On a beau être habitué et depuis longtemps aux petits miracles de la vie, il n’en demeure pas moins vrai que chaque fois qu’il s’en produit un c’est le bonheur…
La journée n’avait pas si bien commencé que cela car on m’avait dit que je n’allais pas pouvoir rencontrer Vincent Froissart ! Vous ne le connaissez probablement pas, et c’est justement pour cela que je voulais le rencontrer, pour vous le présenter… C’est un illustrateur hors norme, un dessinateur merveilleux et sa dernière bande dessinée, La Mille et unième nuitest un petit diamant à admirer en paix ! Mais, comme le rendez-vous n’allait pas avoir lieu, il était temps de passer à la suite du programme…
Deux heures plus tard, c’était au tour d’Etienne Le Roux de venir parler devant le micro… Il arrive, à l’heure et de très bonne humeur, nous présente son épouse – je dis « nous » car je suis accompagné de Romane – et nous lui expliquons que les questions porteront sur son rôle de dessinateur dans la série 14-18 – que je suis depuis le premier album et le huitième vient de sortir – et sur Sept macchabées – que Romane a beaucoup apprécié – avant de lui préciser que comme il est aussi scénariste de La Mille et unième nuit, on finirait probablement sur ce travail très différent…
Son épouse qui n’a pas perdu une miette de ce qui se dit rebondit immédiatement et nous propose :
« Puisque vous voulez parler de La Mille et unième nuit, je vais aller chercher Vincent car il est là et nous attend pour aller manger ! »
Et c’est ainsi que nous allons finalement pouvoir recevoir Vincent Froissart. Le dessinateur et le scénariste de ce très beau conte d’inspiration soufie et si beau et agréable à lire…
Une très belle rencontre à plusieurs voix car, finalement nous sommes quatre autour du micro pour parler d’univers fort différents qui vont du réalisme de la guerre de 14-18 au conte oriental en passant par une histoire de morts vivants…
Et c’est bien cela le petit miracle de la vie quotidienne, accepter que l’improbable, l’imprévu, s’installe à notre table et en profiter pleinement… Il nous faut donc remercier avec beaucoup de chaleur et d’amitié l’épouse d’Etienne Le Roux qui a su réagir instantanément et sans qui, ce jour-là, je n’aurais pas rencontré Vincent Froissart…