Emotion du premier jour de festival, surtout pour les trois étudiants qui découvrent cet évènement et qui réalisent aussi leur premier reportage… Il faut avouer qu’ils commencent très fort avec une rencontre avec Davy Mourier dont certains donneront, n’en doutons pas, leur version des faits… Pour eux, tous sans exception, c’est l’un des temps forts du festival car Davy Mourier est une vedette, une personne qu’ils suivent régulièrement, qu’ils ont lue, écoutée, regardée… C’est le grand touche-à-tout de la vidéo au jeu de société… Ils voulaient tous l’interviewer…
Mais quand nous arrivons à Angoulême, tout est bloqué, il y a des CRS partout, on a l’impression d’une ville touchée par une catastrophe, un attentat, un accident… On réalise immédiatement que l’on va être très en retard…
En fait, c’est juste une visite impromptue du président de la République. Cet évènement dans l’évènement va quelque peu perturber notre journée avec les manifestations que cela va provoquer contre la loi sur les retraites ou avec une quantité non négligeable de Gilets jaunes, avec ceux qui vont tenter de bloquer l’Hôtel de ville… mais nous allons tenter de nous en sortir…
Immédiatement, comme je connais bien Angoulême, on s’écarte de centre névralgique, on pose le gros du groupe et qui va rejoindre à pied le lieu des interviews et on cherche à se garer ailleurs ce qui finira par se faire pas si mal car dans une zone gratuite…
Au bilan, presque tous les étudiants arrivent deux minutes avant Davy Mourier, lui aussi retardé. La rencontre se passe bien avec deux petits bémols. Alice est frustrée car elle ne sentait pas très à l’aise et n’a pas pu poser les questions qu’elle voulait poser à Davy. Elle s’en veut et il faudra qu’elle se rattrape dans une autre rencontre tandis que Tom, l’un des chauffeurs, arrive trop tard pour cette rencontre… Heureusement pour lui, il rencontrera plus tard Davy et pourra lui poser sa question et même faire un selfie, vous savez ce truc incroyable que tout le monde veut faire quand il rencontre un people… N’y voyez aucune moquerie particulière pour ces us et coutumes que je respecte…
Tom va avoir immédiatement l’occasion de se mettre en action car à peine il arrive en salle de presse de Delcourt qu’on lui dit de se mettre dans le salon du directeur pour interviewer en anglais dans le texte un certain Charlie Adlard… Pas d’échauffement et le voilà transformé en journaliste international !
Quant à Emmanuel Macron, nous ne le croiserons pas et je ne suis pas certain d’ailleurs qu’il ait voulu rencontrer des festivaliers, des journalistes et même des auteurs… Il est dans son monde, il est bien venu à Angoulême et les auteurs restent mécontents et ils vont avoir plusieurs occasions de s’exprimer…