Un bar, une table, la vue sur la mer. C’est ainsi que je rencontrais Benoît Sokal en ce vendredi 27 octobre 2017 au festival du Quai des bulles de Saint Malo pour parler de son dernier projet : L’Aquarica.
C’est dans le même état d’esprit que le personnage féminin de cet album, que je m’aventurais en terrain inconnu, celui de l’interview. Je quittais ma baleine, mon confort, pour la première fois. Obligée de faire face à un monde dont je ne connais ni les codes ni les frontières. Ce qui est bien loin du cas de notre principal intéressé Benoit Sokal qui, justement, se joue des lisières de différents médias. Grâce à ce projet d’une bande dessinée qui serait éventuellement adaptée en jeux vidéo mais qui, tout compte fait, deviendra par la suite un projet cinématographique dirigé par Martin Villeneuve….
C’est en collaboration avec un vieil ami de l’instit Saint-Luc de Bruxelles, François Schuiten, et bercé par le culte de l’aventure, que Benoit Sokal donne naissance à ce récit empreint de mystère, d’exploration et d’expectative.
Pour les plus curieux, Aquarica relate l’histoire d’un mystère échouée sur la plage de Rhoodaven sous forme de crabe géant, cachant en son sein, une jeune fille énigmatique venue chercher de l’aide du bout du monde pour son peuple. En revanche pour celles et ceux qui sont d’ores et déjà séduits, il faudra patienter jusqu’à l’année prochaine, voir un peu plus, pour mettre fin au suspense lattant qui hante les planches du premier album.