Je n'ai lue Kourkov et Boulgakov (j'ai toujours considéré ce dernier comme un écrivain russe !), et un recueil de nouvelles : "Nouvelles d'Ukraine", éd. Magellan & Cie, 2012 : 6 nouvelles dont une de Kourkov !
Dans la même collection, des nouvelles de 45 pays ou régions.
Dans la même collection, des nouvelles de 45 pays ou régions.
L'auteur du célèbre roman soviétique, que j'ai lu quand j'étais jeune, "Et l'acier fut trempé", est catalogué dans les écrivains ukrainiens par wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/…
Boulgakov (j'ai toujours considéré ce dernier comme un écrivain russe !),Je ne crois pas, tu sais Cyclo. En tous cas sa Garde Blanche se passe en Ukraine.
Boulgakov (j'ai toujours considéré ce dernier comme un écrivain russe !),
Je ne crois pas, tu sais Cyclo. En tous cas sa Garde Blanche se passe en Ukraine.
Mikhaïl Boulgakov était russe mais il est né et a grandi à Kiev ... il fait partie de cette masse de gens de là-bas qui ont cette double culture russo-ukrainienne, ce qui rend le conflit actuel encore plus absurde !
Je trouve que l'on parle un peu vite de double-culture.
L'Ukraine est un pays jeune. Elle ne se réclame pas d'une double culture, mais bien d'une authentique culture ukrainienne et cherche à gommer dans la mesure du possible son passé russe, pour prouver son droit d'exister. C'est ce que lui a souvent reproché Soljenitsyne, qui s'est beaucoup intéressé à l'Ukraine dans sa vie.
Et c'est justement parce que les auteurs ukrainiens (Boulgakov, Gogol...) ont en fait participé à la renommée mondiale de la littérature russe que les séparatistes pro-russes (et Poutine évidemment) voient l'Ukraine comme une partie de la Russie. Si je ne me trompe, Kourkov écrit en russe également. Gogol et Boulgakov ont maintes fois écrit en russe des histoires se déroulant en Ukraine : preuve que l'Ukraine est russe, pensent-ils. Gogol parle des Cosaques dans "Taras Boulba", mais précisément leur combat contre l'occupation polonaise, cette occupation qui valut l'irréparable séparation de la Petite-Russie d'avec la Grande Russie.
Sans prendre partie sur ces "récits nationaux" qui s'affrontent et construisent les soubassements des deux pays en guerre, il est bon de cerner les enjeux politiques qui existent... dans la littérature et dans la langue.
Je rappelle que les langues ont une place considérable dans la construction des Etats : l'Allemagne en est un exemple fameux.
A trop parler d'une double culture, on oublie que l'Ukraine est un pays en guerre civile, depuis 2014, et en soupçon perpétuel de fraude électorale, depuis 1991 (car les deux parties se suspectent l'une l'autre). Sa double culture, pour l'instant, c'est ce qui CAUSE la guerre civile, et non pas ce qui la rend absurde.
Soutenir l'Ukraine est une initiative intéressante et souhaitable. Actuellement il y a des Ukrainiens qui meurent pour expliquer à Poutine que l'Ukraine est culturellement distincte de la Russie et qu'elle doit exister par elle-même. Je pense qu'il serait donc plus logique de mettre en valeur des écrivains ukrainophones.
L'Ukraine est un pays jeune. Elle ne se réclame pas d'une double culture, mais bien d'une authentique culture ukrainienne et cherche à gommer dans la mesure du possible son passé russe, pour prouver son droit d'exister. C'est ce que lui a souvent reproché Soljenitsyne, qui s'est beaucoup intéressé à l'Ukraine dans sa vie.
Et c'est justement parce que les auteurs ukrainiens (Boulgakov, Gogol...) ont en fait participé à la renommée mondiale de la littérature russe que les séparatistes pro-russes (et Poutine évidemment) voient l'Ukraine comme une partie de la Russie. Si je ne me trompe, Kourkov écrit en russe également. Gogol et Boulgakov ont maintes fois écrit en russe des histoires se déroulant en Ukraine : preuve que l'Ukraine est russe, pensent-ils. Gogol parle des Cosaques dans "Taras Boulba", mais précisément leur combat contre l'occupation polonaise, cette occupation qui valut l'irréparable séparation de la Petite-Russie d'avec la Grande Russie.
Sans prendre partie sur ces "récits nationaux" qui s'affrontent et construisent les soubassements des deux pays en guerre, il est bon de cerner les enjeux politiques qui existent... dans la littérature et dans la langue.
Je rappelle que les langues ont une place considérable dans la construction des Etats : l'Allemagne en est un exemple fameux.
A trop parler d'une double culture, on oublie que l'Ukraine est un pays en guerre civile, depuis 2014, et en soupçon perpétuel de fraude électorale, depuis 1991 (car les deux parties se suspectent l'une l'autre). Sa double culture, pour l'instant, c'est ce qui CAUSE la guerre civile, et non pas ce qui la rend absurde.
Soutenir l'Ukraine est une initiative intéressante et souhaitable. Actuellement il y a des Ukrainiens qui meurent pour expliquer à Poutine que l'Ukraine est culturellement distincte de la Russie et qu'elle doit exister par elle-même. Je pense qu'il serait donc plus logique de mettre en valeur des écrivains ukrainophones.
Je trouve que l'on parle un peu vite de double-culture.
L'Ukraine est un pays jeune. Elle ne se réclame pas d'une double culture, mais bien d'une authentique culture ukrainienne et cherche à gommer dans la mesure du possible son passé russe, pour prouver son droit d'exister.
C'est vrai qu'elle n'est pas double, elle est quadruple ou quintuple en fait... J'ai passé beaucoup de temps dans cette région (mes différents séjours mis bout à bout représentent presque 2 ans) et je vivais chez l'habitant la plupart du temps. Mes hôtes étaient Russes et "Biélorusses" à Minsk, Russes, Ukrainiens et Juifs biélorusses à Gomel... Gomel se trouve au sud-est du Bélarus, à environ 60 km plus à l'est on est en Russie, et à peu près à la même distance au sud on est en Ukraine.
Dans l'est du Bélarus, les gens parlaient russe et appelaient les habitants de l'Ouest les "Polacki" parce qu'ils parlaient le biélorusse qui est une sorte de patois polonais. A l'époque où j'y étais (les années 90 essentiellement) la Biélorussie et l'Ukraine venaient de proclamer leur indépendance mais on circulait sans le moindre contrôle entre les 3 pays. Je suis allé en Ukraine plusieurs fois et même en Russie (sans visa !!!).
L'Ukraine n'est pas un pays jeune, c'est même le plus vieux pays "civilisé" de la région ! Kiev a été fondée par les Varègues, un peuple viking, au 9ème siècle, c'est la première ville chrétienne dans cette partie du monde et la première capitale des Russes. c'est également la 3ème ville sainte de l'église orthodoxe russe (après Jérusalem et Constantinople). L'Ukraine n'est pas un jeune pays, c'est une jeune nation.
Intéressant, vraiment.
Difficile de comprendre pourquoi un type de 70 ans envoient des jeunes russes tirer sur d’autres jeunes russes qui sont freres.
Pour les jeunes générations ce concept de guerre, de conflit entre le block de l’est et l’OTAN,… c’est complètement passé, il n’y a plus que des vieux cons qui vivent dans ce monde du siècle passé!!!
J’ai lu des Russes juifs, je pense Ukrainien, faut reconnaître qu’il y a eu une certaine sauvagerie vis à vis des juifs ukrainiens. Faut que regarde dans ma bibliothèque pour me rappeler des noms
Difficile de comprendre pourquoi un type de 70 ans envoient des jeunes russes tirer sur d’autres jeunes russes qui sont freres.
Pour les jeunes générations ce concept de guerre, de conflit entre le block de l’est et l’OTAN,… c’est complètement passé, il n’y a plus que des vieux cons qui vivent dans ce monde du siècle passé!!!
J’ai lu des Russes juifs, je pense Ukrainien, faut reconnaître qu’il y a eu une certaine sauvagerie vis à vis des juifs ukrainiens. Faut que regarde dans ma bibliothèque pour me rappeler des noms
On veut des écrivains ukrainiens ? En voici deux.
- Cholem Aleichem est né à Poltava (Ukraine) en 1859.
- Isaac Babel est né à Odessa en 1896, puis a vécu à Nikolaïev (tout ça en Ukraine)
- Cholem Aleichem est né à Poltava (Ukraine) en 1859.
- Isaac Babel est né à Odessa en 1896, puis a vécu à Nikolaïev (tout ça en Ukraine)
Isaac Babel est né à Odessa, alors dans l'empire russe, et a écrit eu russe, ce me semble.
J'ai lu avec plaisir dans ma prime jeunesse "Maroussia", un roman qui se passe en Ukraine traduit en français par P.J. Stahl, nom de plume de l’éditeur pour la jeunesse Hetzel !
J'ai lu avec plaisir dans ma prime jeunesse "Maroussia", un roman qui se passe en Ukraine traduit en français par P.J. Stahl, nom de plume de l’éditeur pour la jeunesse Hetzel !
Isaac Babel est né à Odessa, alors dans l'empire russe, et a écrit eu russe, ce me semble.
J'ai lu avec plaisir dans ma prime jeunesse "Maroussia", un roman qui se passe en Ukraine traduit en français par P.J. Stahl, nom de plume de l’éditeur pour la jeunesse Hetzel !
Ah Maroussia ! J'ai gardé précieusement ce beau roman qui a marqué ma jeunesse et qui se passe dans un pays slave qui m'attirait...ainsi que la Russie...
L'Histoire est belle et intéressante et necessaire pour mieux comprendre l'absurdité de la situation ; la géopolitique a tous les défauts des tares actuelles de ce que sont devenues nos societés de tous les côtés...
Gardons nous néanmoins d'assimiler les Russes et la Russie a seulement un Poutine et les oligarches...Ainsi que les ukrainiens à l'instabilité gouvernementale de leur pays...
L'écrivain juif Ukrainien auquel je pensais est Eli Chekhtman, https://www.buchetchastel.fr/auteur/eli-chekhtman/
J'avais bien aimé "La charrue de feu", https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/45138
Je pensais aussi à L'homme de Kiev, récit incroyable d'un juif accusé à tort en Ukraine, par Malamud (qui est américain)
Je pense que Roth a aussi écrit un roman qui se passe en Ukraine, une histoire de juifs persecutés, un livre absolument remarquable (https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/33684)
J'avais bien aimé "La charrue de feu", https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/45138
Je pensais aussi à L'homme de Kiev, récit incroyable d'un juif accusé à tort en Ukraine, par Malamud (qui est américain)
Je pense que Roth a aussi écrit un roman qui se passe en Ukraine, une histoire de juifs persecutés, un livre absolument remarquable (https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/33684)
Isaac Babel est né à Odessa, alors dans l'empire russe, et a écrit eu russe, ce me semble.....
Certes, mais comme tout était dans l'empire, il n'y avait que des Russes de Minsk à Vladivostok, que ce soient des Biélorusses, des Finlandais, des Ukrainiens, des Bouriates, des Yakoutes, des Nénets, des Goldes, des Kabardo-Balkares, des Arméniens, etc. etc. etc.
Passionnant !
... J'ai passé beaucoup de temps dans cette région (mes différents séjours mis bout à bout représentent presque 2 ans) (...)
A l'époque où j'y étais (les années 90 essentiellement) (...)
Je suis allé en Ukraine plusieurs fois et même en Russie (sans visa !!!).
Combien de vies as-tu vécu, Patman ?
;-))
... J'ai passé beaucoup de temps dans cette région (mes différents séjours mis bout à bout représentent presque 2 ans) (...)
A l'époque où j'y étais (les années 90 essentiellement) (...)
Je suis allé en Ukraine plusieurs fois et même en Russie (sans visa !!!).
Passionnant !
Combien de vies as-tu vécu, Patman ?
;-))
Quelques unes... mais pas autant que les chats ! ... j'ai souvent pris des tournants (pour ne pas dire des virages) à 180 degrés dans ma vie... pour te dire, je suis actuellement sur le même boulot depuis 11 ans, longévité exceptionnelle pour moi, Avant, je restais rarement plus de 2 ou 3 ans dans la même boîte. Et quand je changeais de job, c'était rarement dans le même secteur d'activité, même si j'essayais que ça reste lié au secteur culturel de préférence. J'ai été portier de nuit dans un hôtel à Bruxelles, serveur dans une pizzeria, animateur en MJ, responsable fruits et légumes dans une grande surface, et j'en passe... Les seuls endroits où j'ai travaillé "longtemps", c'est La Maison du Livre à Bruxelles (09/1997-11/2004) et le Conseil d’État (01/2011 à maintenant)... cet éclectisme m'a fait rencontrer des tas de gens très différents, accumuler des expériences, voyager pas mal, à 20 ans, j'étais un jeune con, à 60, je suis un vieux con, mais au moins entre les deux, j'ai bien vécu !
Impressionnant !
Combien de vies as-tu vécu, Patman ?
;-))
Quelques unes...
J’ai retrouvé dans « vos écrits » tes vieux souvenirs des 20 ans de CL :
https://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Je vous parle d’un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître ;
Les Céliens en c’temps là
Se comptaient sur les doigts.
Le site venait de naître
et encore :
C’était hier, il y a vingt ans…
Je précédais de moi toute conversation
Et donnais mon avis que je voulais le bon
Pour critiquer des livres avec désinvolture
Si on ne s’est jamais rencontré, on a dû se rater de peu…
Est-ce que cela tente quelqu'un la lecture d'un écrivain Ukrainien comme lecture commune pour le printemps 2022 sur CL vers le mois d'avril comme tous les ans?
Si oui, faites vous connaître...
Bonne idée, mais un bon, quitte à ce qu'il ne soit pas contemporain. Pourquoi pas Svetlana ALEXIEVITCH ?
OK pour moi...
On reste donc sur Svetlana ALEXIEVITCH?
(Ici sur CL : https://critiqueslibres.com/i.php/vauteur/1405)
Cela convient a tout le monde?
Et si oui quel livre?
"La supplication" (ici sur CL : https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/1966) sur les témoignages des rescapés de Tchernobyl?
"La guerre n'a pas un visage de femmes" (ici sur CL : https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/9309) sur les témoignages des femmes soldats russes durant la Deuxième Guerre Mondiale?
"La fin de l'homme rouge" (ici sur CL : https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/40570) témoignages sur le peuple Russe après la fin de l'URSS?
"Les cercueils de Zinc" (ici sur CL : https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/46131) témoignages des vétérans de la guerre d’Afghanistan?
"Derniers témoins" (ici sur CL : https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/48255) témoignages des derniers survivants qui étaient encore des enfants durant la Deuxième Guerre Mondiale?
Est-ce que l'on choisit tout de suite un titre ou bien on laisse le choix a ceux qui participent au forum?
Je dois dire que pour avoir lu presque tous les livres de madame ALEXIEVITCH, ils sont tous très bons et se valent tous... Coup de cœur pour moi a "La supplication" et aux "Cercueils de Zinc"...
Je suis partant pour la lecture commune et pour cet écrivain.
Je n’ai lu que « La guerre n’a pas un visage de femme », terriblement dur mais très beau.
J’ai une petite préférence pour « Les cercueils de zinc » mais je me rangerai au choix commun.
Je n’ai lu que « La guerre n’a pas un visage de femme », terriblement dur mais très beau.
J’ai une petite préférence pour « Les cercueils de zinc » mais je me rangerai au choix commun.
pas de préférence, je vous laisse choisir
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