Les attaques menées à Paris par ceux qui se considèrent comme les ennemis de la France ont concrétisé le fait que notre pays est en guerre. Il n’est pas question pour nous de porter un jugement sur ce qui est bien une réalité et qui relève de la responsabilité de nos dirigeants et de nos représentants parlementaires qui vont se retrouver en congrès à Versailles de lundi 16 novembre 2015.
Le but de ces actions est indiscutablement de semer la terreur et de nous paralyser. Doit-on dès lors baisser les bras et leur donner raison ? Je comprends le gouvernement qui a décrété l’Etat d’urgence, première étape dans une réaction publique, politique et nationale. J’entends bien qu’il peut y avoir d’autres mesures prises dans les jours qui viennent et je pense que les citoyens devront s’y tenir car c’est bien l’unité qui peut nous garantir de franchir cette situation tragique.
Par contre, je me refuse à ne plus rien faire, à me morfondre devant les chaines « info » en écoutant ces experts et ces journalistes qui tentent de meubler le temps comme si cela pouvait nous redonner confiance en l’avenir ! Je refuse de ne plus m’occuper de culture, de rencontres, d’actions humanitaires… Car c’est bien là que nous pouvons retrouver nos vraies valeurs et tenter de transmettre à ceux qui ne les partagent pas encore ces fondements républicains qui pourraient bien nous sauver demain…
Aussi, dès aujourd’hui, nous allons reprendre, moi-même et les étudiants de TAIS, les différents comptes rendus sur les spectacles et les festivals auxquels nous avons participé et que nous avions prévu de couvrir, les bandes dessinées et livres que nous sommes en trains de découvrir et construire aussi une sélection de bonnes idées pour les fêtes de fin d’année…
Nous garderons toujours dans notre cœur une pensée forte, émue, solidaire, pour toutes les victimes de ces actes odieux, pour leurs familles. Frapper une nation de cette façon, lors d’une soirée douce d’un vendredi de novembre, à travers le sport, la culture et les sorties conviviales ne nous laissera jamais indifférents mais nous voulons dire et redire que cela ne nous empêchera pas de continuer à vivre !
Restons fiers de notre devise Liberté, Egalité et Fraternité, devise que je renforcerais bien du dernier pilier, Laïcité ! Cela ne nous rend pas invincibles mais nous donne les outils de la victoire dans l’unité, les motifs de persévérer dans notre action, l’envie de poursuivre nos interventions de transmissions culturelles…
Voilà pourquoi nous sommes prêts à revenir vous parler de danse, d’art, de gymnastique, de musique, de bande dessinée… restons humains, ouverts, fermes dans nos convictions et partageons tout ce qui peut nous faire grandir…