C’est Félicien, étudiant en TAIS à l’IUT de Chalon-sur-Saône, qui a interviewé cet auteur. C’était, en fait, sa première interview seul… mais je lui laisse la parole :
Lorsque j’ai commencé à préparer notre reportage à Quai des bulles, j’ai immédiatement décidé de me porter volontaire pour interviewer Davy Mourier. Il s’agissait d’un personnage que je connaissais par la chaine Nolife, j’avais lu quelques bandes dessinées et j’étais impressionné de voir qu’une personne pouvait travailler efficacement sur tant de médias différents.
Pourtant, en avançant dans la préparation et en lisant ses dernières productions, je dois bien avouer avoir été un peu déstabilisé par certains titres comme Dieu n’aime pas papa ou La petite morte… Qu’à cela ne tienne, j’avais réellement envie de parler avec ce touche-à-tout de génie !
Une fois l’interview entamée sur le sujet de La petite morte, je me suis vite trouvé bloqué face à l’auteur et ne voyais plus comment apporter de nouvelles questions pertinentes. Mon entretien n’aura donc duré que 4 minutes au lieu des 8 voulues. Cependant, je vais tout de même vous parler des dernières bandes dessinées de Davy Mourier.
La petite morte : Une nouvelle série dans l’univers de la petite mort que les lecteurs de Davy Mourier connaissent bien. Cette nouvelle saga nous présente une femme au royaume des morts qui se voit forcée d’exercer le métier de son père (faucheuse). Une BD riche en émotion, et un tout petit peu satyrique…
Dieu n’aime pas papa : Sur cette BD, Davy Mourier endosse le rôle de scénariste, et laisse le dessin à Camille Moog. Cette collaboration nous offre l’histoire sérieuse et émouvante d’un enfant souhaitant comprendre l’absence de son père. Cette bande dessinée ne demande plus qu’à trouver son public encore discret pour l’instant.
Loup-phoque : Série apparue en premier lieu sur les réseaux sociaux, Loup-phoque est un condensé de sketchs absurdes dans l’univers froid de la banquise. Ours câlin, pingouin dépressif… Un livre plein de surprises et d’humour que j’ai beaucoup aimé.
Malgré mes quelques difficultés lors de l’entretien, cette première rencontre avec un professionnel fut une excellente expérience et j’espère croiser Davy Mourier de nouveau, pourquoi pas à Angoulême, et cette fois, promis, je ferai beaucoup mieux !