Frunny
avatar 20/12/2021 @ 20:11:21
20 ans déjà que l’Express CL 2001 sillonne le pays du Nord au Sud et d’Ouest en Est.
Belgique, France, Suisse, Italie...... et Canada. Aucun réseau ferroviaire ne lui résiste.
Pour ma part, j’y suis monté en 2009 en gare de Paris (Montparnasse) pour ne jamais (ou presque... ) en redescendre.
Un express unique avec ses compartiments chaleureux, ses salons ou l’on débat et son wagon-bar.
Un personnel au petit soin, soucieux de la qualité du voyage de ses hôtes.
Certains restent en cabine et ne font que de brèves apparitions.
D’autres hantent les salons et attisent les discussions.
Certains n’y montent que pour une station alors que d’autres sont là depuis 20 ans, fidèles parmi les fidèles.
En descendre ne signifie aucunement ne jamais plus y remonter.
Regardez celui-là qu’on croyait disparu à jamais et qui recherche la place qu’il occupait jadis !
D’autres –malheureusement – l’on quitté bien malgré eux.

Aujourd’hui est un grand jour. Il a été décidé de rendre un hommage appuyé au personnel de bord.
Ludmilla, Saule, Nance, Aaro-Benjamin (et d’autres que j’oublie probablement) sans qui l’Express ne pourrait rester sur les rails.
Alors oui mes amis, du haut de mes 11 ans de voyage, je vous souhaite un excellent 20 ième anniversaire !

Ludmilla
avatar 20/12/2021 @ 20:28:37
Merci Frunny :-)
Je ne suis montée qu'en 2007 et n'en suis pas descendue depuis...

Pieronnelle

avatar 20/12/2021 @ 21:01:53
Très sympa, un bien bel hommage ! Et une bonne idée que celle du train ; il y a des phrases à retenir :
"En descendre ne signifie aucunement ne jamais plus y remonter."
"Regardez celui-là qu’on croyait disparu à jamais et qui recherche la place qu’il occupait jadis !"
:-)
Et celle-là très touchante :
"D’autres –malheureusement – l’on quitté bien malgré eux."
Pour moi une grande pensée pour Bolcho...
Merci

Eric Eliès
avatar 21/12/2021 @ 17:13:04
J'ai noté le clin d'œil à Bashung dans le titre ! :D Où nous mène donc cet express, la nuit, quand on prend des trains à travers la plaine ? J'ai pris le train un peu après toi, dans une gare parisienne également, mais n'oublions pas que le réseau est bien plus large car l'Afrique francophone compte aussi quelques CLiens, sans compter tout l'outre-mer (moi-même écrivant en ce moment même depuis la Martinique) !

Tistou 22/12/2021 @ 10:19:28
Comme chez Patman, j'ai du mal à discerner où se trouve le "pour du faux", sauf à considérer que Frunny prend en compte l'année 2009, l'année au cours de laquelle il est monté dans le train ? La parabole du train que tu crées devant nous est particulièrement bien adaptée et pertinente. Comme dans un train on avance, on peut en descendre, y remonter ... c'est vrai. En tout cas je me joins à ton hommage vis à vis du personnel qui assure la vie et l'intendance du train et de son réseau. Pas une mince chose !

Frunny, comme il nous l'a dit est monté dans le train le 28/12/2009. Il a attendu le 26/04/2012 pour franchir la porte du wagon Vos Ecrits; c'est un évènement bien précis qui l'y a incité. Vous pouvez le découvrir là :

http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…

Frunny
avatar 22/12/2021 @ 12:10:53
Très sympa, un bien bel hommage ! Et une bonne idée que celle du train ; il y a des phrases à retenir :
"En descendre ne signifie aucunement ne jamais plus y remonter."
"Regardez celui-là qu’on croyait disparu à jamais et qui recherche la place qu’il occupait jadis !"
:-)
Et celle-là très touchante :
"D’autres –malheureusement – l’on quitté bien malgré eux."
Pour moi une grande pensée pour Bolcho...
Merci


Merci Pieronnelle ;
Et je pense beaucoup à Aria aussi qui m'a tenu la main lors de mes premiers pas littéraires sur CL.

Frunny
avatar 22/12/2021 @ 12:33:03
J'ai noté le clin d'œil à Bashung dans le titre ! :D Où nous mène donc cet express, la nuit, quand on prend des trains à travers la plaine ? J'ai pris le train un peu après toi, dans une gare parisienne également, mais n'oublions pas que le réseau est bien plus large car l'Afrique francophone compte aussi quelques CLiens, sans compter tout l'outre-mer (moi-même écrivant en ce moment même depuis la Martinique) !


Bien vu !
Oui, je suis un inconditionnel des ses "mots"
Et toi aussi, visiblement, tu connais tes classiques !

Minoritaire

avatar 22/12/2021 @ 14:04:07
Comme chez Patman, j'ai du mal à discerner où se trouve le "pour du faux", sauf à considérer que Frunny prend en compte l'année 2009, l'année au cours de laquelle il est monté dans le train ?
Comme je disais par ailleurs : "Pour de faux ça peut être pour de vrai puisque c'est pour de faux; alors que pour de vrai ne saurait être autre chose que pour de vrai, sinon, ce serait pour de faux."

Sinon, beau résumé de ta perception de CL, Frunny, et bel hommage à l'équipage, aux voyageurs, au court ou au long cours et à ceux qui, malgré la pancarte "E pericoloso sporgersi" sont passé par dessus bord. Je pense ici, comme Piero, à Bolcho qui m'introduisit sur CL via Vos écrits.

Nathafi
avatar 22/12/2021 @ 17:23:05

Chouette texte, qui évoque les profils des différents CLiens et leurs habitudes, leur provenance (à noter qu'il y a également des membres en Asie). Et dignes remerciements au "personnel de bord". Jolie synthèse de ce qu'est CL !

"En descendre ne signifie aucunement ne jamais plus y remonter."
Cette phrase là, j'aime bien et elle me parle !

Merci, Frunny

Patman
avatar 22/12/2021 @ 17:26:03
J'ai noté le clin d'œil à Bashung dans le titre ! :D Où nous mène donc cet express, la nuit, quand on prend des trains à travers la plaine ? J'ai pris le train un peu après toi, dans une gare parisienne également, mais n'oublions pas que le réseau est bien plus large car l'Afrique francophone compte aussi quelques CLiens, sans compter tout l'outre-mer (moi-même écrivant en ce moment même depuis la Martinique) !



Bien vu !
Oui, je suis un inconditionnel des ses "mots"
Et toi aussi, visiblement, tu connais tes classiques !


D'estrade en estrade
J'ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose
Un jour au cirque
Un autre à chercher à te plaire
Dresseur de loulous
Dynamiteur d'aqueducs

Marvic

avatar 22/12/2021 @ 18:32:46
Critiques Libres raconté en une quinzaine de lignes percutantes (les lignes pas le train !) Super bien vu.
Et certains qui quittent le train en "claquant la porte" (d'un train ??) et qui finissent par revenir. à qui tu pensais ;-)
J'ai vraiment beaucoup aimé !

Magicite
avatar 23/12/2021 @ 12:26:51
embarqué par ce texte qui reste en tête comme un paysage qui défile à grande vitesse, forcément quand on est du voyage :)

Pieronnelle

avatar 23/12/2021 @ 13:23:10
Très sympa, un bien bel hommage ! Et une bonne idée que celle du train ; il y a des phrases à retenir :
"En descendre ne signifie aucunement ne jamais plus y remonter."
"Regardez celui-là qu’on croyait disparu à jamais et qui recherche la place qu’il occupait jadis !"
:-)
Et celle-là très touchante :
"D’autres –malheureusement – l’on quitté bien malgré eux."
Pour moi une grande pensée pour Bolcho...
Merci



Merci Pieronnelle ;
Et je pense beaucoup à Aria aussi qui m'a tenu la main lors de mes premiers pas littéraires sur CL.

Ah moi aussi, ce sont les grands absents de notre petit Monde...

Malic 24/12/2021 @ 10:53:09
Un express qui file, qui file, qui file... qui file la métaphore. Une métaphore qui fonctionne très bien et que chacun peut poursuivre à sa façon, par exemple en évoquant cette colonie de vacances en veine de critique qui s'est embarquée il y a quelques semaines.

Pour mon compte, monté en 2005 et pas prêt de descendre.

Lobe
avatar 26/12/2021 @ 05:49:06
Bel hommage à CL, et je te rejoins dans le remerciement au « personnel de bord » qui fait tourner la machine et nous permet de continuer le voyage !

Bluewitch
avatar 30/12/2021 @ 14:34:15
En effet, sous ses allures parfois désuètes et son look rétro, CL tient la route et reste riche de ses membres, de ses elcteurs...
Et tout cela grâce aux Céliens qui en ont repris les rênes techniques il y a quelques années.
Tout aurait pu s'éteindre... mais le Love Boat du livre poursuit sa croisière... :-D

Merci pour ce bel hommage.

Garance62
avatar 20/01/2022 @ 21:45:04
Quelle est agréable à lire cette métaphore. Chacun y a sa place, un train dont on ne connait pas les passagers à l'avance, ni ceux qui y restent plus longtemps, ni ceux qui partent et reviennent, et aussi les arrêts définitifs qui ont laissé leurs mots au chaud, dans ce train de luxe.
Merci Frunny pour ce très joli texte qui honore les petites grandes mains cet espace unique.

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