Direction Quai des bulles en compagnie de Fabien Vehlmann…

Très rapidement après la sortie du premier tome, la série « Le dernier Atlas » a commencé à faire parler d’elle. Je n’ai pas immédiatement répondu à l’appel du livre, mais dès que j’ai commencé à lire j’ai été séduit, plus exactement fasciné et hypnotisé. Quand on commence à lire « Le dernier Atlas », on a bien du mal à arrêter d’autant plus que maintenant la série est complète en trois gros volumes…

Pour ceux qui ont déjà lu des romans feuilletons du XIX° siècle, vous allez retrouver le même phénomène. Une histoire assez simple au départ, qui se complexifie au fur et à mesure, des personnages très nombreux, des séquences assez courtes qui se succèdent et qui ne se déroulent pas aux mêmes endroits (de Nantes à l’Inde, il y a de la place en passant par le Moyen-Orient et l’Algérie), enfin une petite dose d’aventures, de polar, de fantastique et même d’amour !!! On s’y croirait presque !

Il y a bien un personnage principal, du moins si on veut, un certain Tayeb. On va en apprendre un peu plus sur lui tout au long de l’histoire et je ne veux pas trop vous casser le suspense bien construit par Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval. Ce qui est certain c’est qu’au départ de l’histoire Tayeb appartient au milieu nantais, il est le bras droit de « Dieu le Père » (et il n’y a là rien de religieux !). Je me suis même demandé si les deux scénaristes savaient, quand ils ont commencé le tome 1, qui était réellement Tayeb…

Ce qui est certain, c’est que l’humanité se trouve confronté à une manifestation de l’inconnu, l’UMO. Quand il est apparu en Algérie, des phénomènes climatiques dangereux se sont produits et très rapidement certains s’interrogent sur la façon de faire disparaître cet UMO. D’où l’idée du recours à l’Atlas…

Les Atlas furent des robots géants utilisés pour la construction. Le dernier, le « George Sand », allait être démantelé en Inde et c’est là que certains vont se retrouver pour le récupérer, le remettre en état et se préparer à aller lutter contre l’UMO… C’est schématique mais vous avez là la trame générale de l’histoire…

Je ne vais pas non plus vous parler de tous les personnages de ce long feuilleton mais sachez que certains sauront vous toucher tandis que d’autres vous agaceront profondément. Certains perdront la vie (le meilleur moyen pour se débarrasser de personnages dont on n’a plus besoin) tandis que d’autres nous accompagneront jusqu’à la fin comme Françoise, l’ancienne journaliste du Canard enchainé.

Le second volume est peut-être moins surprenant que le premier (ou alors on s’est habitué) tandis que le troisième est explosif et jubilatoire. En fait, en regardant la série avec un peu de recul c’est comme une symphonie ; Le premier volume correspond au premier mouvement, un allegro. Puis, pour permettre au lecteur de se remettre, le second est un adagio, tandis que pour clore l’histoire on commence par un menuet suivi d’une gigue et d’un presto infernal !

Quant à moi, je me réjouis de retrouver Fabien Vehlmann devant mon micro lors du prochain festival Quai des bulles à Saint-Malo !

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