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Le Père Noël tapota paresseusement son clavier pour clôturer la téléconférence qui venait de se tenir. Le ronron du climatiseur tenait lieu de musique d’ambiance mais il ne pût s’empêcher de jeter un œil à la télécommande ; 25°C, c’était correct. Pourtant il s’empressa d’enlever le haut de sa tunique rouge de fonction qu’il avait enfilé directement à même le « marcel » pour se présenter comme le Père Noël devant la caméra.
Il jeta un œil dubitatif – et critique - dans le miroir qui lui faisait face : pieds nus, en caleçon et marcel, plutôt inattendu pour le Père Noël. Et dire que là-bas à Rovaniemi …, et au hub de Roissy … et à ceux de Phoenix, du Caire, de Brasilia, de Phnom Penh …
Son ventre « Père Noël » tressauta spasmodiquement du rire silencieux qui l’avait pris ; le fameux rire « Père Noël ». Qui était présentement moins conforme vu que du fameux ventre « Père Noël » il ne restait plus grand-chose, le régime thé à la menthe, dattes et brochettes parcimonieuses l’ayant fortement entamé. Et puis de toutes façons avec cette chaleur, la faim …
Le rire cala sèchement et le front de l’homme en caleçon et marcel s’assombrit. Ses deux coudes appuyés sur la table il se remémora les plus récents évènements depuis le recrutement d’un gestionnaire issu de l’ENA en France, ENA qui bradait ses derniers diplômés.
Ah ça n’avait pas traîné ! Délocalisation et télétravail étaient les maître-mots dorénavant. Il ne restait à Rovaniemi que l’écurie des rennes et le service entretien du traîneau ainsi que d’immenses entrepôts automatisés pour l’essentiel, dispersés dans la toundra, qui centralisaient les productions des lutins délocalisés dans le monde entier. Quant aux réunions hebdomadaires qui donnaient lieu par le passé à de mémorables agapes, avec les lutins justement, c’était maintenant devenu une très pénible connexion – par ailleurs difficile à assurer depuis le désert du Ténéré où il était pour sa part basé – marquée de crouics, d’images brouillées et de paroles inaudibles.
« Confidentialité – économies – espace » avait valorisé le nouveau gestionnaire pour ce qui était de la délocalisation, et il resservait souvent l’argument ultime : « qui irait chercher le Père Noël dans le désert du Ténéré ? » Pas faux mais passablement hors-sujet pensait in petto ledit Père Noël. On passait plus de temps à vérifier que tout le monde était en ligne et avait une connexion correcte qu’à réellement échanger. Sans compter que les ajustements de la production par rapport aux commandes n’étaient tout de même pas confortables, comme cette fois où …
Il soupira, rien ne servait de remuer le fer dans la plaie, les commandes devraient pouvoir finalement être honorées au prix de quelques acrobaties mais autre chose le faisait tiquer ; le sujet qu’il avait mis sur la table justement aujourd’hui, ses 20 ans d’activité, le sujet qui lui tenait le plus à cœur.
Il avait expliqué que ce serait son vingtième Noël et qu’il espérait dans ce cadre pouvoir donner un lustre particulier à sa mission afin de « fêter ça ». C’étaient les mots qu’il avait employés.
Mais d’abord il avait dû répéter trois fois son affaire car l’image en provenance de Phnom Penh avait été brouillée par de superbes zébrures instables puis c’était Rovaniemi qui était resté bloqué en plan fixe muet donnant une allure de paraplégique au gestionnaire qui animait la conférence. Quand son message avait pu enfin passer, ledit gestionnaire remis de sa situation paraplégique lui avait fait remarquer que s’il, effectivement, effectuait son vingtième Noël, techniquement parlant (il adorait ce mot et s’en gargarisait en permanence), comme une année de Noël commençait dès le mois de Mars au niveau de son organisation, les 20 ans étaient déjà passés en réalité et puis ce n’était pas si important et puis le reste s’était noyé dans des remarques secondaires ineptes en provenance de Brasilia et de Toronto (il ne savait même pas qu’il y avait un hub à Toronto !).
Bref c’était râpé et présentement il remâchait son amertume en constatant l’ingratitude du nouveau gars qui prenait décidément trop d’importance.
Il décolla ses coudes de la table et essuya des gouttes de sueur qui perlaient à son front. Il se sentait bien seul tout à coup. Et malheureux.
Il soupira. Jeta à nouveau un coup d’œil à la télécommande de la clim. Bien sûr ça ne fonctionnait pas. 25°C ? Mon œil. Il y avait un bon 35°C, oui.
La suite des échanges avait porté sur deux points cruciaux qui le concernaient directement.
D’abord comment pallier la disparition de son embonpoint et des 25 kg qui allaient avec ? C’est qu’un Père Noël « fitness » ça ne le faisait pas vraiment.
Facile, avait répondu du tac au tac le gestionnaire (de toutes façons il avait des réponses pour tout) : un bon oreiller volumineux allait lui être fourni avec une ceinture incorporée. Mis sous la tunique, d’éventuels spectateurs n’y verraient que du feu. OK s’était-il dit, pas confortable - confortable mais c’était jouable.
Puis le gestionnaire lui avait fait remarquer qu’il était grand temps à quelques semaines de Noël de laisser sa barbe repousser pour être conforme au type « Père Noël ». Il n’avait pas compris de suite mais il avait fini par se souvenir que pour combattre la chaleur il s’était rasé la barbe. Oui, il y avait un problème, d’autant qu’on semblait considérer qu’une fausse barbe était risquée (une fausse manœuvre était si vite arrivée) et faisait « cheap » de toutes façons (oui il avait employé ce terme de « cheap », le gestionnaire, il adorait truffer ses phrases d’anglicismes ou de mots prétendument modernes).
L’inconfort du siège le ramena au présent. Et à sa proposition rejetée. N’empêche ! Ca aurait eu de la gueule de fêter les 20 ans … Les 20 ans ! Oui, bien sûr ! Son visage s’éclaira. Une solution cheminait dans sa tête, il fallait la saisir et la peaufiner.
Il se jeta sur un crayon et du papier et griffonna son ébauche d’idée ; 20 ans, un petit mot … Oui c’était ça ! Il allait faire passer le message à tous les enfants qu’ils lui écrivent un court message à lui destiné qu’il faudrait placer dans les souliers au pied du sapin. Et lui les récupèrerait et ce serait ça « le lustre particulier ». En tout cas lui s’en contenterait et il se réjouissait déjà des milliers et milliers de messages qu’il pourrait lire tranquillement à son retour devant un bon thé à la menthe.
Rasséréné, il se cala dans son fauteuil, tourné vers l’ouverture de la tente. Bientôt ce serait l’heure des chacals et de leurs piaulements. Ca n’était pas à proprement parler harmonieux mais il en avait pris l’habitude et le concert marquait heureusement la transition entre la fin de la journée de travail et la nuit magnifique sous les étoiles. Bon, mais comment faire passer le message aux enfants ? Ce fut sa dernière pensée avant un somme bien mérité et très « Père Noël » …
Il jeta un œil dubitatif – et critique - dans le miroir qui lui faisait face : pieds nus, en caleçon et marcel, plutôt inattendu pour le Père Noël. Et dire que là-bas à Rovaniemi …, et au hub de Roissy … et à ceux de Phoenix, du Caire, de Brasilia, de Phnom Penh …
Son ventre « Père Noël » tressauta spasmodiquement du rire silencieux qui l’avait pris ; le fameux rire « Père Noël ». Qui était présentement moins conforme vu que du fameux ventre « Père Noël » il ne restait plus grand-chose, le régime thé à la menthe, dattes et brochettes parcimonieuses l’ayant fortement entamé. Et puis de toutes façons avec cette chaleur, la faim …
Le rire cala sèchement et le front de l’homme en caleçon et marcel s’assombrit. Ses deux coudes appuyés sur la table il se remémora les plus récents évènements depuis le recrutement d’un gestionnaire issu de l’ENA en France, ENA qui bradait ses derniers diplômés.
Ah ça n’avait pas traîné ! Délocalisation et télétravail étaient les maître-mots dorénavant. Il ne restait à Rovaniemi que l’écurie des rennes et le service entretien du traîneau ainsi que d’immenses entrepôts automatisés pour l’essentiel, dispersés dans la toundra, qui centralisaient les productions des lutins délocalisés dans le monde entier. Quant aux réunions hebdomadaires qui donnaient lieu par le passé à de mémorables agapes, avec les lutins justement, c’était maintenant devenu une très pénible connexion – par ailleurs difficile à assurer depuis le désert du Ténéré où il était pour sa part basé – marquée de crouics, d’images brouillées et de paroles inaudibles.
« Confidentialité – économies – espace » avait valorisé le nouveau gestionnaire pour ce qui était de la délocalisation, et il resservait souvent l’argument ultime : « qui irait chercher le Père Noël dans le désert du Ténéré ? » Pas faux mais passablement hors-sujet pensait in petto ledit Père Noël. On passait plus de temps à vérifier que tout le monde était en ligne et avait une connexion correcte qu’à réellement échanger. Sans compter que les ajustements de la production par rapport aux commandes n’étaient tout de même pas confortables, comme cette fois où …
Il soupira, rien ne servait de remuer le fer dans la plaie, les commandes devraient pouvoir finalement être honorées au prix de quelques acrobaties mais autre chose le faisait tiquer ; le sujet qu’il avait mis sur la table justement aujourd’hui, ses 20 ans d’activité, le sujet qui lui tenait le plus à cœur.
Il avait expliqué que ce serait son vingtième Noël et qu’il espérait dans ce cadre pouvoir donner un lustre particulier à sa mission afin de « fêter ça ». C’étaient les mots qu’il avait employés.
Mais d’abord il avait dû répéter trois fois son affaire car l’image en provenance de Phnom Penh avait été brouillée par de superbes zébrures instables puis c’était Rovaniemi qui était resté bloqué en plan fixe muet donnant une allure de paraplégique au gestionnaire qui animait la conférence. Quand son message avait pu enfin passer, ledit gestionnaire remis de sa situation paraplégique lui avait fait remarquer que s’il, effectivement, effectuait son vingtième Noël, techniquement parlant (il adorait ce mot et s’en gargarisait en permanence), comme une année de Noël commençait dès le mois de Mars au niveau de son organisation, les 20 ans étaient déjà passés en réalité et puis ce n’était pas si important et puis le reste s’était noyé dans des remarques secondaires ineptes en provenance de Brasilia et de Toronto (il ne savait même pas qu’il y avait un hub à Toronto !).
Bref c’était râpé et présentement il remâchait son amertume en constatant l’ingratitude du nouveau gars qui prenait décidément trop d’importance.
Il décolla ses coudes de la table et essuya des gouttes de sueur qui perlaient à son front. Il se sentait bien seul tout à coup. Et malheureux.
Il soupira. Jeta à nouveau un coup d’œil à la télécommande de la clim. Bien sûr ça ne fonctionnait pas. 25°C ? Mon œil. Il y avait un bon 35°C, oui.
La suite des échanges avait porté sur deux points cruciaux qui le concernaient directement.
D’abord comment pallier la disparition de son embonpoint et des 25 kg qui allaient avec ? C’est qu’un Père Noël « fitness » ça ne le faisait pas vraiment.
Facile, avait répondu du tac au tac le gestionnaire (de toutes façons il avait des réponses pour tout) : un bon oreiller volumineux allait lui être fourni avec une ceinture incorporée. Mis sous la tunique, d’éventuels spectateurs n’y verraient que du feu. OK s’était-il dit, pas confortable - confortable mais c’était jouable.
Puis le gestionnaire lui avait fait remarquer qu’il était grand temps à quelques semaines de Noël de laisser sa barbe repousser pour être conforme au type « Père Noël ». Il n’avait pas compris de suite mais il avait fini par se souvenir que pour combattre la chaleur il s’était rasé la barbe. Oui, il y avait un problème, d’autant qu’on semblait considérer qu’une fausse barbe était risquée (une fausse manœuvre était si vite arrivée) et faisait « cheap » de toutes façons (oui il avait employé ce terme de « cheap », le gestionnaire, il adorait truffer ses phrases d’anglicismes ou de mots prétendument modernes).
L’inconfort du siège le ramena au présent. Et à sa proposition rejetée. N’empêche ! Ca aurait eu de la gueule de fêter les 20 ans … Les 20 ans ! Oui, bien sûr ! Son visage s’éclaira. Une solution cheminait dans sa tête, il fallait la saisir et la peaufiner.
Il se jeta sur un crayon et du papier et griffonna son ébauche d’idée ; 20 ans, un petit mot … Oui c’était ça ! Il allait faire passer le message à tous les enfants qu’ils lui écrivent un court message à lui destiné qu’il faudrait placer dans les souliers au pied du sapin. Et lui les récupèrerait et ce serait ça « le lustre particulier ». En tout cas lui s’en contenterait et il se réjouissait déjà des milliers et milliers de messages qu’il pourrait lire tranquillement à son retour devant un bon thé à la menthe.
Rasséréné, il se cala dans son fauteuil, tourné vers l’ouverture de la tente. Bientôt ce serait l’heure des chacals et de leurs piaulements. Ca n’était pas à proprement parler harmonieux mais il en avait pris l’habitude et le concert marquait heureusement la transition entre la fin de la journée de travail et la nuit magnifique sous les étoiles. Bon, mais comment faire passer le message aux enfants ? Ce fut sa dernière pensée avant un somme bien mérité et très « Père Noël » …
Excellent Tistou !!!!
Tistou en père Noel... ça vaut son pesant d'or !
J'ai livré mon petit paquet comme convenu.
Bonnes fêtes à tous.
Tistou en père Noel... ça vaut son pesant d'or !
J'ai livré mon petit paquet comme convenu.
Bonnes fêtes à tous.
Très sympa, la petite mise en abîme avec le Père Noel attendant les messages des CLiens pour se consoler des méfaits de la mondialisation, du réchauffement climatique et des énarques français (un petit clin d'œil à notre président ? :P) !
Ho Ho Ho ! Le Père Noël de cette année n'a plus rien à voir avec le "vrai" ! En télétravail de surcroît, et sous 35 degrés :-)
Texte satirique alors, qui écorne gravement l'image du bon jouflu, qui attend un soupçon de reconnaissance après ses vingt ans de carrière, mais qui se prend un vent.
Bienvenue dans la vraie vie, Père Noël !
Et prête ton coussin à Tistou pour qu'il assume ce rôle auprès de ses petits enfants ;-)
Ahahah... c'est du bon Tistou que j'ai retrouvé là :) Avec tous les ingrédients préférés, je ne les détaille pas, tu l'as très bien fait ! Il n'y manque pas grand-chose, ça sent l'humain au rebus à plein nez ... sauf que, et ça c'est avec un grand régal que je l'ai dégusté, le père Noël Tistouien est un grand gaillard qui a choisi de s'occuper de ses 20 ans de bons et loyaux services sans rien attendre des autres. Quelle sagesse ! :) C'est bon de prendre de la hauteur :)
J'espère que sa nuit va être sacrément porteuse d'une solution géniale pour avoir de la lecture pendant un moment... mais ça je n'en doute pas :) :)
C'était un vrai plaisir de lecture, tout ça au coin du feu, après avoir fait les menus des jours à venir, mais ici, pas de thé à la menthe prévu. On est bien au chaud en hiver, en Bretagne comme dans les montagnes de chez Tistou, bien mieux que dans le désert connecté !
J'espère que sa nuit va être sacrément porteuse d'une solution géniale pour avoir de la lecture pendant un moment... mais ça je n'en doute pas :) :)
C'était un vrai plaisir de lecture, tout ça au coin du feu, après avoir fait les menus des jours à venir, mais ici, pas de thé à la menthe prévu. On est bien au chaud en hiver, en Bretagne comme dans les montagnes de chez Tistou, bien mieux que dans le désert connecté !
Hohoho un père Noël côté gestion et en télétravail délocalisé dans le désert, j'attendais presque l'apparition/allocution sur écran.
Au premier paragraphe j'ai su que j'allais m'amuser et le père Noël est toujours là même s'il a chaud et perdu de la bedaine il reste dans l'abondance pour les enfants.
Au premier paragraphe j'ai su que j'allais m'amuser et le père Noël est toujours là même s'il a chaud et perdu de la bedaine il reste dans l'abondance pour les enfants.
Père Noël inc. ? Est-on si loin de la réalité, en fait ? Je ne sais pas si je pourrais tenir 20 ans dans une entreprise pareille. Mais c'est peut-être l'uniforme qui me rebute.
Faire écrire les enfants au Père Noël ? Quelle drôle d'idée ! :-)
J'aime bien les kilos manquant à notre époque d'obsession de "la ligne". Par contre, la barbe est redevenue "tendance" comme aurait sans doute dit ton énarque manager.
Faire écrire les enfants au Père Noël ? Quelle drôle d'idée ! :-)
J'aime bien les kilos manquant à notre époque d'obsession de "la ligne". Par contre, la barbe est redevenue "tendance" comme aurait sans doute dit ton énarque manager.
Délocaliser le Père Noël !! On aura tout vu ! Et les rennes en dromadaires, le traîneau en voiture électrique ? Comme si Noël était une fête commerciale ;-))
Un texte super bien construit, tout y est !
Bref, un texte écrit pas Tistou !
Un texte super bien construit, tout y est !
Bref, un texte écrit pas Tistou !
J'espère que le Père Noël est content des messages des enfants pour ses 20 ans de bons et loyaux services...
:-D
Fallait marquer le coup, c'est sûr...
Au-delà de tout cela : merci pour tous nos bons moments, sur les vastes plaines de Waterloo, dans les cabarets parisiens ou les troquets bruxellois !
(et sur CL aussi bien entendu).
:-D
Fallait marquer le coup, c'est sûr...
Au-delà de tout cela : merci pour tous nos bons moments, sur les vastes plaines de Waterloo, dans les cabarets parisiens ou les troquets bruxellois !
(et sur CL aussi bien entendu).
Oh my oh my, ce pauvre père Noël sans bedaine ni barbe, subissant un management « de rationalisation »... Mais il trouvera une voie pour égayer sa profession, des mots d’enfants (mais pas pour le noter ! pitié) qui lui assureront le sourire pour des mois. Une fournée de textes un CL, ça fait un peu le même effet, c’est une bien bonne idée que tu as déroulée !
Ah mais j'ai comme l'idée que la venue de ces petits enfants autour de toi t'a donné l'envie de te transforner en Père Noël ! Oui, mais pas n'importe lequel ! Un Papa Noël sans bedaine, subissant tous les déboires de notre société...donc un vrai Père Noël !
"On passait plus de temps à vérifier que tout le monde était en ligne et avait une connexion correcte qu’à réellement échanger"...
J'espère que tes petits lutins ne liront pas ce texte car, malgré tout, croire au Père Noël c'est une façon de rêver et je suis bien sûr que tu vas tout faire pour...:-) jusqu'à ce qu'ils apprennent un jour que le Père Noël a éte crée par les américains et coca cola ! A ce moment là tu pourras ressortir ton texte des 20 ans CL et leur montrer que tu n'étais pas dupe...:-))
Toujours de l'humour, et lucide sur la réalité de ce monde avec une certaine sagesse, ce que je suis bien incapable d'avoir...
Merci
"On passait plus de temps à vérifier que tout le monde était en ligne et avait une connexion correcte qu’à réellement échanger"...
J'espère que tes petits lutins ne liront pas ce texte car, malgré tout, croire au Père Noël c'est une façon de rêver et je suis bien sûr que tu vas tout faire pour...:-) jusqu'à ce qu'ils apprennent un jour que le Père Noël a éte crée par les américains et coca cola ! A ce moment là tu pourras ressortir ton texte des 20 ans CL et leur montrer que tu n'étais pas dupe...:-))
Toujours de l'humour, et lucide sur la réalité de ce monde avec une certaine sagesse, ce que je suis bien incapable d'avoir...
Merci
L'entreprise Père Noël détraquée par la mondialisation, un père Noël délocalisé, comme ses lutins. Et tous ces efforts supplémentaires à faire pour que le père noël "cheap" paraisse, le jour J, toujours aussi authentique : barbe, bedon, rennes... alors que s'il était resté dans le grand nord, il n'y aurait pas eu besoin de cette énergie à dépenser... Bref. Toute ressemblance avec le monde actuel est-elle fortuite ? La visio... on s'y croirait.
Certains me disent que la visio est comme une séance de spiritisme : bilule tu es là ? est-ce que tu nous entends ? pas faux...
Et cette demande d'un petit mot à laisser par les enfants dans les souliers, en célébration de ce Noël spécial, de ces vingt ans... mais, mazette ! c'est nous les enfants ! ;) bien rigolo !
Certains me disent que la visio est comme une séance de spiritisme : bilule tu es là ? est-ce que tu nous entends ? pas faux...
Et cette demande d'un petit mot à laisser par les enfants dans les souliers, en célébration de ce Noël spécial, de ces vingt ans... mais, mazette ! c'est nous les enfants ! ;) bien rigolo !
J'ai vu une pub l'autre jour pour une bagnole (la nouvelle Audi je crois) et elle m'a fait penser à ton texte !!!
https://www.youtube.com/watch?v=Le3ughdSzTw
https://www.youtube.com/watch?v=Le3ughdSzTw
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