J’ai vécu beaucoup de choses pendant cette semaine à Angoulême et il est dur de choisir le meilleur moment : soirées énigmes/jeux, découverte des fresques, l’inauguration (et son buffet)…
Mais si je dois garder un souvenir, ce serait celui des rencontres avec les auteurs, et surtout l’attente qui précédait. C’est difficile de décrire ce sentiment d’euphorie et d’angoisse que l’on ressent quand on est sur le point de rencontrer un auteur dont on a aimé l’œuvre. Préparer les questions, se rendre sur les lieux respecter l’heure prévue dans la cohue d’Angoulême, rencontrer l’attaché(e) de presse, réviser une dernière fois et vérifier le matériel, tout nous mettait dans l’ambiance…
Oui, il y avait souvent des imprévus, les auteurs avaient du retard, parfois ils nous oubliaient, et la tension déjà présente devenait de plus en plus grande. Mais, en y repensant maintenant, ces situations étaient quand même drôles (aller chercher un auteur à l’autre bout de la bulle du Nouveau Monde) tant que l’interview n’était pas annulée (cas exceptionnel de Julien Neel entrainant le désespoir de mes collègues)…
Et quel soulagement à l’arrivée des auteurs, pouvoir enfin leur parler et, bonheur suprême, obtenir une dédicace…
Oriane