Cette fois-ci, dernière ligne droite avant le festival international de la bande dessinée d’Angoulême pour lequel je pars demain matin avec 8 étudiants pour réaliser un reportage complet…
Mais pourquoi aller à Angoulême ? Il me semble inintéressant de répondre à cette question avant de vous présenter chacun des étudiants qui va partir avec moi…
J’ai trois objectifs dans cette action. Tout d’abord offrir à mes étudiants un cadre professionnel de travail. On peut jouer les journalistes multimédias en restant à l’IUT, en photographiant ses copains en pleine partie de volley ou sur un mur d’escalade, on peut faire des interviews de son voisin d’amphi… Tout cela apporte mais masque la réalité du terrain : logistique d’un reportage, contacts préalables, dialogues avec des inconnus, travail de fond sur un sujet, découverte d’une œuvre, croisement avec une multitude de métiers différents, mise en œuvre de ses compétences…
Dans un deuxième temps, il y a le fait de leur donner l’occasion d’être en contact avec des livres et des auteurs. Oui, la bande dessinée est bien une forme de littérature, de narration ! Oui, les auteurs de bédés sont des auteurs à part entière ! C’est aussi l’occasion de leur faire lire un grand nombre d’albums car tous les auteurs rencontrés et interviewés sont au départ lus !
Enfin, c’est l’occasion de travailler en équipe et pas une équipe pour cinq minutes, une équipe de 9 personnes pour une semaine en vivant ensemble dans un gite… Il y a donc une belle dimension humaine et j’espère qu’elle va leur apporter beaucoup, qu’elle va les préparer à travailler avec les autres car on ne peut jamais se passer des autres !
Et ce que l’on fait à Angoulême est une expérience vécue par les autres de la promotion à Saint-Malo, Montreuil, Paris, Lyon, Dijon… à l’occasion de Quai des bulles, de Kidexpo, du Salon du livre et de la presse jeunesse, du Saiten, des Assises nationales de Stop aux violences sexuelles, du SIRHA… Il n’y a pas que la bande dessinée, toutes les expériences et rencontres sont belles et riches ! Mais pour cette fois, vive la BD !