Benoît Vieillard est un dessinateur, un bédéiste, que je n’ai jamais rencontré. Pourtant, le voici avec (au moins) deux ouvrages qui ont retenu mon attention : A l’ancienne, un polar, et Planet blues, des gags vécus par une certaine Selma…
Il se dit, en tout cas je l’ai entendu dire bien des fois, que Gargantua à sa naissance poussa un premier cri mémorable : A boire ! La légende, toujours elle, précise que Benoît Vieillard à sa naissance aurait dit : « Vite un crayon ! »… Mais on n’est pas obligé de croire la légende…
Il est passé par l’Ecole supérieure du design industriel de Paris, qu’il aurait travaillé chez Peugeot et que de fil en aiguille il se serait retrouvé dans une boîte de création d’outils pédagogiques. Mais ce n’est là qu’une étape et il va ensuite se plonger dans l’univers de la communication et finit par basculer joyeusement dans le monde de la BD…
Venons-en à ces deux dernières productions que j’aime. Il y a tout d’abord, A l’ancienne. Là, Benoît Vieillard est celui qui a l’idée : et si on racontait l’histoire à l’envers ? Et comme il trouve deux autres « fous » pour l’aider dans l’entreprise, Marty l’accompagne au scénario et Monier dessine l’album. Pour le lecteur c’est un peu déstabilisant au départ : on sait dès le départ comment se termine l’histoire, reste juste à savoir comment on en est arrivé là… Le tout donne un bon polar classique, avec une pointe d’humour indiscutable car les acteurs de l’histoire n’ont plus vingt ans…
Avec Planet blues, Benoît Vieillard part du principe que l’on ne sauvera notre bonne planète Terre qu’avec un peu de pédagogie. Avec des gags courts, souvent avec la petite Selma comme héroïne, il tente d’expliquer certains concepts de la façon la plus simple… Bon, pour le ramassage des poubelles de tri, ce n’est quand même pas encore gagné… Bon, il semblerait que le problème majeur soit l’adulte… Alors à vous de jouer !
Alors, je ne sais pas comment va se dérouler notre rencontre à Saint-Malo, mais j’avoue que je suis prêt à prendre une petite leçon pour le bien de la planète car j’ai des petits enfants qui se posent peut-être les mêmes questions que Selma… Allez savoir !