4 garçons dans la nuit
de Val McDermid

critiqué par Maroni, le 11 novembre 2005
( - 65 ans)


La note:  étoiles
Un très bon polar écossais
Dans une petite ville universitaire d’Ecosse, en 1978, quatre étudiants (Ziggy, Gilly, Weird et Mondo) rentrent chez eux par une nuit d’hiver. Ils ont bu plus que de raison et découvrent en chemin le corps de Rosie, la jolie barmaid qui vient d’être poignardée. Très vite ils seront davantage traités comme des suspects que comme des témoins présents par hasard sur les lieux d’un crime. Rien ne pourra jamais être prouvé contre l’un ou l’autre d’entre eux, mais le doute s’insinuera et même leur belle amitié s’en trouvera affectée. D’ailleurs, sont-ils en définitive aussi innocents qu’ils le proclament ? N’ont-ils vraiment rien à cacher, collectivement comme individuellement ?
Trente ans plus tard, les quatre amis ont fait leur vie chacun de leur côté. Mais, à la faveur des nouvelles techniques d’analyse de l’ADN, l’enquête est réouverte. Dès lors, le drame initial va connaître des rebondissements mortels, jusqu’au fin mot de l’énigme…
Pour reprendre une phrase de la 4e de couverture : « un roman très noir où le mal, même s’il ne triomphe pas, laisse des traces indélébiles ». A mon sens, un excellent polar qui met en scène des personnages crédibles à la psychologie complexe, et dont l’intrigue tout à fait maîtrisée tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page. Une lecture idéale pour un week-end pluvieux.
"Un pour tous, tous pour un" 10 étoiles

1978. Quatre étudiants rentrent d'une soirée bien arrosée quand ils découvrent le cadavre de Rosie Duff, jeune serveuse d'un bar qu'ils fréquentent régulièrement. En pleine nuit, dans la neige de décembre, il n'y a personne dans les rues. Les quatre amis sont donc les premiers suspects. Et aussi en première ligne de la vengeance des frères de Rosie, mauvais garçons mais bons frères. Ce drame mettra leur amitié à rude épreuve.

2003. Un service de police chargé de rouvrir les affaires classées non élucidées vient d'être créé. L'affaire Rosie Duff ressort. Et 25 ans après, elle va réserver de nombreux et inattendus rebondissements.
A noter les « débuts » de Karen Pirie et du beau sergent Phil Parhatka dans ce service, que l'on retrouve dans un autre titre de l'auteure: « Sans laisser de traces »

Impossible d'en raconter plus malgré ses 450 pages.
Val Mc Dermid maîtrise parfaitement son roman. Du début à la fin, on est pris et surpris, attaché à ce groupe d'amis, partageant leurs doutes et leurs angoisses. Il m'a fallu attendre les deux tiers du livre pour commencer à avoir une idée de l'identité du tueur... et encore m'étais-je fourvoyé sur bien des choses. Et je partage tout à fait l'avis de Maroni: un roman policier impeccable idéal pour un week-end pluvieux!

Marvic - Normandie - 66 ans - 10 février 2013