Le jeudi, première journée du festival au sens propre, fut d’abord une journée de tension. Certes, il fallait se lancer dans l’exercice délicat des interviews mais il a fallu gérer la situation exceptionnelle de la ville envahie par des centaines de CRS… EN effet, monsieur Macron s’est rendu à Angoulême et ce fut un grand bazar tout au long de la journée…
Pour nous, notre « métier » de journaliste a commencé sur les chapeaux de roues avec l’interview de Davy Mourier !
Nous sommes énormément stressés car c’est la première fois que nous allons faire une interview et surtout nous l’admirons grandement ce qui n’aide pas à nous détendre. Nous nous installons donc et le voilà qui arrive sort son téléphone à la recherche de Pokémon. Avant tout il reste très simple et à notre disposition pour discuter ensemble. On aborde énormément de sujets avec lui ce qui paraît normal lorsque l’on a Davy Mourier avec nous puisqu’il est polyvalent dans son travail. On repart tous contents d’avoir au moins pu le voir même si nous sommes un peu déçues d’avoir laissé le stress nous surpasser.
Toute cette journée nous a plongés dans les interviews avec nos premières expériences, une journée très chargée. Tom a pu commencer avec une interview en anglais du grand Charlie Adlard, dessinateur connu du grand public pour The Walking Dead. Tom en retire une très bonne expérience : avoir pu parler avec un tel homme et surtout avoir relevé le défi de réaliser cet exercice en anglais, chose pas facile lorsque ce n’est pas notre langue maternelle, était visiblement très enrichissant.
Enfin, nous avons interviewé le coloriste de Trolls de Troy, Claude Guth. Métier peu connu, nous avons, posé toutes les questions nécessaires pour comprendre ce métier et ses spécificités. Claude Guth était vraiment content de pouvoir nous parler de son travail qui le passionne énormément. L’échange a plutôt été fluide ce qui nous a permis de nous mettre un peu plus à l’aise qu’en début de journée et donc de pouvoir instaurer un échange. Il est d’ailleurs le seul coloriste – non, éclairagiste, puisqu’il se qualifie ainsi – que nous allons rencontrer sur ce festival. Cela a rendu cette discussion d’autant plus importante pour avoir l’opportunité de parler à un professionnel de la couleur et mettre en valeur ce métier oublié, parfois même évincé de la première de couverture.
Puis, les rencontres se sont enchainées à grande vitesse…