Saule

avatar 27/12/2021 @ 17:12:40
Discussion intéressante. Je trouve que Xoohoo voit juste quand il dit
Je voudrais juste apporte une précision, là je n’accuserais personne d'aucun amalgame, mais ce qui créer le trafique, c'est n'est pas l’appartenance a une origine, mais le fait de ne pas avoir les moyens de subsister par le voie légale, ou de n'avoir le choix qu'entre, une vie risqué avec beaucoup d'argent, et une vie d’exploité avec un salaire qui te permette tout juste de vivre.

En gros on ne peut pas expliquer l'insécurité dans les banlieues chaudes par le communautarisme, c'est surtout la pauvreté et le manque de perspectives sociales. Il se fait que les immigrés sont sur-représenté dans ces catégories sociales et donc l'amalgame est vite fait. Je pense que ça a été démontré par des études sociologiques. Evidemment je ne nie pas les problèmes culturels, et la gravité, comme le dit Amaury il arrive aussi à bruxelles que des couples d'homo ne puissent pas se promener ensemble et des jeunes filles seules non plus.

Personnellement je me sens européen plus que Belge, c'est un projet qui fait rêver et c'est la seule chance pour la France d'avoir un certain poid au niveau mondial.

Eric Eliès
avatar 27/12/2021 @ 18:51:45
Discussion intéressante. Je trouve que Xoohoo voit juste quand il dit
Je voudrais juste apporte une précision, là je n’accuserais personne d'aucun amalgame, mais ce qui créer le trafique, c'est n'est pas l’appartenance a une origine, mais le fait de ne pas avoir les moyens de subsister par le voie légale, ou de n'avoir le choix qu'entre, une vie risqué avec beaucoup d'argent, et une vie d’exploité avec un salaire qui te permette tout juste de vivre.

En gros on ne peut pas expliquer l'insécurité dans les banlieues chaudes par le communautarisme, c'est surtout la pauvreté et le manque de perspectives sociales.


@Saule, je pense que tu raccourcis beaucoup trop vite, avec un certain angélisme. La délinquance ne naît pas de la pauvreté : on est davantage pauvre dans le fin fond des campagnes (je pense à mes grands-parents du nord Finistère) que dans les banlieues des grandes villes. Il y a des gens relativement aisés qui commettent de la délinquance, mineure ou criminelle (cambriolages, rackets, prostitution, drogue, etc.) ou de la violence (agressions, viols, etc.) simplement par manque d'empathie pour son prochain (chacun pour soi), parce que c'est une voie facile et glissante (quand on commence, c'est difficile de se rétablir) et que la sanction pénale n'est pas assez rapide ni assez ferme (et devient presque un encouragement à la récidive). Mon épouse (roumaine) a grandi dans des conditions matériellement très difficiles, sous Ceaucescu, et habité avec sa famille dans des barres d'immeuble qui n'avaient rien à envier à nos banlieues... Il y avait de la pauvreté matérielle, et de la misère sociale (notamment l'alcoolisme) mais cette pauvreté n'engendrait pas cette violence ordinaire des banlieues où certains vivent en prédateurs de leurs voisins... Au contraire, la pauvreté engendrait de la solidarité, parce que les gens savaient qu'ils avaient besoin des autres (notamment de leur famille) pour se débrouiller au quotidien.

Saint Jean-Baptiste 27/12/2021 @ 18:52:25
La pauvreté n’est pas une excuse à la tricherie, au vol et à la violence. Ne faisons pas l’insulte aux plus démunis d’entre nous de les considérer comme systématiquement malhonnêtes.

L’insécurité dans les banlieue s’explique par le communautarisme. Beaucoup de nouveaux venus n’ont pas les mêmes valeurs et refusent d’observer les règles. Ils n’aiment pas leur pays d’accueil. Ils brûlent le drapeau, sifflent l’hymne national et refusent la minute de silence après les attentats. Quand leur pays d’origine a gagné un match de football, ils brûlent les voitures, ils cassent les vitrines et pillent les magasins.
Où est le temps bénit où Robert Lamoureux chantait : « banlieues, c’est un paradis que Dieu à mis sur terre... » (air connu).

Ce sont des choses qu’on ne peut pas dire sous peine de se faire traiter de tous les noms en isme. « Cachez ce sein que je ne pourrais pas voir ». Et on a laissé le mal s’empirer comme si à ignorer les problèmes ils allaient se résoudre tout seul.
Quand un politicien donne un coup de pied dans la fourmilière tout le monde s’accorde à dire qu’il dit une vérité, bien connue, mais qu’on ne peut pas dire. Et, bien sûr, personne n’a aujourd’hui les moyens de mettre fin à cette situation. Les solutions proposées sont le plus souvent odieuses et indignes de nos valeurs.

Je pense que le communautarisme ne fera qu’empirer et il va durer des siècles. Pour la première fois dans l’histoire, une catégorie de migrants refusent de s’intégrer. Et, avec la nouvelle génération, l’intégration régresse encore. Le mieux est de s’adapter ; vivons en communautés séparées, chacun avec ses règles, sa religion, son mode de vie et essayons par tous les moyens d’éviter les conflits. En se disant que le temps finira par apaiser les choses. Après les invasions des IVème et Vème siècles, il a fallu quelques siècles pour retrouver un semblant de civilisation, mais on y est arrivé… Et aujourd'hui tout va plus beaucoup plus vite qu'avant, alors rien n’est perdu !

XooHooX
avatar 27/12/2021 @ 19:08:06
Discussion intéressante. Je trouve que Xoohoo voit juste quand il dit
Je voudrais juste apporte une précision, là je n’accuserais personne d'aucun amalgame, mais ce qui créer le trafique, c'est n'est pas l’appartenance a une origine, mais le fait de ne pas avoir les moyens de subsister par le voie légale, ou de n'avoir le choix qu'entre, une vie risqué avec beaucoup d'argent, et une vie d’exploité avec un salaire qui te permette tout juste de vivre.

En gros on ne peut pas expliquer l'insécurité dans les banlieues chaudes par le communautarisme, c'est surtout la pauvreté et le manque de perspectives sociales.



@Saule, je pense que tu raccourcis beaucoup trop vite, avec un certain angélisme. La délinquance ne naît pas de la pauvreté : on est davantage pauvre dans le fin fond des campagnes (je pense à mes grands-parents du nord Finistère) que dans les banlieues des grandes villes. Il y a des gens relativement aisés qui commettent de la délinquance, mineure ou criminelle (cambriolages, rackets, prostitution, drogue, etc.) ou de la violence (agressions, viols, etc.) simplement par manque d'empathie pour son prochain (chacun pour soi), parce que c'est une voie facile et glissante (quand on commence, c'est difficile de se rétablir) et que la sanction pénale n'est pas assez rapide ni assez ferme (et devient presque un encouragement à la récidive). Mon épouse (roumaine) a grandi dans des conditions matériellement très difficiles, sous Ceaucescu, et habité avec sa famille dans des barres d'immeuble qui n'avaient rien à envier à nos banlieues... Il y avait de la pauvreté matérielle, et de la misère sociale (notamment l'alcoolisme) mais cette pauvreté n'engendrait pas cette violence ordinaire des banlieues où certains vivent en prédateurs de leurs voisins... Au contraire, la pauvreté engendrait de la solidarité, parce que les gens savaient qu'ils avaient besoin des autres (notamment de leur famille) pour se débrouiller au quotidien.


Ayant connue certains chose, oui il y a des gens qui font le mauvais choix alors que le niveau de vie ne les contrains pas, mais beaucoup de délits sont commis par dépit de subir une certaines misère. Il n'y a pas de profile type.


XooHooX
avatar 27/12/2021 @ 19:12:15
Celui qui n'a pas connu la misère, ne peut savoir ce qui se passe dans la tête de ceux qui la vivent au quotidien, ce n'est pas un reproche, car ce n'est pas une faute, mais un manque de connaissance, mais qu'il sache qu'observé le monde ne suffi pas à le comprendre, connaitre des gens ayant vécu la misère, ne suffi pas pour la comprendre, encore une foi, ce n'est pas un reproche, car ce n'est pas une faute, mais un manque de connaissance .

Eric Eliès
avatar 28/12/2021 @ 00:11:06
@XooHooX : tout dépend de ce que tu appelles misère. Je ne fais pas mystère d'être militaire (je suis dans la marine nationale) et il m'est arrivé à plusieurs reprises d'être personnellement confronté à la vraie misère, notamment celle des migrants (la marine nationale est très présente en Méditerranée) et celle des pêcheurs somaliens. Au large de la Somalie, j'ai vu, dans des missions "anti-piraterie" en 2008/2009 en océan indien à bord du navire sur lequel j'étais affecté, comment la misère avait transformé des pêcheurs en pirates et preneurs d'otages pour rançonner des navires. Ca s'est transformé en "crime organisé" mais, au départ, des pêcheurs somaliens se sont mis à attaquer des navires passant dans leurs eaux simplement pour ne pas mourir...

En France, le mot "misère" sert trop souvent d'alibi. Il y a de la pauvreté et des frustrations matérielles mais il n'y a pas de misère "absolue", c'est-à-dire celle qui ne vous laisse pas d'autre choix qu'attaquer pour ne pas mourir. Des délinquants et des anciens délinquants, j'en connais pas mal, notamment via la marine (car les armées recrutent large...). Tous, quand ils étaient jeunes, auraient pu faire un autre choix mais ils sont allés au plus facile, notamment le deal. Sur un de mes anciens bateaux, un de mes sous-officiers, qui travaillait bien et avait des responsabilités importantes, avait été mêlé à du trafic de drogue à Montpellier, où il avait grandi dans un quartier sensible assez connu... Il avait un casier assez lourd car, lorsqu'il avait été arrêté par la police, il avait frappé un policier au visage avec un extincteur incendie. Il est quand même entré dans l'armée (ça montre bien que des opportunités existent en France, d'où qu'on vienne !) et il a fait une belle carrière car il avait de bonnes connaissances professionnelles. En même temps qu'il dealait, il faisait des études et avait passé un BTS d'électrotechnique. Il s''était juste laissé entraîner par de mauvaises relations de son quartier. Et quand on avait discuté, à bord du bateau, de ses conneries de jeunesse, pour que je sache la confiance que je pouvais avoir en lui pour les responsabilités qu'il exerçait sur le bateau, il a reconnu qu'il avait juste voulu de l'argent plus facile qu'un vrai boulot. De même, dans ma famille, j'ai quelqu'un qui, à 17-18 ans, a agressé un soir, avec une arme factice, des personnes (jusqu'à ce qu'il finisse par se faire prendre) alors qu'elles retiraient de l'argent à un guichet de banque. Il n'avait aucune raison de le faire, à part la frime pour jouer au truand auprès de ses potes de cité et l'argent facile pour s'acheter des conneries. Ca ne lui a pas porté préjudice et il a même pu partir à la fac. Au final, j'en veux un peu à la justice de ne pas condamner assez fermement la délinquance pour bien montrer aux jeunes (sans pour autant détruire leur vie) que cette voie est une impasse...

Pieronnelle

avatar 28/12/2021 @ 00:12:17
C'est bien la pauvreté, le chômage, l'abandon par les politiques ,surtout par la gauche qui a mis le mouchoir sur la question des banlieues. La pauvreté de maintenant dans notre société de consommation n'a absolument rien à voir avec la pauvreté d'avant, et celle des pays de l'est qui n'était d'ailleurs pas de la pauvreté mais des vies où les gens se contentaient de peu car c'etait pour tout le monde pareil,la répartition communiste donnait à chacun la même chose mais donc peu mais il n'y avait pas cette sollicitation de la consommation, et oui il y avait de la solidarité et pas de delinquance car il ne pouvait y avoir de communautarisme.
Comme le souligne XX il faut connaître les causes pour comprendre mais pas faire de comparaison entre deux types de société tellement différentes.
C'est le manque d'argent qui crée la debrouille et le trafic et les gouvernements ont laissé faire car ça les arrangeait tant que ça restait "derrière le périf, même Martine Aubry que pourtant j'apprécie, l'a avoué...
Le communautarisme des banlieues c'est un réflexe de solidarite quand on abandonne une partie de la population. Je sens bien derrière la critique ce que l'on cible, ce QUI l'on cible !
Ça n'a strictement rien à voir avec l'immigration actuelle,ces migrants ne demandent qu'a avoir du travail et une vie meilleure et certainement pas à créer des problèmes surtout de violence. Les amalgames il n'y a rien de pire, ça rejoint la stigmatisation, la xénophobie voire plus. Rien à voir avec le problème, réel, des banlieues.
Je suis tres attachée à mon pays, à son histoire, à ses traditions, je me sens française parce que je vis en France et que je suis née au coeur de celle-ci dans la région des Bourbons que j'aime. Mais je me sens aussi citoyenne du monde . Rejeter l'Etranger est une faute impardonnable,un manque d'ouverture d'esprit, un sectarisme qui ferme à toute construction de civilisation. Le principe de l'hospitalité est celui du vivre ensemble , à condition de donner aussi sa chance à tous. S'il y a des injustices alors il y aura violence, si on laisse se construire des communautés parce qu'on a abandonné jusqu'à deux
voire trois générations alors c'est la faute des gouvernements.
Après, dès qu'on a laissé s'installer et s'enfoncer la délinquance alors c'est facile d'accuser ,il n'y a qu'à piocher dans telle ou telle ville aux ghettos organisés pour condamner...
Quand à Zemour, ciel, que fait-il dans cette galère présidentiable ?!


Pieronnelle

avatar 28/12/2021 @ 00:28:01
Eric, dans tous les exemples que tu donnes les gens s'en sont sortis mais ...si on ne reconnait pas que pour eux et tous ceux des banlieues la vie ,au depart, n'a pas du tout les mêmes facilités que pour tous ceux "d'ailleurs" alors on ne peut pas comprendre ! Dans n'importe quelle catégories sociales il y aura toujours des gens plus volontaires, plus intelligents, chez les dits "favorisés" certains gâchent leurs vies mais pour la réussir ce sera beaucoup plus facile que pour celui des banlieues.
Mais il est clair qu'un jeune ayant vécu dans une famille dont deux generations étaient au chômage , aura bien du mal a se faire un chemin " meritant". J'en connais moi aussi, et surtout des filles, mais faut bien savoir nager...

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