La colère de Dieu
de John Fante

critiqué par Sibylline, le 27 octobre 2005
(Normandie - 73 ans)


La note:  étoiles
Extraits
Ainsi qu’Eireann 32 m’a permis de le vérifier (merci à lui), cet ouvrage «large vision» que j’étais si contente d’avoir déniché dans un vide grenier parce que le titre était inconnu au bataillon, n’est pas un nouveau livre, mais une sélection de 6 nouvelles, normalement publiées dans le recueil «Le vin de la jeunesse».
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=7826
Si bien que, pour dire les choses clairement, cette fiche de lecture est pratiquement un doublon (Pardon Tistou) si ce n’est que la présence ou non de certaines nouvelles dans un recueil peut changer assez fortement son ambiance générale et que cette « Colère de dieu » n’est justement pas présentée comme un recueil incomplet. Ce qui prête à confusion.
Les six nouvelles que l’on trouve dans celui-ci sont : «Un enlèvement dans la famille», «Poseur de briques dans la neige», «La chanson loufoque de ma mère», «La route de l’enfer», «L’un de nous» et «La colère de dieu».
Les nouvelles en question sont des souvenirs d’enfance de John Fante, qui nous parlent de ce que pouvait être la vie d’un gosse italien, fils de maçon, aux Etats-Unis à cette époque là.
Fante, Forlani, Cavanna… c’est marrant, ces mômes ritals qui ont vécu des choses si voisines à des milliers de kilomètres. Mais l’univers de Fante semble tout de même un peu plus âpre. Et , en tant que femme, je dois dire que j’ai été sensible à la condition de la mère, si peu considérée et si peu libre. Ca non plus, on ne le trouvait pas chez Forlani ou Cavanna.
Mais je pense vraiment qu’il est préférable d’aller goûter directement au vin de la jeunesse, si l’on veut savoir ce que l’auteur a écrit sur son enfance.
Donc, seulement deux étoiles, non pour la qualité du texte de Fante, mais pour le fait que ce recueil soit un extrait, ce que je n’ai pas vu indiqué clairement sur ce livre.