Les étudiants ne sont pas des jeunes sans savoir ni compétence qui se promèneraient en dilettante dans un festival prisé en narguant ici ou là les collectionneurs bloqués dans des files d’attente…
En fait, durant de longues heures – entre 9h30 et 20h – ils rencontrent des professionnels – auteurs, éditeurs, dessinateurs, coloristes et traducteurs – pour construire des reportages et inviter les lecteurs, téléspectateurs et auditeurs à pénétrer des univers merveilleux. Mais pour cela il faut travailler, transpirer, lire, préparer, photographier, filmer, enregistrer, demander, expliquer, justifier, séduire, convaincre, écrire, réécouter pour la dixième fois, relire et encore relire… et finir le soir épuisé, liquéfié, éreinté…
C’est cela un reportage à Angoulême ! Ce n’est pas une période de vacances, loin de là !
Mais c’est aussi le plaisir des rencontres, des sourires de remerciement, des poignées de mains chaleureuses avant d’affronter la foule, des souvenirs à garder et regarder plus tard… Le bonheur du reporter !
J’espère que ces étudiantes ont profité au maximum de ces longues heures dans l’univers des bulles, qu’elles se souviendront longtemps des auteurs rencontrés, qu’elles sauront les défendre lors des évènements publics que nous avons organisés et dans les classes de collégiens et lycéens qui nous attendent… Bref qu’elles seront devenues des ambassadrices de la bande dessinée pour toujours !!!