En balade depuis maintenant trois jours dans les rues d’Angoulême, nous nous arrêtons à l’Atelier Risographie, curieuses de découvrir ce nouveau terme encore inconnu pour nous. Accueillies par Sammy Stein, membre de la revue Lagon, nous entrons enfin dans cet atelier onirique.
Derrière ce mot se cache une imprimante japonaise des années 80 nommée Riso. Elle donne son nom à cette technique d’impression consistant à appliquer les couleurs séparément. Il n’y a donc pas de mélange de teinte.Cet appareil auparavant utilisé dans les entreprises pour un usage classique de texte notamment, est ici remis au goût du jour pour un usage plus artistique. En effet, les avantages de cette machine sont les couleurs fluo et dorées que les imprimantes traditionnelles n’ont pas ; ainsi que les dégradés caractérisés par une trame de points.
Pour cette 43ème édition, deux collectifs : Lagon (français) et Breakdown press (anglais) impriment en direct des planches réalisées par des artistes et auteurs internationaux, invités spécialement pour cette occasion. On pourrait ainsi dire qu’ils se donnent en spectacle devant leur public avide de découvertes et d’informations. Cette rencontre a lieu dans le cadre d’une nouvelle revue en risographie appelé Dome.
Les planches nommées macules, définies comme des feuilles de brouillon pour tester la superposition des couleurs à venir sont une belle découverte.
Depuis lundi 25, les deux collectifs s’activent. Il leur reste maintenant quatre jours pour terminer les impressions, les trier, les organiser, les relier et le tout manuellement. Alors, si vous aussi, vous êtes curieux de découvrir ce rendu, n’hésitez pas à venir visiter l’exposition ou vous rendre sur leurs sites :
[Article rédigé par Lauren et Romane]