondamentalement Céline par le rythme imprégné par Miller, par les caractéristiques de sa description de Paris, de la solitude ou de la déchéance tantôt salvatrice tantôt lubrique. Livre passionnant, Miller nous procure ce que doit nous procurer une oeuvre artistique, l'émotion! amis de l'émotion transcendante, précipitez-vous sur cette oeuvre car elle va vous toucher au plus profond de votre esprit, de votre coeur, de votre âme.

LFC - - 38 ans - 11 juillet 2005

Il est tout à fait compréhensible d'avoir détesté ce roman, dans la mesure où l'on n'est pas prêt à se taper Miller, ou encore dans la mesure où l'on aura lu ce livre comme un roman, voir, comme un livre normal.

Miller n'écrit ou ne parle jamais de roman, mais bien de LIVRES, de ce ramassis de mots, de pensées et d'histoires cochonnes qui rappellent étrangement la vie...

Miller écrivait comme il a vécu, à fond, passionnément, comme un glouton, un gars qui n'a pas mangé depuis trois jours qu'on laisse aller libre dans un buffet. Ça va vite, ça tourbillonne et on ne sait pas toujours où on s'en va, mais ça coule toujours, les mots, quels qu'ils soient, goûtent toujours bon, et pour peu qu'on veuille s'y investir, Miller nous entraîne dans une virée pas possible, une expérience de lecture fascinante et déroutante. Ça sent la passion, ça sent le bout de souffle, la vie sur la corde raide et plus que tout, le désir de liberté totale et absolue, même si l'on doit en souffrir.

Pour tout ça, on lui pardonnera ces petits écarts où il s'envole un peu trop loin, mais c'est quand même jamais aussi pire que dans "Plexus".

Grass - montréal - 46 ans - 27 avril 2005

Je me demande ce qui m'a pris en achetant ce bouquin, que j'ai eu du mal à finir. Franchement, je l'ai lu il y a moins de 3 ans, et il ne me laisse aucune impression positive, si ce n'est qu'il donne une belle description du Paris des années 30. Les états d'âme de l'écrivain américain, ses virées alcooliques, ses aventures dans les maisons closes, ses magouilles pour gagner de l'argent n'ont présenté pour moi aucun intérêt. De plus le style est familier, voir vulgaire, en un mot comme en cent : Chiant

Fane - Nancy - 46 ans - 2 juin 2003

J'ai lu ce livre il y déjà quelques années. L'impression qui me reste est de l'avoir parcouru sans y avoir trouvé le moindre intérêt.
Je n'avais aucune sympathie pour ses personnages et même parfois du dégoût. Je ne me souviens plus vraiment des péripéties de Miller, mais il me reste le souvenir d'un récit où l'alcool était roi. Peut-être étais je trop jeune pour le lire ? En tous cas, je n'ai trouvé dans ce livre aucun intérêt du point de vue littéraire, intellectuel, et encore moins de plaisir à sa lecture.

Tophiv - Reignier (Fr) - 48 ans - 31 janvier 2002