Un jour, Wandrille m’a donné une bande dessinée et m’a demandé de la lire, d’en parler à la radio, d’en faire la promotion car, pour lui, c’était une réussite éditoriale, je n’ai pas dit commerciale ni financière… C’est ainsi que j’ai lu « Papa pas prêt ». Immédiatement, je l’avoue, j’ai adoré, fait lire, fait tourner… Mais je n’avais pas, en fait, interviewé l’auteur, un certain Sess…Quelques années plus tard, lors du 21ème festival de la bande dessinée de Cluny, je vois un auteur jeunesse au milieu des auteurs de bédés et après quelques minutes de discussion, il accepte de répondre à mes questions… On parle essentiellement de livres pour la jeunesse, la collection Clara et Fulgur Alex en particulier.Un des derniers sortis de cette série, « Super-Héros sous hypnose », fera l’objet d’une dédicace pour un de mes petits-enfants… Oui, je ne vous avez pas dit mais un de mes petits-enfants est bien tout simplement un super-héros mais n’ébruitez pas trop l’information qu’il puisse vivre en paix… Et c’est seulement en rentrant à la maison que j’ai fait le rapprochement avec la bande dessinée « Papa pas prêt » qui m’avait tant plu…Bon, maintenant, je le connais et la prochaine fois je prolongerai la discussion… Merci Sess pour ces minutes passées ensemble !
Archives mensuelles : mars 2019
Ouverture du festival de la BD de Cluny, par Harmony, étudiante
Ce jeudi 28 mars à Cluny s’est tenue une conférence-débat dans le cadre du Festival de la BD de Cluny. Animée en particulier par Hervé Loiselet dans le cloître de l’Abbaye, aujourd’hui occupé par l’ENSAM, son sujet était la bande-dessinée intitulée Le bruit de la machine à écrire. Cet ouvrage a été scénarisé par Hervé Loiselet lui-même et dessiné par Beboît Blary.Mais de quoi parle cette œuvre, au juste ? Il ne s’agit ni plus ni moins que de la reconstitution d’une « drôle » d’affaire remontant à la Seconde Guerre Mondiale…C’est l’histoire de Christa Winsloe et Simone Gentet. Fuyant la violence, elles s’installent à Cluny en février 1944, agissant pour la Résistance. Seulement, leur comportement attire l’attention, dans le sens péjoratif du terme. Une fois arrivées, elles visitent l’endroit, ses environs. Chose peu commune venant de deux parfaites inconnues, dans la ville de Cluny qui vient de subir le traumatisme d’une rafle de 200 personnes, évènement traumatisant compte tenu de la taille du bourg. Mais il n’y a pas que ça : ce sont deux fêtardes, formant un couple lesbien, ce qui est atypique à l’époque. De plus, les deux femmes, directes, disent ce qu’elles pensent souvent sans filtre…Par ailleurs, travaillant le soir avec une machine à écrire, et Christa recevant beaucoup de courrier, on les soupçonne rapidement de travailler pour la Gestapo. La rumeur se répand…
Elles seront enlevées et abattues le 10 juin 1944 par des résistants, sans aucune preuve de leur dévouement au régime nazi.Suivant un procédé narratif volontairement circulaire, l’œuvre retrace une affaire historique floue, s’intéressant à ses différents acteurs, entre retours en arrière, détails et moments clés. L’œuvre aborde la question de la place de la Femme dans la Résistance, les conséquences de l’arrivée de deux artistes dans un village fraîchement marqué par la cruauté humaine, ainsi que les côtés sombres de la Résistance.Pour cette conférence marquant le début du 21ème festival de la BD de Cluny, il y avait de nombreux étudiants de l’ENSAM, les organisateurs de cet évènement…