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Je les regarde, elles sont là. Posées sur mon livre. Au repos.
Elles ont cent ans. Je n’en reviens pas. Comment peuvent-elles être si vieilles ? Le suis-je également ? Quelques veines ressortent, quelques tendons. Quelques toutes petites taches rousses se sont installées aussi. Et moi qui aime les taches de rousseurs, celles-là, les seules que j’aie, me déplaisent. Je ne les ai pas vues arriver. Je ne les regarde pas si souvent, mes mains. Pourquoi le ferais-je ?
Quand j’étais jeune, elles étaient belles. Fines, élégantes, avec de longs doigts et de jolis ongles bien dessinés. Je n’en avais aucun mérite, mais ça me faisait bien plaisir quand même. J’aimais bien les voir, mais les regarder… j’avais d’autres occupations. Ensuite, elles sont devenues quelconques et j’ai cessé de leur accorder mon attention. Et maintenant voilà… Voilà où nous en sommes. Je viens de les découvrir en fait, et ces deux mains là sont les miennes. Si on les photographiait et si l’on pouvait remonter montrer cette photo à celle que j’étais à 20 ans… Elle aurait peur. Très, je crois. Et elle n’y gagnerait rien. Non. C’est bien qu’elle n’ait pas su. Pas cru, les mémères dans la cinquantaine qui lui disaient « Moi aussi, à 30 ans, je pesais 50kg ». Les vieilles qui disaient qu’elles avaient été jeunes. C’est bien comme ça. Je ne leur dirai rien.
Elles disent cela, mes mains. Elles sont là, devant moi, et pour une fois, elles ne font rien. Elles en ont fait pourtant. Comme toutes les mains sans doute. Elles en ont fait plus qu’elles auraient voulu, et parfois moins aussi. Elles ont des regrets et des remords, des plaisirs et des douleurs, des fiertés et des hontes. Elles ont travaillé, caressé tout comme elles se sont battues. Elles ont lavé, cuisiné, soigné, porté, écrit, lu, bercé, ouvert, fermé, rangé, jeté, ramassé, semé, récolté, détruit, déchiré, réparé, cloué, collé, repassé, plié, épluché, rincé, jardiné, creusé, rempli, brodé, cousu, tricoté, scié, copié, inventé, frappé, donné et pris. Peut-être qu’elles se souviennent de tout et que cela remonte, par petits bouts, quand on ne s’y attend pas. C’est cela la mémoire. Je veux dire, les mains.
Elles sont là, devant moi, et pour une fois, je les regarde.
Mais comme elles sont vieilles, vraiment ! Je n’en reviens pas. Même les ongles ont trouvé le moyen de vieillir! Peut-être essaient-elles de me dire quelque chose que je n’ai pas encore compris. Que je n’ai plus vingt ans, ni trente, ni même quarante bon sang! Et qu’elles ne sont plus de taille à faire autant qu’elles ont déjà fait. Ou que bientôt, elles ne seront plus aussi adroites. Cela je le savais. Ce n’était pas la peine d’afficher ainsi leur sénilité. Alors, peut-être qu’elles essaient de me dire autre chose encore. Qu’elles ne sont pas seules à être aussi vieilles. Peut-être qu’elles se mettent là, devant moi, pour que je les voie, pour que je le voie.
Mais c’est une erreur. Quels que soient mes mains, mon visage ou mon dos, cela ne me renseigne pas sur l’état de mon esprit qui, lui aussi, pourtant vieillit, je le sais. Mais, contrairement à celui du corps, le vieillissement de l’esprit apporte d’un côté quand il enlève de l’autre. Y a-t-il un moment où cela ne contrebalance plus ? Oui, sûrement. Quand ? Nul ne le sait. Je verrai bien.
Et puis un jour, elles me diront : «C’est fini».
Le comprendrai-je ?
PORTRAIT DE MAINS
Elles ont cent ans. Je n’en reviens pas. Comment peuvent-elles être si vieilles ? Le suis-je également ? Quelques veines ressortent, quelques tendons. Quelques toutes petites taches rousses se sont installées aussi. Et moi qui aime les taches de rousseurs, celles-là, les seules que j’aie, me déplaisent. Je ne les ai pas vues arriver. Je ne les regarde pas si souvent, mes mains. Pourquoi le ferais-je ?
Quand j’étais jeune, elles étaient belles. Fines, élégantes, avec de longs doigts et de jolis ongles bien dessinés. Je n’en avais aucun mérite, mais ça me faisait bien plaisir quand même. J’aimais bien les voir, mais les regarder… j’avais d’autres occupations. Ensuite, elles sont devenues quelconques et j’ai cessé de leur accorder mon attention. Et maintenant voilà… Voilà où nous en sommes. Je viens de les découvrir en fait, et ces deux mains là sont les miennes. Si on les photographiait et si l’on pouvait remonter montrer cette photo à celle que j’étais à 20 ans… Elle aurait peur. Très, je crois. Et elle n’y gagnerait rien. Non. C’est bien qu’elle n’ait pas su. Pas cru, les mémères dans la cinquantaine qui lui disaient « Moi aussi, à 30 ans, je pesais 50kg ». Les vieilles qui disaient qu’elles avaient été jeunes. C’est bien comme ça. Je ne leur dirai rien.
Elles disent cela, mes mains. Elles sont là, devant moi, et pour une fois, elles ne font rien. Elles en ont fait pourtant. Comme toutes les mains sans doute. Elles en ont fait plus qu’elles auraient voulu, et parfois moins aussi. Elles ont des regrets et des remords, des plaisirs et des douleurs, des fiertés et des hontes. Elles ont travaillé, caressé tout comme elles se sont battues. Elles ont lavé, cuisiné, soigné, porté, écrit, lu, bercé, ouvert, fermé, rangé, jeté, ramassé, semé, récolté, détruit, déchiré, réparé, cloué, collé, repassé, plié, épluché, rincé, jardiné, creusé, rempli, brodé, cousu, tricoté, scié, copié, inventé, frappé, donné et pris. Peut-être qu’elles se souviennent de tout et que cela remonte, par petits bouts, quand on ne s’y attend pas. C’est cela la mémoire. Je veux dire, les mains.
Elles sont là, devant moi, et pour une fois, je les regarde.
Mais comme elles sont vieilles, vraiment ! Je n’en reviens pas. Même les ongles ont trouvé le moyen de vieillir! Peut-être essaient-elles de me dire quelque chose que je n’ai pas encore compris. Que je n’ai plus vingt ans, ni trente, ni même quarante bon sang! Et qu’elles ne sont plus de taille à faire autant qu’elles ont déjà fait. Ou que bientôt, elles ne seront plus aussi adroites. Cela je le savais. Ce n’était pas la peine d’afficher ainsi leur sénilité. Alors, peut-être qu’elles essaient de me dire autre chose encore. Qu’elles ne sont pas seules à être aussi vieilles. Peut-être qu’elles se mettent là, devant moi, pour que je les voie, pour que je le voie.
Mais c’est une erreur. Quels que soient mes mains, mon visage ou mon dos, cela ne me renseigne pas sur l’état de mon esprit qui, lui aussi, pourtant vieillit, je le sais. Mais, contrairement à celui du corps, le vieillissement de l’esprit apporte d’un côté quand il enlève de l’autre. Y a-t-il un moment où cela ne contrebalance plus ? Oui, sûrement. Quand ? Nul ne le sait. Je verrai bien.
Et puis un jour, elles me diront : «C’est fini».
Le comprendrai-je ?
PORTRAIT DE MAINS
Portrait demain, portrait de mains, portrait d'aujourd'hui sur hier oui.... ;-)
Très délicat Sib, un portrait raffiné, lucide, nostalgique.
Une belle peinture en même temps qu'un joli témoignage sur la mémoire du temps et ce qu'on en voit à quelques années d'intervalle.
J'ai beaucoup aimé, merci pour ce texte auquel je penserai, j'en suis sûr, chaque fois que je regarderai mes mains...
Très délicat Sib, un portrait raffiné, lucide, nostalgique.
Une belle peinture en même temps qu'un joli témoignage sur la mémoire du temps et ce qu'on en voit à quelques années d'intervalle.
J'ai beaucoup aimé, merci pour ce texte auquel je penserai, j'en suis sûr, chaque fois que je regarderai mes mains...
Beau dialogue intérieur de mains à leur maîtresse et réciproquement.
Beau monologue également d'un être qui se sait, qui se voit vieillir. J'aime bien la différence faite entre le vieillissement du corps et celui de l'esprit. Le corps qui perd, de toutes façons, l'esprit qui peut gagner autre chose pendant qu'il perd d'un côté. Et pendant combien de temps ?
L'âge aide sûrement à comprendre les interrogations que tu nous balances Sibylline. En tous cas, je me sens particulièrement apte à les comprendre. Pfffh ! (soupir).
Sacrée Sib qui nous ferait passer de la fiction pour du vécu ! Ah là là !
Beau monologue également d'un être qui se sait, qui se voit vieillir. J'aime bien la différence faite entre le vieillissement du corps et celui de l'esprit. Le corps qui perd, de toutes façons, l'esprit qui peut gagner autre chose pendant qu'il perd d'un côté. Et pendant combien de temps ?
L'âge aide sûrement à comprendre les interrogations que tu nous balances Sibylline. En tous cas, je me sens particulièrement apte à les comprendre. Pfffh ! (soupir).
Sacrée Sib qui nous ferait passer de la fiction pour du vécu ! Ah là là !
Portrait demain – Portrait de mains !
C'est bien trouvé, ça, Sibylline !
C'est un beau texte plein de lucidité et de philosophie sur ce fichu temps-qui-passe.
Et qui passe toujours beaucoup trop vite et sans qu'on ne le voit passer !
J'aime bien ce retour en arrière : cette évocation des belles mains de quand on avait vingt ans ! Et que les vieux vous disent : moi aussi .. ..
Heureusement, ton texte n'a rien d'affligeant, simplement il constate et il raconte. Et c'est très bien dit, c'est un très beau texte !
C'est bien trouvé, ça, Sibylline !
C'est un beau texte plein de lucidité et de philosophie sur ce fichu temps-qui-passe.
Et qui passe toujours beaucoup trop vite et sans qu'on ne le voit passer !
J'aime bien ce retour en arrière : cette évocation des belles mains de quand on avait vingt ans ! Et que les vieux vous disent : moi aussi .. ..
Heureusement, ton texte n'a rien d'affligeant, simplement il constate et il raconte. Et c'est très bien dit, c'est un très beau texte !
Ton texte Sib, je l'ai trouvé bien écrit mais il y a quelque chose qui me gêne sur le plan de la réflexion.
Comment dire? Qu'est-ce que la beauté? Est-ce que tout ce qui est beau est nécessairement lisse?
Le temps, l'usure, la vie retranchent-t-il de la beauté ou en ajoutent-ils?
Bon, le relisant , je pense que cette réflexion est présente, sous-jacente dans ton texte... mais, j'ai aussi lu celui de Bolcho et je me disais... vieillir n'est pas que ça, non. Vieilir n'est pas que réduction, disparition progressive, non.
Comment dire? Qu'est-ce que la beauté? Est-ce que tout ce qui est beau est nécessairement lisse?
Le temps, l'usure, la vie retranchent-t-il de la beauté ou en ajoutent-ils?
Bon, le relisant , je pense que cette réflexion est présente, sous-jacente dans ton texte... mais, j'ai aussi lu celui de Bolcho et je me disais... vieillir n'est pas que ça, non. Vieilir n'est pas que réduction, disparition progressive, non.
Certes, Kilis. Mais ce texte ne parle pas de ce qui est beau ou non, il parle du temps qui passe.
Pour SJB: Tu l'as bien senti: ce n'est ni triste ni gai. C'est comme ça, et c'est tout.
Pour Tistou, 2 mots: vil flatteur! ;-))
Pour tous trois, merci de m'avoir lue ;-)))
A +, je suis encore! débordée aujourd'hui
Pour SJB: Tu l'as bien senti: ce n'est ni triste ni gai. C'est comme ça, et c'est tout.
Pour Tistou, 2 mots: vil flatteur! ;-))
Pour tous trois, merci de m'avoir lue ;-)))
A +, je suis encore! débordée aujourd'hui
Pour tous trois, merci de m'avoir lue ;-)))et moi je dois être transparent... j'avais pas remarqué.
:-(((((
TOUTES MES EXCUSES MENTOR
Surtout que c'est toi qui avait répondu le + vite! Je suis désolée. Je ne sais pas comment j'ai fait mon compte, j'ai effectivement cru que c'était mon texte qui était au dessus du post de Tistou. Là, s'il y avait un smiley qui rougit de honte, je le mettrais, mais il n'y en a pas et tu es obligé de te l'imaginer tout seul.
Surtout que ton commentaire est vachement sympa. Tu es encore à l'âge où on regarde ses mains avec satisfaction . En tout cas, dis toi bien qu'elles ne seront jamais mieux( sauf si j'ai la malchance que tu aies pile maintenant, une crise d'eczéma, mais là, je m'égare). Dis toi bien la même chose pour tout le reste de ton physique et profites-en au mieux. (J'ai dit au mieux, pas au maximum, tu noteras;-))
Et excuse moi encore, tu n'es sûrement pas transparent.
Surtout que c'est toi qui avait répondu le + vite! Je suis désolée. Je ne sais pas comment j'ai fait mon compte, j'ai effectivement cru que c'était mon texte qui était au dessus du post de Tistou. Là, s'il y avait un smiley qui rougit de honte, je le mettrais, mais il n'y en a pas et tu es obligé de te l'imaginer tout seul.
Surtout que ton commentaire est vachement sympa. Tu es encore à l'âge où on regarde ses mains avec satisfaction . En tout cas, dis toi bien qu'elles ne seront jamais mieux( sauf si j'ai la malchance que tu aies pile maintenant, une crise d'eczéma, mais là, je m'égare). Dis toi bien la même chose pour tout le reste de ton physique et profites-en au mieux. (J'ai dit au mieux, pas au maximum, tu noteras;-))
Et excuse moi encore, tu n'es sûrement pas transparent.
"Toi qui avais" (ça ne s'arrange pas ) ;-((
Sibylline,
Ton texte me touche et me va droit au coeur. Nous sommes à peu près du même âge et je ressens exactement la même chose en regardant mes mains. Les petites taches rousses... On les appelle "clous de cercueil" alors, tu peux imaginer comme je ne les aime pas trop !!!! Tu m'a vraiment remuée avec ce sujet... Tout en lisant, je sentais un creux à l'estomac...
Ton texte me touche et me va droit au coeur. Nous sommes à peu près du même âge et je ressens exactement la même chose en regardant mes mains. Les petites taches rousses... On les appelle "clous de cercueil" alors, tu peux imaginer comme je ne les aime pas trop !!!! Tu m'a vraiment remuée avec ce sujet... Tout en lisant, je sentais un creux à l'estomac...
Les petites taches rousses... On les appelle "clous de cercueil"Ouh, c'est moche, je préfère l'expression que je connais: "tâches de vieillesse", tout simplement
;-)
Ce texte est bien écrit. Il n'est en effet ni triste ni gai. Il raconte quelque chose. Un événement somme toute assez banal, classique, qui peut arriver tôt ou tard à chacun de nous. En soi, c'est bien, voire bon, car c'est linéaire comme le temps qui passe et c'est de cela qu'il est question, ce temps qui passe et qu'on n'arrête pas.
Jusque là, tout va bien pour moi. C'est juste la fin qui m'ennuie. Même si elle est évidente de vérité, cette conclusion me paraît tellement bateau. Evidemment qu'on peut être vieux dehors et jeune dedans mais bon, on l'entend tellement souvent cela. Est-ce suffisant pour atténuer le poids des ans? Je n'en suis pas sûre. Cela me fait le même effet que lorsque j'entends "Un de perdu, dix de retrouvés". Les généralités ne font pas les cas particuliers.
dans le cas présent, ce n'est pas ton écriture qui est en cause Sib, tu n'as rien à voir là-dedans, c'est lié à cette conclusion que j'entends si souvent...
Jusque là, tout va bien pour moi. C'est juste la fin qui m'ennuie. Même si elle est évidente de vérité, cette conclusion me paraît tellement bateau. Evidemment qu'on peut être vieux dehors et jeune dedans mais bon, on l'entend tellement souvent cela. Est-ce suffisant pour atténuer le poids des ans? Je n'en suis pas sûre. Cela me fait le même effet que lorsque j'entends "Un de perdu, dix de retrouvés". Les généralités ne font pas les cas particuliers.
dans le cas présent, ce n'est pas ton écriture qui est en cause Sib, tu n'as rien à voir là-dedans, c'est lié à cette conclusion que j'entends si souvent...
Ouch, Sib, c’est très très beau ce texte. Moi, je me le prends en pleine poire ; faut croire que je ne suis pas insensible à la question soulevée.
Effectivement, il va être bien difficile de voir ces crapules qui courent sur le clavier en racontant leur passé. Maintenant, il suffit peut-être de se dire qu’elles ont encore bien des joies devant elles : frotter les rhumatismes qui viennent par exemple… (faites comme s’il y avait un smiley).
Encore une fois, chapeau Sib : c’est un bijou d’un bout à l’autre. Lucidité, dignité, classe quoi.
Je suis jaloux de Tistou qui a su terminer son commentaire de la plus belle des façons.
Effectivement, il va être bien difficile de voir ces crapules qui courent sur le clavier en racontant leur passé. Maintenant, il suffit peut-être de se dire qu’elles ont encore bien des joies devant elles : frotter les rhumatismes qui viennent par exemple… (faites comme s’il y avait un smiley).
Encore une fois, chapeau Sib : c’est un bijou d’un bout à l’autre. Lucidité, dignité, classe quoi.
Je suis jaloux de Tistou qui a su terminer son commentaire de la plus belle des façons.
Justement Sahkti, je suis bien d'accord avec toi . Moi aussi, je soupire de lassitude quand j'entends des vieux dire qu'ils sont aussi jeunes que ceux qui ont 20 ans et c'est ce que ce texte dit : que l'on vieillit, et que l'esprit vieillit aussi. Il change, il mûrit puis il vieillit. Si tu me permets de m'auto-citer : "Y a-t-il un moment où cela ne contrebalance plus ? Oui, sûrement"
Maintenant, ton commentaire me donne à penser que je n'ai pas assez appuyé le propos. Quand j'enchaîne en disant "quand?", si je pouvais corriger ce texte je dirais en réponse "Ca a déjà commencé" ou quelque chose dans cet esprit. Il faut que j'accentue la fin.
Merci beaucoup de ton avis très intéressant puisqu'il amène des corrections.
Le tien aussi Mentor ;-)))
Merci Dirlandaise pour ta lecture, mais il faut dénouer cet estomac. Le mien ne se noue pas et je n'ai pas voulu transmettre d'angoisse de ce type. ;-))
Bolcho 2 mots: vil flatteur! ;-)) et en plus, tes compliments me flattent beaucoup
Maintenant, ton commentaire me donne à penser que je n'ai pas assez appuyé le propos. Quand j'enchaîne en disant "quand?", si je pouvais corriger ce texte je dirais en réponse "Ca a déjà commencé" ou quelque chose dans cet esprit. Il faut que j'accentue la fin.
Merci beaucoup de ton avis très intéressant puisqu'il amène des corrections.
Le tien aussi Mentor ;-)))
Merci Dirlandaise pour ta lecture, mais il faut dénouer cet estomac. Le mien ne se noue pas et je n'ai pas voulu transmettre d'angoisse de ce type. ;-))
Bolcho 2 mots: vil flatteur! ;-)) et en plus, tes compliments me flattent beaucoup
Merci beaucoup de ton avis très intéressant puisqu'il amène des corrections.Mon commentaire n'amènera aucune correction, lui. Mais au moins, merci Sib de m'avoir vu passer...
Le tien aussi Mentor ;-)))
;-)))
Moi je trouve que c'est un très beau texte, passons le jeu de mots que j'adore, et qui est trés bien trouvé ;0)
C'est une belle réfléxion, et je trouve ça trés original de se servir des mains pour le dire, d'énumérer tout ce qu'elles ont fait, de s'en servir comme métaphore pour dire soi, pour dire le temps, pour dire la vie.
De plus c'est bien écrit, et j'aime, c'est une bonne idée ce portrait de mains.
C'est une belle réfléxion, et je trouve ça trés original de se servir des mains pour le dire, d'énumérer tout ce qu'elles ont fait, de s'en servir comme métaphore pour dire soi, pour dire le temps, pour dire la vie.
De plus c'est bien écrit, et j'aime, c'est une bonne idée ce portrait de mains.
Un joli texte oui. Tu associes les mains à la mémoire d'une manière originale. De plus c'est bien écrit et agréable à lire.
C'est un très très beau texte, ni gai ni triste, mais lucide et serein...
J'arrive bien tard, et je n'ai pas grand chose à ajouter aux commentaires précédents, même si je suis un peu étonnée par la réflexion de Sahkti sur la conclusion du texte qui serait "vieux dehors, jeune dedans", une conclusion que pour ma part et à tort ou à raison, je n'ai perçue que comme le constat du fait qu'on évolue mentalement, moralement, affectivement, spirituellement... Une évolution qui n'est en soi ni bonne ni mauvaise. Elle est, tout simplement comme le vieillissement du corps...
J'arrive bien tard, et je n'ai pas grand chose à ajouter aux commentaires précédents, même si je suis un peu étonnée par la réflexion de Sahkti sur la conclusion du texte qui serait "vieux dehors, jeune dedans", une conclusion que pour ma part et à tort ou à raison, je n'ai perçue que comme le constat du fait qu'on évolue mentalement, moralement, affectivement, spirituellement... Une évolution qui n'est en soi ni bonne ni mauvaise. Elle est, tout simplement comme le vieillissement du corps...
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