Alice et Sarah vous parle de Nicole Claveloux, une femme à qui était consacrée une exposition visité le mercredi à Angoulême, à l’occasion du festival international de la BD…
« Dès le premier jour, nous nous retrouvons plongées dans une exposition sur Nicole Claveloux, « Quand Okapi rencontre métal hurlant ».
Nous en avons pris pleins les yeux ! Une artiste qui a beaucoup à offrir visuellement grâce à sa pratique pluridisciplinaire. Elle ne se met pas vraiment de contraintes ou de barrières mais, justement, nous fait part de sa fantaisie au travers de ses différents travaux.
On peut dire que son travail est éclectique : tantôt elle décide de gérer la couleur d’une certaine manière alors que tantôt elle n’en met pas du tout. Tantôt elle utilise une technique plutôt traditionnelle dans le domaine de la bande dessinée (encrage à l’encre de Chine et couleur à la gouache), tantôt elle va développer des techniques de peintre.
Elle jongle donc entre les techniques et les styles. On peut voir dans certains travaux un style onirique, saupoudré de surréalisme et de psychédélisme. Elle nous transmet au travers de ses illustrations son imaginaire et nous emporte dans sa vision des choses et dans son monde.
Les sujets traités ne sont pas du tout les mêmes : autant ses BD pourraient correspondre à la jeunesse autant certaines sont sans ambiguïté pour adultes. Nous avons aussi pu remarquer l’humour assez noir, sinistre de certaines de ces BD.
Alors que le premier étage de l’exposition témoignait de sa technique graphique, le second palier nous montrait son approche des sens, de la sensualité, de la puberté, la découverte du corps et l’expression de la sexualité. Un travail surprenant aux vues de l’exploitation du classique littéraire « La Belle au Bois Dormant » étonnamment, ou pas, déconseillé aux moins de 18 ans… »