16h50 : interview avec Davy Mourier dans 10 minutes, le stress monte.
[En fait, Chloé est liquéfiée]
16h55 : Davy arrive. Le matériel n’est pas tout à fait prêt, les caméramans ne sont pas là, mon binôme est toujours occupé avec une autre interview. Stress maximal.
[Pour être précis, c’est la paralysie totale]
17h : Nous finalisons l’installation du matériel avec l’aide de Davy pour le micro-cravate. Anton, mon compagnon d’interview n’est toujours pas là et je le maudis intérieurement de me laisser seule même si je sais que ce n’est en aucun cas sa faute.
[Heureusement, un médecin n’est pas là pour prendre la tension de Chloé, le résultat ne serait même pas répertorié dans le manuel du bon toubib]
17h04 : Je commence donc l’interview, seule. Je suis heureuse de rencontrer cet auteur que je connais depuis que j’ai 13 ans notamment grâce à la série Nerdz et aussi à ces vidéos. Mais je suis quelque peu mal à l’aise car rien ne semble se passer comme prévu.
[Certains diraient que Chloé est blanche, d’autres ne la voient même plus]
17h06 : Anton arrive finalement, ce qui me rassure et me redonne confiance. Nous poursuivons l’interview dans une ambiance détendue. Nous discutons avec lui de sa nouvelle BD « Cuba », mais aussi de « la Petite Mort », « Relation Cheap » et surtout de lui. Davy Mourier est très drôle et bienveillant dans ses réponses. Son attitude a réussit à me mettre à l’aise et m’a permis de mener l’interview de manière naturelle. Malgré un léger bafouillage sur une question, tout se passe bien et Anton et moi parvenons à lui poser pleins de questions et à rebondir sur les explications de l’auteur.
[La pulsation cardiaque est redevenue normale, juste un peu de bien-être l’habite]
17h28 : Fin de l’interview. Mon premier sentiment est la satisfaction : satisfaction d’avoir eu la chance de rencontrer une personne intéressante, amusante, humaine et qui a su répondre en tout point à mes attentes. Satisfaction aussi d’avoir réussi à dépasser mon angoisse et d’avoir pu passer un plaisant moment en compagnie de Davy Mourier.