Jouer est une activité essentielle de la vie, nous le savons tous depuis notre plus jeune âge. Parfois, en grandissant, on oublie que jouer est important, on finit même par refuser de jouer avec les plus jeunes… Il faut impérativement changer de comportement ! Jouer devrait être une activité de la vie familiale, amicale et même professionnelle ! Non ?

Voici donc quelques idées pour retrouver notre sens du jeu, notre envie de partager cette activité avec nos enfants, nos petits-enfants, nos filleuls et autres nièces…

Un jeu simple mais efficace : Croc

Dans ce jeu, l’objectif est simple : ne pas se faire manger par le requin, enfin pas trop. Pour cela chaque joueur est muni d’un nageur et à chaque fin de tour de jeu, le joueur qui se retrouve en dernière position se fait manger un membre… Jusqu’à ce qu’il n’ait plus de jambe ni de bras, ce qui entraine la mort du nageur et donc la fin de la partie pour ce joueur. Celui qui reste jusqu’au bout, même s’il n’a plus qu’un bras, est déclaré vainqueur !

Pour jouer, chaque joueur à des cartes et il tente d’en faire bon usage. Il y a une part de chance, une part de stratégie et de calcul, une part de hasard pur aussi. C’est cet ensemble qui permet à des joueurs de tous les âges de jouer avec plaisir.

Les créateurs préconisent le jeu à partir de 7 ans et cela me parait justifié et cohérent. Néanmoins, j’avoue avoir vu des enfants de six ans jouer sans aucun problème, mais avec un bon meneur de jeu !

Croc est une création des studios Bombyx.

Un peu plus stratégique : Souk

Ce jeu est un peu différent des autres jeux de cette nature. En effet, il implique, pour le joueur une phase préalable, celle de miser sur ses résultats, une fois de façon secrète et une fois de façon visible… Après, tout s’enchaine et le jeu est somme toute assez rapide puisqu’une partie peut ne durer qu’une dizaine de minutes. Un bon petit jeu de société, on peut y jouer à l’apéritif, entre adultes, mais aussi avec les enfants car on peut dire qu’à partir d’une dizaine d’années le joueur peut vraiment s’amuser !

Souk est une création des studios Bombyx.

Donner des couleurs à votre Monopoly

Oui, je sais, c’est le jeu auquel on a tous joué quand on était jeune, on a tous triché (sauf moi, bien sûr, car je tenais la banque avec sérieux), on a tous mis Mamy sur la paille, on a tous été obligé d’arrêter une partie au moment le plus excitant parce que Maman criait « A table ! » depuis 25 minutes, bref, ce fut un jeu qui a habité notre enfance et on a, parfois, du mal à accepter de faire une petite partie avec les plus jeunes de nos familles…

Heureusement, on peut trouver aujourd’hui, pour réveiller notre envie de jouer au Monopoly des jeux rénovés aux couleurs régionales, des jeux pour plus petits, des jeux avec différents gadgets mais avec un Monopoly qui reste, malgré tout, le Monopoly !

Le dernier que je viens de tester est à la fois comme tous ces jeux évoqués et différent. Comme les autres, parce qu’il s’agit bien d’un Monopoly, avec le traditionnel tour de jeu, avec la case départ, avec la prison et l’ordre impératif de s’y rendre sans passer par la case départ…

Mais différent car il s’agit d’un Monopoly où les noms de rues sont devenus des noms de grands (mais pas tous si grands que cela) crus ! Oui, La France viticole s’offre à vous et vous allez pouvoir acheter ces vignobles de la Côte de Gascogne (il en fallait bien un pour être le moins cher) jusqu’à Corton Charlemagne qui, avec la Champagne, remplace avec talent les Champs Elysées et la rue de la Paix !

Bien sûr, les règles restent les mêmes dans les grandes lignes, mais maisons et hôtels sont remplacés par chais et caveaux, ce qui semble bien normal…

Lors de notre partie nous avons regretté que la prison ne soit devenue une cellule de dégrisement et que l’ordre policier pour se rendre à la prison ne porte pas le nom plus adapté de « Alcotest positif », rendez-vous directement à la prison…

On a aussi imaginé une partie entre adultes responsables où les arrêts dans les chais et caveaux provoqueraient des dégustations des crus en question… mais, là, après tout, rien ne vous empêche de construire vos propres règles… Non ?

Michel