Cette semaine nous troquons la vie urbaine pour la rurale ! Nous logeons donc au beau milieu des vignes. Le festival ne commençant qu’à partir de jeudi, nous avons trouvé d’autres occupations en attendant : la visite d’une distillerie de cognac !Le distillateur, Xavier Daudin, nous conduit au sein de sa production. Dès l’entrée, plusieurs indices nous interpellent. Tout d’abord cette chaleur qui nous envahit, produite par les foyers de gaz faisant bouillir le vin. Nous en profitons, dehors, il fait froid, la brume du brouillard nous glace le visage. Puis l’odeur… elle nous prend le nez, une impression de sucré se dégage. Ensuite le bruit de l’alcool qui coule à travers les tuyaux pour se déverser dans les tonneaux. Hum tient, si nous trempions nos doigts, aïe aïe aïe c’est fort ! On a la gorge en feu, on sent le trajet que ce liquide est entrain de parcourir dans notre corps. Mais en fait, où est le cognac ? Direction le lieu de stockage. Des centaines de tonneaux empilés. Le visuel est splendide. Ha d’accord, ce serait donc l’assemblage des différents alcools, du bois de chêne et de l’air qui lui donnerait cette couleur !
Nous avons beau regarder, les tonneaux ne montrent pas la présence de gui, peut-être est-ce le druide qui a tout pris ? Et Astérix, lui, il nous déconseille la dégustation de cette potion, nous restons donc sages, mais toujours dans l’idée d’aller s’enivrer plus tard avec le Cognac de Corbeyran et Brahy, mais ça, c’est une autre histoire ![Article de Romane et dessin d'Yves]