Angoulême BD mais pas que ? Ah bon ! Cognac ?!

Cette semaine nous troquons la vie urbaine pour la rurale ! Nous logeons donc au beau milieu des vignes. Le festival ne commençant qu’à partir de jeudi, nous avons trouvé d’autres occupations en attendant : la visite d’une distillerie de cognac !Le distillateur, Xavier Daudin, nous conduit au sein de sa production. Dès l’entrée, plusieurs indices nous interpellent. Tout d’abord cette chaleur qui nous envahit, produite par les foyers de gaz faisant bouillir le vin. Nous en profitons, dehors, il fait froid, la brume du brouillard nous glace le visage. Puis l’odeur… elle nous prend le nez, une impression de sucré se dégage. Ensuite le bruit de l’alcool qui coule à travers les tuyaux pour se déverser dans les tonneaux. Hum tient, si nous trempions nos doigts, aïe aïe aïe c’est fort ! On a la gorge en feu, on sent le trajet que ce liquide est entrain de parcourir dans notre corps. Mais en fait, où est le cognac ? Direction le lieu de stockage. Des centaines de tonneaux empilés. Le visuel est splendide. Ha d’accord, ce serait donc l’assemblage des différents alcools, du bois de chêne et de l’air qui lui donnerait cette couleur !

Nous avons beau regarder, les tonneaux ne montrent pas la présence de gui, peut-être est-ce le druide qui a tout pris ? Et Astérix, lui, il nous déconseille  la dégustation de cette potion, nous restons donc sages, mais toujours dans l’idée d’aller s’enivrer plus tard avec le Cognac de Corbeyran et Brahy, mais ça, c’est une autre histoire ![Article de Romane et dessin d'Yves]

43ème festival international de la bande dessinée d’Angoulême… Chapitre 2

C’est sous un épais brouillard que nos deux groupes d’étudiants se sont levés ce mardi matin ; à peine le petit déjeuné terminé, les bédés sont ouvertes, dévorées, échangées et appréciées dès 10h.Puis pour terminer cette matinée, nous sommes allés visiter la distillerie de cognac à Touzac, petit village de la région de Charente. Xavier Daudin nous a présenté les étapes de production de cet alcool emblématique de ce domaine.

La distillerie Daudin, taille moyenne mais fascinante… et odorante !L’après-midi, c’est à Angoulême que nous nous sommes rendus pour rencontrer Antoine Ozanam, le scénariste de la bande dessinée « Le journal d’Anne Frank ». Michel Bonnet l’a interviewé et Antoine nous a expliqué ses techniques d’écriture, ses recherches, ses choix et ses difficultés pour la réalisation de sa BD.

Ensuite nous avons fait un petit tour dans les artères du centre-ville afin de nous repérer pour les jours à suivre.

Lucky Luke était très présent sous forme de peintures sur les vitrines des commerces, pour nous accompagner dans cette balade, car cette année il fête ses 70 ans, dans la ville de la bande-dessinée ! 

[Les photos sont de Sarah, Marie et Lauren…]

43ème festival international de la bande dessinée d’Angoulême… Chapitre 1

Chapitre 1 : Problème de matériel , carnet de bord du groupe et rencontre insolite pour cette première journée…

C’est donc à 9h45 ce matin que le groupe d’étudiants se déplaçant cette année à Angoulème s’est rassemblé chez notre professeur Michel Bonnet afin de charger les différents véhicules. Mais déjà les premiers déboires composés notamment de sacs et de papiers personnels oubliés, menace de repousser notre départ…

10h… Nous voilà enfin partis pour 5h de route à travers quelques unes de nos belles régions. Bien sûr pour tuer le temps nous avons parlé des nombreux dessinateurs que nous allons rencontrer ou encore de nos lectures respectives…

12h15 exactement…il est temps de se restaurer ! Nos sandwichs ne demandent qu’à être mangés. Au cours de ce repas nous avons fait une rencontre des plus étranges comme vous pourrez le constater ci-dessous.

Et oui ces aimables animaux, peu farouches car gracieusement nourris par tous les voyageurs passant par cette aire d’autoroute, ont agréablement distrait notre repas et ont donné lieu à quelques fous rires.

Mais nous nous égarons… déjà 13h… Notre ventre bien rempli et nos jambes dégourdies, il est temps pour nous de reprendre notre route vers Angoulême… Le temps de programmer notre capricieux GPS et nous voilà sur l’autoroute à la recherche du moindre signe d’un panneau nous indiquant notre destination.

15h37… Nous sommes maintenant aux portes d’Angoulême nous nous retrouvâmes donc tous pour faire nos provisions de la semaine. Au moment de partir nous nous fîmes interrompre dans notre élan par une aimable personne qui nous demanda de l’aider à redémarrer sa voiture, en vain…

Enfin arrivés, les affaires rangées, nous prîmes tous un agréable repos amplement mérité autour d’un apéritif ou d’une partie de jeu d’échec. Mais déjà les préparatifs pour les prochains jours se profilent. Nous vous donnons donc rendez-vous demain pour un nouveau chapitre de nos aventures à Angoulême !

 

43ème festival international de la bande dessinée d’Angoulême… au jour le jour sur Critiques Libres !!!

Comme chaque année, il est temps de prendre la route d’Angoulême pour aller au 43ème festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Vous me direz que rien n’est jamais obligatoire et que si on y va c’est que l’envie est encore là. Donc, avouons-le sans ambages, nous allons aller à cette manifestation avec un énorme plaisir !

L’équipe sera la plus grosse que nous n’ayons jamais eue depuis une dizaine d’années car nous serons quinze dont douze étudiants de la licence TAIS de l’IUT de Chalon-sur-Saône. Nous allons rencontrer une quarantaine d’auteurs – nous avons téléphoné, sollicité, insisté et re-insisté auprès d’attachées de presse bien sympathiques qui finalement nous ont donné satisfaction – et transformer ces rencontres en émissions de radio (RCF en Bourgogne) et articles multimédia sur différents sites (V@C, Critiques Libres et Familles-de-France). Beaucoup de travail, – nous sommes bien dans une phase d’application de la licence – mais aussi beaucoup de découvertes et de rencontres chaleureuses…

Donc, dès maintenant, je vous invite à nous suivre, à nous lire, nous écouter et, surtout, à trouver avec nous d’excellentes idées de lectures… Tout le bonheur du monde, quoi !

Voilà donc l’aventure commence pour Michel, Sabine, Emmanuel, Anna, Anaïs, Romane, Sarah, Marie, Lauren, Paulin, Florian, Jérémie, Yves, Maxime et Sébastien !!!

A demain !!!

A la découverte de Dragan de Lazare, auteur de bandes dessinées…

Lors du 4ème Festi’DBulles de Saint-Rémy, la licence professionnelle des Techniques et activités de l’image et du son de Chalon-sur-Saône, est partie à la découverte d’une pléiade d’auteurs… Sarah, étudiante, vous invite à découvrir Dragan de Lazare !

Absent depuis 17 ans des festivals de bandes dessinées en France, Dragan de Lazare fait son retour très attendu à Saint-Rémy. Dessinateur, auteur de romans, son plus grand succès fut incontestablement la série Rubine : cette héroïne policière rousse et sexy, dont le scénario est écrit par Mythic et François Walthéry. Mais il a également travaillé sur les aventures de Yves Rokatansky.

Son retour a été couronné par les participants et fans de BD. En effet il a reçu lors du festival son premier prix : la Muse d’or 2016.

N’hésitez pas à aller consulter sa page Facebook Dragan de Lazare, sur laquelle il publie régulièrement des photos, articles, mais aussi des planches de dessins qu’il a réalisées.

A la découverte de Laci, auteur de bande dessinées…

Lors du 4ème Festi’DBulles de Saint-Rémy, la licence professionnelle des Techniques et activités de l’image et du son de Chalon-sur-Saône, est partie à la découverte d’une pléiade d’auteurs… Sébastien, étudiant, vous invite à découvrir Laci !Comme dans tout festival de bande dessinée, le Festi’DBulles de Saint-Rémy offrait un grand nombre de possibilités de rencontres, en particulier celle avec l’illustrateur de certaines adaptations des Enquêtes Sherlock Holmes: Vladimir Krstic alias Laci. Enfin, adaptations plus ou moins libres, plus ou moins respectueuses du Canon Holmésien… A vous de juger ! Après avoir eu une première partie de vie professionnelle basés sur l’illustration bédé et le design graphique, il arrête pendant 20 ans ! Un véritable break !

Il reprend la bédé en 2006, avec en France la publication de l’album « Le Céleste Noir » réalisé en collaboration avec Sylvain Cordurié.Cette collaboration ne s’arrêta pas là puisque, jusqu’à maintenant, près d’une dizaine de tomes sont né de cette collaboration. Notamment la collection des Sherlock Holmes qui comporte à ce jour 7 Tomes.Un auteur qu’il ne fallait pas manquer à cet événement surtout si vous êtes un fan du héros d’Arthur Conan Doyle…

 

A la découverte de Jocelyne Charrance, coloriste de bédés…

Lors du 4ème Festi’DBulles de Saint-Rémy, la licence professionnelle des Techniques et activités de l’image et du son de Chalon-sur-Saône, est partie à la découverte d’une pléiade d’auteurs… Paulin, étudiant, vous invite à découvrir Jocelyne Charrance !

Coloriste depuis une vingtaine d’années, elle parle de son métier avec passion :

« Mon travail, c’est de mettre en couleur les BD de tous style. Je m’adapte à chaque dessinateur à chaque fois ».

Elle a commencé à la gouache et maintenant elle travaille surtout sur ordinateur, comme beaucoup de coloristes. « C’est de plus en plus rare de faire de la BD traditionnelle ».

Pour dédicacer, elle amène ses gouaches, mais à la maison elle travaille souvent sur Photoshop.

Pour elle la BD, « c’est l’expression de nos sentiments, de nos rêves, de nos envies ! Ça permet de nous échapper… ». Elle n’en écrit pas mais elle contribue à les rendre attractives, agréables à lire ou à feuilleter.

Jocelyne Charrance travaille avec des éditeurs tels que Soleil, Dargaud, Glénat, Vent d’ouest, Casterman, etc…, des auteurs de Bandes dessinées comme Colin Wilson, Jeannette Gale, Frank le Gall, Dominique Thomas, etc…. Que du beau monde !!!

Et si nous regardions les dessins en couleurs avec plus d’attention ! Promis, je commence demain…

A la découverte de Jean-Marc Stalner, auteur de bandes dessinées…

Lors du 4ème Festi’DBulles de Saint-Rémy, la licence professionnelle des Techniques et activités de l’image et du son de Chalon-sur-Saône, est partie à la découverte d’une pléiade d’auteurs… Florian, étudiant, vous invite à découvrir Jean-Marc Stalner !

Parmi les nombreux auteurs à la disposition des visiteurs de ce très beau salon, le dessinateur Jean-Marc Stalner fut très sollicité et apprécié par le public, venu en masse tout au long du week-end pour obtenir une dédicace de leur(s) auteur(es) préféré(es).

Plus d’une trentaine d’albums à son actifs en trente ans de carrière, il n’a aujourd’hui qu’un seul objectif, se faire plaisir et « s’amuser » (pour reprendre ses propres mots). Il nous a expliqué l’importance des dédicaces à ses yeux, qu’elles font parties de son travail de dessinateur et surtout la joie que cela lui procure.

Bien entendu, nous avons parlé de son dernier projet « Belle et Sébastien : l’aventure continue », (adaptation en bd du film du même nom) pour lesquels il a pris énormément de plaisir et qui lui a rappelé son enfance.

Ses souhaits  pour les années à venir ? Tout d’abord revenir à St Rémy l’année prochaine et deuxièmement continuer l’adaptation de Belle et Sébastien en bd qui fort de son succès au cinéma  pourrait faire l’objet d’un troisième film nous a-t-il révélé.

Il ne me reste donc plus qu’à vous donner rendez-vous l’année prochaine pour la cinquième édition du festival et le retour, qui sait, de Jean-Marc Stalner !

(le dessin rapide de Stalner est signé Sébastien, étudiant)

A la découverte de Benjamin Blasco-Martinez, auteur de bandes dessinées…

Lors du 4ème Festi’DBulles de Saint-Rémy, la licence professionnelle des Techniques et activités de l’image et du son de Chalon-sur-Saône, est partie à la découverte d’une pléiade d’auteurs… Julien, étudiant, vous invite à découvrir Benjamin Blasco-Martinez !

Catamount est avant cela un personnage inventé par Albert Bonneau, auteur français décédé dont les droits sont maintenant à sa fille. Benjamin fait sa rencontre et ainsi participe à son envie de faire renaître les histoires de son père sous forme de bande dessinée.

En fin de dernière année à l’école d’Emile Cohl, alors que des éditeurs visitent et observent les travaux des élèves, Benjamin et son Catamount sont remarqués par la maison d’édition Physalis.

Sorti ce mois de décembre, Benjamin a aussi participé à l’album Rouen en BD paru chez les éditions Petit à petit. L’objectif de ce premier album est de revoir l’histoire de Rouen de l’époque Romaine à l’invasion de Vikings. Benjamin, lui s’est chargé de la dernière partie, celle  du terrible viking Rollo.

Bien qu’il soit ouvert à tous les thèmes, il est très attiré par les thèmes historiques avec une prédilection pour western et peplum. Il a aussi un goût prononcé pour l’action et la violence dans ses histoires, il adore créer des scènes d’actions puissantes et dynamiques.

En dehors de la bande dessiné, il est aussi très inspiré par le cinéma où il ne manque pas d’aller puiser des idées dans les films, s’il doit se plonger dans un contexte historique ou bien simplement retranscrire des scènes cinématographiques en dessins.
Par ailleurs, il m’avouera que pour lui, la bande dessinée est aussi une alternative au cinéma. Même si ce dernier a le mouvement pour lui, la bande dessinée n’a aucune limite et ne bride pas l’imagination. Qu’on se le dise !!!

A la découverte de Marie-Morgane, dessinatrice de BD…

Du 15 au 17 janvier 2016, s’est tenu, à Saint Rémy, le festi’DBulles, avec au programme des rencontres avec des auteurs de BD, des dédicaces, des remises de prix…. Des visiteurs de tous les âges sont venus rencontrer les auteurs qui ont bercé leur enfance ou en découvrir de nouveaux. Parmi eux, il y a Marie Morgane et Émilie a pris le temps de la rencontrer……Née à Sainte-Colombe, une ancienne ville romaine, en 1973, Marie Morgane a suivi des études en communication, pendant lesquelles elle a pris des cours de dessin. Intriguée par l’histoire de la Bête du Gévaudan, le projet de Lupus Deï est né lors de ses études, puis a été rangé dans les cartons en entrant dans la vie active.

Après avoir enchaîné différentes expériences qui n’ont pas abouti sur du concret, notamment des romans, elle a décidé de laisser libre cours à sa passion de raconter des histoires. C’est avec le soutien de ses proches que Lupus Deï a vu le jour.

Toujours désireuse de faire partager son univers en le mettant en dessins, elle a d’autres projets comme la série Rhéa, un univers différent de Lupus Deï, avec des personnes entre humains et animaux. Cet univers était né au collège et elle envisage de faire cette série sous forme de manga dont la cible serait les adolescents. Elle nous a confié préférer le noir et blanc à la couleur.Ayant parlé de ses projets dans plusieurs collèges, beaucoup de jeunes ont été intéressé et cela l’encourage dans son travail…

On ne peut donc que lui souhaiter bonne chance !!!