Voilà, à Angoulême, nous devrions rencontrer Denis-Pierre Filippi et je voudrais vous parler un peu de cette série Le voyage extraordinaire dont il est le scénariste…
Avant d’aller plus loin dans cette bande dessinée, plus exactement dans ce premier cycle de trois albums, il est important de préciser pour certains ce qu’est le steam-punk. C’est un mouvement artistique, plutôt littéraire, dont le cœur des histoires se déroule au XIX° siècle. On est donc en pleine révolution industrielle et scientifique. Le mot steam vient de la vapeur qui est à cette époque un des moyens essentiels de fabriquer de l’énergie…
Souvent, on va ainsi naviguer entre science-fiction et uchronie et le tout baigné dans une bonne dose de culture Jules Verne. Et c’est bien ce que l’on va vivre avec cette série, Le voyage extraordinaire dont le titre seul et la couverture rouge évoquent notre grand romancier français…
Denis-Pierre Filippi, le scénariste, nous emmène dans une très belle histoire avec deux enfants, des cousins, Noémie et Emilien. Nous sommes en 1927, en pleine Première Guerre mondiale (et ne cherchez pas à vous rallier à tout prix avec vos connaissances historiques si, toutefois, vous en avez gardées de votre passage à l’école…
Les deux enfants sont pris dans une histoire de défi Jules Verne, une conquête scientifique, une entreprise technologique… puis cela va devenir une guerre d’espionnage, un jeu de trahison multiple et une grande aventure digne de Jules Verne mais aussi d’Henri Vernes et de son Bob Morane…
J’ai adoré et je vous avoue que ce fut pour moi une grande aventure comme j’en ai lues et appréciées quand j’étais jeune… Un peu de nostalgie avec cette bande dessinée, du moins pour moi car, pour certains autres, ce sera plutôt de la découverte…