Bolchoï Arena est une bande dessinée surprenante. Dès le départ, on est pris dans un flux d’information, d’images plus surprenantes les unes que les autres, on croise des personnages et on a presque du mal à capter ceux qui seront les héros de la bédé, les personnages récurrents… Puis, on comprend que l’histoire se déroule bien dans deux univers différents, le réel, la bonne vieille Terre, et un virtuel, sorte de grand jeu vidéo en 3 D qui procure des émotions grandioses et inouïes…
Mais, dans cette bande dessinée, on a aussi un personnage curieux, une étudiante en astrophysique, qui va se dire qu’elle pourrait bien explorer l’univers avec ce jeu et ainsi améliorer ses connaissances… Avouons qu’elle fait rêver : jouer pour mieux apprendre, s’amuser pour réussir ses examens… Je crois que cela m’aurait bien tenté à une époque…
Boulet, le scénariste de cette histoire explore finalement avec finesse et sagesse – même si ses personnages ne sont pas tous des exemples de sagesse – les différentes situations qui peuvent être engendrées par la réalité virtuelle, par la réalité augmentée, par le jeu vidéo d’immersion totale… C’est crédible, efficace, et le lecteur finit par se dire qu’il aimerait bien se rendre, lui aussi, dans ce grand jeu…
Aseyn offre quant à lui, un dessin simple, narratif sans fioriture, parfois avec des artifices fantastiques pour rendre la situation encore plus vivante, plus dynamique, plus crédible… dans son aspect fantastique et virtuel !
Oui, je serais bien tenté de vous dire que l’on ne résume pas un tel ouvrage – attention, c’est un premier tome et il y aura bien une suite – on le lit, que dis-je, on le joue, on le vit !
Nous, nous allons avoir la chance de rencontrer les deux auteurs à Saint-Malo et, qui sait, ils nous feront faire un tour dans l’univers et leur univers…