La machine à scanner(1)
La machine à scanner(2)
La machine à scanner(4)
Les appareils photos
Il est temps maintenant de nous intéresser au placement et l’utilisation des appareils photo. Deux faits dominent : le positionnement et le déclencheur.
Le positionnement
Nous allons placer contre le cadre de base une tour de 60 cm de hauteur sur laquelle viendra se fixer l’appareil. Notre méthode de fixation de l’appareil photo devra pourvoir répondre aux critères suivants:
- Pourvoir changer le degré d’inclinaison de l’appareil du bas vers le haut et de droite à gauche. Ce besoin surgit de la nécessité de compenser les défauts d’inclinaisons de la tour, du chariot mais aussi des imperfections des vieux livres. Ceux-ci sont victimes des aléas de la reliure dont la page est quelquefois coupée trop juste. Il résulte que le corps du texte est près du centre de la page. C’est surtout au milieu du livre, là ou le chariot est absolument nécessaire pour aplanir les pages que l’on constate que le texte touche presque la séparation centrale. Mais le chariot dont le service est si nécessaire implique aussi 2 mm d’épaisseur pour ses panneaux transparents et c’est autant de marge en moins. Ces deux facteurs conjugués, texte trop près du bord et épaisseur des panneaux transparents, rendent le scan si délicat qu’il en devient parfois même impossible.
- Supporter le système du déclencheur par ‘trigger‘.
Le support de l’appareil photo.
Le déclencheur
J’ai abandonné le choix originel de la méthode de déclenchement centralisé et simultané des photos par connectique. En cause, la difficulté de réalisation et le coût. Bien qu’informaticien de métier, la liste des actions à faire est si longue que j’ai fini par reculer. Cependant, durant l’étude préliminaire, je suis tombé sur plusieurs articles décrivant la méthode mécanique et ses avantages et le troisième à lui seul à emporté la décision:
- Faible coût
- Pérennité de la méthode qui est la même pour tous les appareils
- Facilité de réalisation
Un système de déclencheur mécanique n’est autre qu’un doigt contrôlé à distance. On utilise un câble de frein vélo pour attirer vers le bas un planchette sur laquelle on aura fixé une vis. Celle-ci touche le déclencheur de l’appareil, ce qui fait prendre la photo. Enfin un petit ressort à l’arrière remet la planchette en position haute. Les lampes d’ingénieurs m’ont obligéament fourni les 2 petits ressorts car ce n’est pas évident d’en trouver dans les brico. L’aternative est un petit élastique.
Comme gâchette, j’ai choisi de fixer un levier de bois sur le cadre de base, mais il existe des variations qui utilisent un poignée de frein vélo à deux câbles. Cette poignée spéciale revient à 30 € et ne se trouve qu’en commande sur internet mais surtout je la trouve moins pratique d’utilisation car elle sollicite la main complète. J’ai opté pour un petit pressoir en bois avec deux plaques de fer à 0,40 € pour pincer les câbles. Ceci remplace avantageusement en tout point la poignée de vélo.
L’emplacement du pressoir est déterminé par le fait que pour scanner, on saisi naturellement de la main droite la poignée du chariot pour le soulever, qu’on utilise la main gauche pour tourner page qui se retrouve libre quand on rabaisse le chariot (toujours de la main droite). La main gauche est alors libre et il suffit de la déporter un peu vers le bas pour déclencher les deux photos de la pression d’un doigt.
Fixation du pressoir
On perce un trou de 0,8 cm dans le cadre de base ainsi que dans le corps d’une petit section 10 cm prélevée sur de la latte de 5×2 cm.
On visse les deux petites plaque de fer, les trou doivent correspondre plus au moins. Pas besoin d’un correspondance absolue. On voit que le montage et la fixation sont très simples:
A défaut de vis d’arrêt sur le câble de frein, en dessous de la plaque de métal du bas, l’arrêt du câble vélo est fournie par un ‘sucre’ (si commun en électricité):
En dessous, vue générale du système qui supporte l’appareil photo. On voit que le support de l’appareil n’était pas mobile mais fixe. Lors de ma première mise au point le roulis de l’appareil n’était pas parallèle au livre mais montrait un certaine pente due au défaut de découpe et au bois qui travaille. Pour remédier, le support de 10cm a été rendu mobile.
La petite barre de métal en dessous du support fait partie du l’élement frein vélo. On la voit mieux ici:
Le système en action:
Apres montage de la deuxième tour et peinture: